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Critiques de Alexandre Malagoli (33)
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Genesia - Intégrale

Cela partait bien avec un prologue qui fleurait bon "Le Secret de Ji". Espoirs vite déçus car ensuite on retombe dans tous les clichés de la Big Commercial Fantasy : un jeune plouc orphelin… blablabla mais de noble ascendance… blablabla promis à un grand destin… blablabla car messie élu et guidé par la Prophétie… blablabla pour retrouver l’Artefact Ultime… blablabla conçu pour détruire définitivement un Mal Millénaire… blablabla sur le point de renaître à nouveau…

Pour faire bonne mesure ajoutons des elfes dans les forêts, des nains dans les montagnes, des magos comploteurs, des prêtres intolérants pas catholiques, des rebelles quasi caricaturaux tant ils semblent sortis d’un congrès de l’extrême gauche française du XIXe siècle, la princesse rebelle mais pas trop quand même, le mentor magicien plus âgé, l’amie d’enfance histoire d’avoir un triangle amoureux…

Et pourtant on s’affranchit de ce trop bien connu cahier car l’auteur ménage pas ses efforts pour rendre cela plus sympa qu’un énième machin anglo-saxon : on sent ainsi de très fortes influences moorcokiennes qui nous offrent de bons moments dark fantasy (La Dernière Prophétesse, les Apôtres, qui comprennent un pote de Nurgle et le frère caché de Freddy Kruger, la Dévoreuse, l’Ecorcheur d’Âme, un bestiaire patibulaire…) et un gars qui a connu l’âge d’or du jdr en France tant le troll Aljir semble tout droit sorti de "Runequest", et le nain Nimrod tout droit sorti de "Warhammer". Cela serait intéressant d’entendre l’auteur s’exprimer à ce sujet.

Malheureusement il y a la malédiction Tolkien qui vient ponctuellement vient gâcher ce chouette revival (le chapitre 10 du tome 2 semble directement sorti de la Communauté de l’Anneau, et ne parlons pas de ce paragraphe révélant que les nains ont creusé trop profond au cœur des montagnes, réveillant ainsi un mal indicible… mdr)



Oui le worldbuilding est inégal et inexploité, mais il donne bien envie quand même : des nains exilés, alchimistes, mercenaires ou mafieux, des elfes expatriés qui ont renoncé à leurs idéaux pacifistes en se faisant les bras armés des causes perdues, une monarchie esclavagiste luttant contre des révolutionnaires prêts à tour et au reste pour le Grand Soir, une Venise décadente construite sur des ruines millénaires, un empire théocratique intolérant et conquérant, un Su’adin qui ressemble fort aux royaumes du chaos moorcockiens (repris dans "Warhammer").

Au-delà de certains clichés j’ai entrevue un univers dark proche de la BD "La Compagnie des Lames".



Le désenchantement du monde gagné par la corruption est suggéré mais malheureusement pas exploité…

On sent qu’il y avait beaucoup à écrire en narrant la guerre entre forces du mal menés par les Apôtres et monde libre censément mené par des Anciens Rois. Mais ces derniers, déjà divisés par le sort de l’un des leur, sont définitivement dépités et démotivés par l’évolution de leurs anciens royaumes, où les derniers loyalistes tentent vaillamment de sauver ce qui peut encore l’être alors que tout une faune de crevards carriéristes attend le meilleur moment pour tirer les marrons du feu pour se rallier aux vainqueurs et collaborer au plus vite avec les nouveaux maître du monde.

Les twists de la fin du 3e tome les concernant sont vraiment bien sentis, mais mal amenés et mal exploités.

Et c’est con que le concept des Sceaux ne vienne que sur la fin. Il aurait été judicieux d’approfondir la chose. Au lieu de cela l’introduction des Puissances, concept assez flou durant tout le cycle, vient vampiriser le truc.

Ainsi on en fait des caisses sur les fantastiques Aether… qu’on ne verra jamais à part le clone de Stormbringer. Ainsi la disparition des Voies dracomantiques aurait eu plus d’impact si on les avait auparavant vues en action. Ces écoles de magie rivales fonctionnant sur le principe des vases communicants rappelaient aussi celles de "Warhammer".

