Et ce jour où seule j'avais franchi la porte de la librairie, une sensation de délivrance m'avait gagnée, qui ne m'a jamais quittée. Délivrance du mal, des obligations, des peurs, de la maladie, de la tristesse, des peines. De toutes les peines, car là où reposent les livres, nul mal ne peut m'atteindre. Dans une librairie on n'est plus en soi, on devient autre, et dans cet autre réside l'unique et universelle liberté. (p. 105)- Mercedes Deambrosis