Dragons, dragoniens, dracomancie… on se doute un peu de la tournure des choses quand même ! Ah tiens des dragons, des démons, des humains et un super Homme-Dragon pour maintenir l’équilibre des forces cela ne vous rappelle rien ? Mais oui l’univers de "Dragon Quest" bien sûr !

Il faut aussi ajouter le Maître Plan du théocrate en chef qui vient en remettre une couche dans l’hétérogénéité.

En fait je vais être cash : dès qu’il n’y a plus de héros adolescents à l’horizon c’est nettement mieux. Le POV de Finrad le Roi du Nord est bien fichu mais ne constitue que la portion congrue de l’ensemble. Les interludes sont intéressants et viennent enrichir l’univers, mais ils sont trop peu nombreux et trop courts. D’ailleurs j’ai trouvé de bonne facture la nouvelle opposant le Prince et l’Âpotre (ambiance dark bien réussie !)

Mais si j’ai eu peine à m’y intéresser, je dois avouer que les émois et les atermoiements adolescents sont bien mieux traités par l’auteur que par d’autres auteurs bien mieux côtés (on évite les mormoneries d’un Brandon Sanderson par ex)



Après 3 tomes contenant des péripéties parfois dispensables, le tome 4 paru 6 ans après tranche vraiment avec le reste.





Clairement en dessous de Fabrice Colin et de Mathieu Gaborit pour parler Fantasy française, mais pour moi il y avait suffisamment de bons éléments pour ne pas être hostile à l’idée de retenter l’expérience (avec "Elamia" cela commençait bien et puis cela devenait plan-plan, avec "Génésia" c’est l’inverse : plus on avance mieux c’est jusqu’au sad end bien pensé).

Et puis c’était quand même plus plaisant et plus intéressant que bien des cycles de high fantasy anglo-saxons !

Alexandre Malagoli un auteur de Fantasy néoclassique : il fait partie de ces auteurs qui régénèrent le genre en puisant aux sources de la culture populaire, et qui la modernise en lui insufflant une écriture télévisuelle. Ici il ne parvient par à aller au bout de ses idées (« son œuvre maudite » dixit l’auteur lui-même), et quelque part c’est bien dommage.
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L'Archipel de la Lyre, tome 2 : Le Magicien..

Tout comme le tome 1, le tome reste très facile et agréable à lire. L’histoire est bien ficelée, il y a de nombreux rebondissements. Shayôle, qui retrouve ses parents, va devoir affronter un certain nombre de choses qu’elle avait fui plutôt que de les régler ; un personnage mystérieux, visiblement un mage, vêtu de noir et de gris et qui se déplace en planant au dessus du sol, semble bien inquiétant ; Zakarill doit faire un certain nombre de choix…



Bref, nos héros sont confrontés à des choses que nous avons tous à traverser, de ci, de là. Et cela les rend non seulement attachants mais également proches.



Pour ne rien spoiler, je n’en dirai pas davantage. Mais l’intelligence de cette histoire et de ce livre est de ne pas se contenter de clichés, mais d’habiles retournements de situation nous rappellent que l’on ne peut pas forcément juger au premier coup d’œil… ce qui est toujours un utile rappel !



Bref, comme pour le tome 1, ma recommandation est de ne pas hésiter à vous procurer ce livre, vous y trouverez une histoire divertissante, bien construite et qui amène à la réflexion – bon, ce n’est pas un traité de philosophie, hein, quand même !
Lien : https://ogrimoire.com/2017/1..
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L'Archipel de la Lyre, tome 1 : Les Chevali..

Alexandre Malagoli s’était déjà fait un nom comme auteur de fantasy adulte avec une très sympathique série, La pierre de Tu-Hadj – parue entre 1999 et 2002 chez Mnémos -, quand il a publié cette série en littérature jeunesse.



L’intrigue est relativement simple, dans ce premier tome : les deux adolescents, le Semeur et le minotaure, sont tous les deux, pour des raisons différentes, en butte à l’hostilité de leurs proches. Aram, parce que son arbre n’a pas poussé, et qu’il est le seul de la tribu à ne pas avoir de lion-compagnon. Zakarill, parce que, contrairement aux autres minotaures, il préfère apprivoiser les autres animaux plutôt que de les tuer pour les manger…



Une fois qu’ils se sont trouvés, ces deux personnages vont découvrir la diversité du monde. Ils se font des amis, mais aussi des ennemis. Et Aram, pour sa part, n’est pas indifférent au charme de Nyrae, moniale du temple d’Ama…



Bon, c’est de la littérature jeunesse, donc l’intrigue psychologique reste raisonnablement complexe. Mis à part un rebondissement bienvenu à la fin du livre, il n’y a pas de personnage trop manipulateur. Mais c’est bien écrit, bien fichu, très plaisant. A la fin du premier tome de la série, on a hâte de savoir ce qui se passe après.



Bref, un bon livre, à mettre entre toutes les mains… même celles de vos ados !
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La Pierre de Tu-Hadj, tome 1 et 2 : Le Sang..

Le premier tome déroute un peu. Il fait appel à beaucoup d'histoires, de contes, de mythes voir de religions différentes et on a un peu de mal à trouver le fil conducteur de l'aventure de Wilf.Le mieux est donc de se laisser porter par l'histoire qui en mélange également plusieurs en même temps, en espérant que la suite permettra de s'y retrouver.

L'histoire en somme est classique. Il s'agit d'un pauvre orphelin pris en charge par un maitre (assassin dans ce cas) et qui va se découvrir le héros d'une prophétie. Cette prophétie va l'entrainer dans toute une série d'aventures au goût de parcourt initiatique.



La lecture est agréable avec un niveau de détail qui enrichit le récit.

Le deuxième tome est déjà sur l'étagère, allons donc voir ce que deviennent Wilf et ses compagnons.



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La Pierre de Tu-Hadj, tome 1 et 2 : Le Sang..

Un auteur français que je découvre avec plaisir. Une histoire qui semble commencer comme tant d'autres, mais qui prend son propre chemin très vite, contournant avec brio et imagination les codes de la fantasy; tant au niveau du récit que des personnages et des cultures, l'auteur nous emmène en voyage dans un univers très personnel, empreint de cultures slave et oriental qui se marient magnifiquement bien avec les races rencontrées dans la fantasy (je tire ma révérence pour le peuple des Trollesques), bouleversant ainsi notre vision et nos idées préconçues, créant un monde original à partir de matériau que nous pensions tous connaitre. L'auteur est également original dans son récit car il prend plaisir à articuler son histoire dans une voie que nous ne soupçonnons pas; ainsi ce voyage initiatique prend une forme inattendue( surtout dans la relation maître/élève) avec un retournement de situation révélé très tôt dans l'intrigue. Ainsi s'ouvre énormément d'interrogations et d'incertitudes quant à la suite des aventures du héros, auquel on s'accroche définitivement. Les personnages sont fouillés et peu nombreux, même s'il est parfois difficile de suivre certains périples; heureusement qu'une carte est fournie. D'ailleurs les décors et différentes cultures sont tout aussi fouillées que les personnages permettant ainsi au lecteur une véritable immersion dans cet univers.
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Genesia - Les Chroniques Pourpres, tome 2 :..

Sans être très subtil ni original, SORCELAME constituait un divertissement de fantasy « young adult » plutôt plaisant. La suite reprend où le premier tome s’achevait mais sans parvenir à susciter le même enthousiasme (relatif). Nous sommes dans une intrigue balisée, très « old school » et jeu de rôle, avec sa petite compagnie de héros (l’élu d’une prophétie, un Troll, un magicien, une princesse,…) en route vers la ville de tous les vices, non pas Las Vegas mais bien Farnesa où chacun doit accomplir une tâche bien précise. A cela s’ajoute le classique réveil de la grande sorcière maléfique, les manipulations politiques, la révolte du camp du « bien » républicain contre les Rois, les chefs religieux mal intentionnés, l’épée magique, etc. Nous avons même quelques protagonistes tout droits tirés d’un antique « livre dont vous êtes le héros » à la manière des Templiers du Chaos ! Ne manque que les jets de dés !

L’ensemble avance donc de manière très linéaire, en laissant quelques interrogations en suspens pour maintenir l’intérêt (avec surtout un mystère sur l’identité de l’élu ici dénommé Ost-Hedan), au gré des pérégrinations des personnages qui se posent l’une ou l’autre questions vaguement philosophiques que l’on pourrait résumer par « La fin justifie-t’elle les moyens » ? » ou « tuer les méchants c’est pas vraiment mal, non ? ». Rendez-vous à l’examen de philo, vous avez deux heures.

Bref, LA SEPTIEME ETOILE peine à intéresser le lecteur même si on reste objectivement dans la « moyenne ». Le style est classique, pour ne pas dire facile, le vocabulaire pas toujours recherché (le monde est à peine esquissé), les dialogues sans grand intérêt, les péripéties attendues,…beaucoup de bémols mais le roman est, heureusement, court et raisonnablement rythmé. Un public adolescent peu exigeant et féru de jeux de rôle pourra probablement y trouver son compte mais, pour la majorité des lecteurs, l’ensemble risque d’être peu engageant. Bien évidemment, ne chargeons pas trop la mule, « il y a pire » et le roman se lit sans vrai déplaisir. Hélas, ce qui pouvait passer à une époque où le genre devait de contenter de quelques parutions par an et que l’amateur désespérait d’obtenir sa ration de High Fantasy parait anachronique aujourd’hui. Alors que le nombre effarant de sorties dans le domaine de la « grosse Fantasy épique avec prophéties et combats qui plaisent aux ados », ne cesse d’augmenter se contenter d’un bouquin juste « moyen » est-il raisonnable ? Surtout qu’il faudrait, pour connaitre la fin de l’histoire, se farcir encore un tome et qu’à l’issue de ce deuxième volet rien ne motive vraiment à poursuivre la saga…On en restera donc là pour ces « Chroniques pourpres » bien décevantes.


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La Pierre de Tu-Hadj, tome 3 et 4 : Celle-q..

La suite des aventures de Wilf qui ne manque pas d'originalité. Alexandre Malagoli, en effet, nous propose toujours plus de surprises dans son récit qui prend des tournures épiques, nous emmenant sur les champs de bataille. récit qui prend également des tournures théologiques puisque interviennent les divinités, présentées ici, une fois n'est pas coutume, comme très originales. Leurs interactions avec les peuples et les cultures sont assez inattendues et intéressantes, l'auteur basant ainsi toute son histoire et tout son potentiel tragique sur l'existence de cette "race" et des révélations qui lui sont liées. Des question d'ordre philosophiques sont abordées de manière sous-jacente, telles que le libre arbitre, le jugement, l'autonomie, la liberté, le destin. Ainsi l'auteur nous propose une réflexion concernant la religion, les religions, ou plus largement sur les croyances, la foi et la place que nous occupons ici bas. Son héros est torturé entre existence propre et objet du destin, et court sans cesse en quête d'âme, d'individualité afin d'accéder enfin au statut d'être humain. L'auteur nous propose une réflexion sur ce que nous sommes, ce à quoi nous aspirons, ce que nous voulons être. Bref un grand moment de fantasy qui dépasse de loin les cadres habituels de la fantasy.... Et c'est FRANCAIS... Merci monsieur Malagoli.
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La Pierre de Tu-Hadj, tome 1 et 2 : Le Sang..

Wilf est un jeune brigand d'une bourgade, dans un monde où la magie a existé, mais devenue taboue et crainte, suite à la folie engendrée.

Son rêve est d'être recruté en tant qu'apprenti par un maître tueur. Cruel-Voit, le plus redouté de tous, est en ville justement, et lorsqu'il décide de poser son dévolu sur Wilf, une nouvelle vie commence pour lui… s'il réussit à survivre à la nuit, car les autres jeunes maraudeurs ne sont pas prêts à laisser passer une aussi belle place aussi facilement.



Voilà le tout premier pas dans l'histoire gigantesque et digne d'une saga qui sera conté dans ces 800 pages riches en événements, rebondissements, aventures, etc.

Il s'agit là d'une grande épopée d'Héroïc-fantasy assez classique, avec un orphelin qui se découvre une hérédité royale, avec des magiciens, déesses et même des dragons (mais j'en dévoile un peu trop, pardon). Cela fonctionne assez bien, on a envie d'avancer dans l'histoire et de savoir ce qu'il arrive aux uns et aux autres, sachant que le suspens est préservé car l'auteur n'hésite pas à trucider celui-ci ou celui-là, même si le personnage était prometteur, même s'il s'agissait d'un personnage attachant. Et c'est en partie ce qui en fait une histoire de qualité finalement, car il conserve une certaine logique à son action : une situation où un héros ne peut pas survivre, clairement, et bien il ne survit pas. C'est tout simple et peut paraître bateau, mais combien d'histoires nous montrent des héros qui s'en sortent à chaque bataille et se font sauver les miches juste parce que l'auteur n'arrive pas à les tuer, même si pour le coup ils deviennent plus forts que des dieux ! Bref, tout ça pour dire qu'on ne connaît pas le sort des uns et des autres à l'avance, ni même où l'histoire nous mène.

Cela étant dit, il y a quand même quelques bémols, le plus important étant cette langueur un peu énervante qui fait traîner le roman et nous oblige parfois à nous accrocher pour continuer.

Certes, on ne le regrette pas, car il y a de très bonnes idées dans ce récit. Mais il est dommage que l'écriture mette parfois trop de temps à nous amener à l'action, au concret, au cœur de l'histoire.

Enfin, quelques personnages manquent un peu d'épaisseur : ils gagneraient à être plus complexes, plus approfondis. Peut-être est-ce une volonté de l'auteur de laisser les personnages secondaires un peu en surface, et de se focaliser sur le personnage principal, même si, finalement, on pourrait en distinguer deux voire trois principaux.

Une dernière petite remarque pour finir, celle d'une accélération de l'histoire parfois trop rapide par rapport à la lenteur avec laquelle elle a été mise en place… mais je pinaille, je sais. Cela dit, au bout de 2 tomes, de 800 pages, de 2 bons mois, je trouve que j'ai bien le droit de pinailler sur ce genre d'histoires, non ?

Mon sentiment est donc partagé, à la fois contente d'avoir découvert cette épopée, et déçue d'y avoir mis autant de temps, de ne pas connaître mieux tel ou tel personnage, d'avoir eu une fin logique, mais plan-plan.

Et c'est bien ces derniers mots qui restent malheureusement en tête lorsqu'on repense à sa lecture : une lecture plan-plan, sans vraiment une déception marquée, une sorte de satisfaction imparfaite, un contentement avec un arrière-goût de "bof, ça aurait pu être super, mais c'est pas mal".

Ceux qui ont des listes de livres à lire à rallonge, ce n'est peut-être pas la peine de s'y attarder, et ceux qui veulent une lecture sur le long-terme, sympathique et sans chichi, pourquoi pas ?

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Le seigneur de cristal

Ce petit livre de fantasy est sympathique, l'idée de départ est vraiment originale et assez bien exploitée par la suite. Le tout se lit facilement, sans perte d'intérêt. Les bonnes idées fourmillent, mais j'ai trouvé que l'auteur ne les avaient pas assez développées. Il y avait facilement de la place pour une centaine de pages supplémentaires pour enrichir le récit qui reste tout de même très valable.
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La Trilogie du Roi Sauvage, tome 1 : Sanctu..

Je reste assez partagée à l'issue de cette lecture...



Il y a du bon c'est certain... mais aussi du moins bon.



Pendant le premier tiers eu livre soyons clair, j'ai passé certains passage à rouler les yeux devant la façon guindé, fausse, artificielle au plus au point dont l'auteur fait agir et parler ses "héros". Clairement son adolescence est loin derrière lui car ils semblent avoir le pouvoir décisionnel d'un caillou et à peu près autant de profondeur qu'une flaque d'eau. Heureusement, cela évolue plus tardivement dans le livre, même si les personnages feminum ont une trop forte tendance à la fois aveugle et l'adoration béate qui me fait sérieusement grincer des dents.

En particulier Rowena, qui à part tomber amoureuse, est remarquablement passive. Laka au moins à son petit rôle d'archiviste. (à oui au passage Rowena signifie la rousse



Jul n'en parlons pas... à part piquer quelques crises de nerfs et semer la pagaille... elle est quasi transparent, presque autant qu'Erak, qui lui au moins à l'excuse d'être censé être placide. Mais bon, à part faire une belle connerie au milieu du livre, il pourrait aussi bien être absent du récit.



A noter que Rowena signifie gloire, et Laka prédiction. Pour le deuxième on peut se demander si ce n'est pas voulu.





Sinon niveau intrigue... on reste dans quelque chose d'assez classique, sympathique mais pas extraordinaire. Un peu brouillon par moment mais des retournements intéressants. Sauf le dernier qui fait un final à la fils-des-brumes ou l'épée de vérité, sauf que ça sonne un peu faux, comme si l'auteur voulait nous emprisonner pour lire la suite.



Suite qu'il n'a d'ailleurs pas encore publié.





Alors mon petit point positif qui m'a vraiment plus c'est le personnages de Ash, et dans une moindre mesure celui de Memnom. Ce sont par moment de parfaits salauds, qu'on soit bien clair. Mais ils ont du caractères, et plus de profondeur que les autres.



Donc... sur la fin j'étais prise dans l'histoire, j'avais vraiment envie de finir, mais le premier tiers a été laborieux et la fin what the f***. Impossible d'avoir une opinion tranchée.



A tester, mais pas de manière urgente.
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Genesia - Les Chroniques Pourpres, tome 3 :..

ce troisième tome n'est pas la fin de la série car il y a un tome 4.



Tome riche en rebondissements de toute sorte et la fin laisse la champ libre pour le tome 4 encore a lire.
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La Pierre de Tu-Hadj, tome 3 et 4 : Celle-q..

Ce deuxième livre est dans la continuité du premier. Il fait appel à tellement d’éléments mythologiques, de symboles religieux ou de références à de nombreux contes que l’histoire (ou plutôt, les histoires) paraît parfois confuse. Donc, pour un bon moment de lecture, même recommandation que pour le tome précédent : ce n’est pas un ouvrage philosophique ou de réflexion ésotérique, alors ne cherchez pas à comprendre ou analyser mais laissez vous porter par l’histoire et l’intrigue qui est crédible et drôlement prenante !



Les questions finissent par trouver réponse et le final, même s’il est prévisible, est amené avec brio.



Les descriptions sont soignées, les caractères des personnages sont cohérents et rendent ceux-ci attachants. J’ai donc passé un excellent moment de lecture.

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La Trilogie du Roi Sauvage, tome 1 : Sanctu..

Si l'intrigue s'annonce ambitieuse et si certains personnages sont loin d'être inintéressants, ce premier tome s'empêtre assez vite dans une succession de faits, de révélations et de rebondissements, tandis que l'univers mis en place multiplie les clichés. Le roman est donc loin de m'avoir convaincue.

Ma critique complète se trouve sur mon blog (lien ci-dessous).


Lien : http://confiserie-des-livres..
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Genesia - Les Chroniques Pourpres, tome 2 :..

Tres bonne suite.

Lecture facile mais personnages attachants.
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Genesia - Les Chroniques pourpres, tome 1 :..

Tres bon début de série.



2 héros, Evan et Caessia, dont on ne sait pas lequel est le vrai héros et lequel est l'instrument des ombres se croisent et finissent par se rencontrer.
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La pierre de Tu-Hadj, tome 1 : Le sang d'Ar..

Un roman de Dark Fantasy avec une sympathique inspiration russe. Je connaissais Naomi Novik et Katherine Arden dans ce style. Ça change de l’habituelle inspiration médiévale européenne et c’est bien de voir de la diversité dans la Fantasy francophone : l’Orient avec Le Prix d’Alaya, la France du XVIIIe siècle avec Haute-École, les îles avec Le Dieu Oiseau, la Scandinavie avec Hurler avec les loups, et même un peu de jungle avec La Main de l’Empereur, etc…



Pour en revenir au Sang d’Arion, j’ai vraiment bien aimé ma lecture. Il se passe toujours quelque chose, et les personnages en prennent plein la poire. Forcément, j’ai apprécié que l’un d’eux, Wilf, soit un enfant qui n’est pas plus épargné que les autres. C’est juste dommage que plus tard, j’apprenne qu’il était plutôt un adolescent qui, en plus, se met à galoper après une belle noble. Depuis le début, je m’imaginais un petit gamin donc ça m’a déstabilisée.



D’ailleurs, pour parler romance, il n’y a pas autant de malaise que dans Le Sceau de Ran, mais c’est allé tellement vite que je me suis demandé si c’était utile au récit, à croire que ça a été mis là vite fait pour remplir le cahier des charges. Plusieurs personnages tombent amoureux comme un cheveu sur la soupe, et toujours en trois actes : un échange de regards, un protagoniste qui cogite, une déclaration (ou des ébats si possible). Je ne cours pas spécialement après la romance (sauf quand je lis de la romance), mais qu’elle soit aussi expéditive, bon. Faudrait équilibrer.



En dehors de ces bémols, j’ai vraiment apprécié ma lecture. C’est de la Dark Fantasy où tout le monde prend sans non plus tomber dans le glauque. J’ai même été surprise par un rebondissement ! Plusieurs thèmes m’ont plu, et je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer entre Wilf et sa formation de maître-tueur, Lucas qui se retrouve dans une lutte de pouvoirs, les rencontres et confrontations avec plusieurs créatures et peuplades. Ça annonce du bon pour la suite !



Je recommande donc ce premier tome dont je n’avais jamais entendu parler et qui mériterait d’être plus connu !
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Genesia - Intégrale

Moi qui m'attendais à une intégrale trilogie, j'ai d'abord été ravie de me rendre compte que ce pavé ne contenait pas 3, mais bien 4 opus et une nouvelle en bonus !

Sauf qu'au final, la nouvelle est bien la seule chose qui ait été sympa à lire.

Et quand je dis sympa, c'est peut être justement parce que c'est une nouvelle. C'est court, les clichés de la fantasy ont déjà été longuement étalés et (non-)développés lorsqu'on y arrive (elle est insérée entre le 2e et 3e livre si je ne m'abuse), et permet de n'avoir plus aucun doute quand à l'identité du seul personnage un tant soit peu intéressant de cet univers.

Les (trop rares) bonnes idées ne sont pas poussées, et si l'on joue au bingo de la fantasy, tout y est : une épée magique qui parle, un plouc qu'on vient chercher dans sa campagne parce qu'il est l'élu, une princesse antagoniste pro de kung-fu , un troubadour magicien qui a un lourd secret (sigh!), des templiers fanatiques, des dieux qui se font la guéguerre de façon peu subtile, les nains et les elfes qui se détestent...

Tous les écueils et "méchants" que les héros peuvent rencontrer finissent par mourir en deux temps trois mouvements (et quelques lignes) sans que l'on n'en parle plus du tout ensuite, ça me rappellerait presque la fin de Nightshade (dont on ne peut difficilement faire plus mauvais), avant qu'un autre surgisse ou prenne la place de celui tombé à peine quelques paragraphes plus haut.

On sent très lourdement les influences de l'auteur, le style du récit avance sans que ce soit l'ambiance qui change, mais bien la direction voulue. On en viendrait presque à imaginer la série Netflix que regardait l'auteur le soir avant de reprendre l'écriture de son bouquin le lendemain.

Nous passerons sur la toute fin avec un cliffhanger qui n'en est pas un, juste histoire de dire que le récit est noir et ne se termine pas bien, v'voyez, mais en réalité on n'y croit pas. Pas un seul instant.
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La Pierre de Tu-Hadj, tome 1 et 2 : Le Sang..

Excellent roman qui parvient sans peine à créer un univers qui lui est propre où la magie est tabou suite à une grande catastrophe créé par des mages, des races diverses et variées possédant chacunes leur histoire et... un héros qui se trouve le centre d'interêt de tout le monde !



Les deux premiers tomes sont vraiment très réussis et de grande qualité, avec en particulier l'apprentissage de maitre-tueur de Wilf, toute la partie avec le csar Nicolae et la trame politique générale du monde.



Mais par la suite, dans le tome trois, ça se gate car le monde si cohérent du début perd de sa substance en prenant une direction "divine" que j'ai trouvé maladroitement traitée, tout comme quelques facilités et incohérences incongrues.



Puis le quatrième tome, qui effectivement fait preuve d'un certain empressement à clore le récit en éliminant des ennemis redoutables de façon plutôt cavalière...



Au final, cela reste un excellent roman, surtout pour un premier essai !!!, mais comme la fin n'est pas au niveau du début, cela ne peut que laisser quelques regrets...

A découvrir tout de même !
Lien : https://www.yfolire.net/sf/c..
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Genesia - Les Chroniques pourpres, tome 1 :..

Evan doit quitter son village afin d'échapper à des religieux magiciens qui semblent en vouloir à sa vie.

La princesse Caessia s'évade du château royal pour échapper à un mariage arrangé.

La route des adolescents de quinze ans n'en fera plus qu'une le jour où des monstres s'attaquent à un village et qu'ils sont les seuls capables de manipuler une épée magique mythique. Leur destin va se confondre avec celui des Anciens Rois afin de contrecarrer la terrible Dernière Prophétesse revenue à la vie pour s'emparer du monde. La quête va commencer, bergère, harpiste magicien, troll intelligent et autres tenant compagnie à nos héros …





Un scénario à la base de très nombreux livres, un orphelin manant, une princesse, une prophétie, une épée magique, des méchants horribles … rien de nouveau, mais certains auteurs talentueux partant sur ces bases sauront tirer sur ces bases des livres agréables, voir excellents, ce qui n'est pas le cas ici à mon avis.

La première chose qui m'a heurté, c'est l'écriture, par moment un peu niaise, un peu comme si l'auteur destinait son livre à de jeunes enfants, ensuite les héros, peu attachants, on dirait des ados immatures, capricieux et sans caractère caricaturaux du XXIème siècle, avec leurs expressions et attitudes, plongés dans un monde médiéval, et l'auteur en rajoute une couche en nommant notre héros porteur d'épée magique "le garnement" !





Un roman de 220 pages qui ne m'a vraiment pas intéressé, les personnages ne sont pas attachants et les développements n'ont aucune originalité. Nous avons le choix entre des milliers de livres avec ce genre de scénario, autant choisir les meilleurs, je regrette d'avoir acheté la série complète en promo …
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La Pierre de Tu-Hadj, tome 1 et 2 : Le Sang..

Ce livre me laisse assez perplexe... C'est un roman de fantasy qui commence comme tant d'autres, mais qui a l'avantage d'être bien écrit. Son plus grand problème, à mon avis, est la façon dont il présente son univers : on ne découvre les différents personnages/races/légendes qu'au moment où elles apparaissent dans l'histoire, quand bien même les personnages étaient au courant de leur existence, on dirait presque qu'il veut nous en montrer le moins possible alors qu'il décrit déjà une certaine quantité de choses. Par contre, un très bon point est qu'il ne rechigne pas à faire mourir ses personnages, et on ne sent que ce n'est pas que pour faire avancer l'histoire, mais aussi par souci de cohérence. Après... il pourrait aussi utiliser un peu moins de Deux ex machina (qui comme par hasard introduisent les nouveaux éléments). Cela reste cependant une belle histoire, et je pense lire la suite, voir comment les personnages évolueront.
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