Grand Corps Malade est l'une de ces personnalités ordinaires au parcours extraordinaire présentées dans le livre « Pause », dans lequel
Alexandre Mars montre l'importance des doutes, des échecs et des peurs dans un parcours réussi.
À découvrir en librairie : https://www.fayard.fr/livre/pause-9782213727028/
Ceux qui échouent souvent sont les "faiseurs". Ce sont ceux qui tentent, qui agissent, qui entreprennent. Tant que tu restes dans les gradins à observer un match et à le commenter, il ne se passera rien pour toi.
N'ayez pas peur de vos rêves, même s'ils vous paraissent trop grands. Il faut les avoir, il faut y croire, il faut en parler autour de vous.
On ne mange pas un bon plat dans une assiette souillée par le précédent repas.
Si tu passes ton temps à ressasser et à te comparer aux autres, tu resteras à tourner en rond dans ton coin. Si tu dépenses tout ton énergie à cacher ce que tu es et à t'inventer une belle histoire publique, à jouer la comédie, à te façonner un personnage, tu n'avanceras pas plus, ton passé te tirera littéralement vers l'arrière.
Ne te laisser pas leurrer par ceux qui clament vivre dans la perfection ! Ils te l'affirmer sur les réseaux sociaux, mais dans les coulisses, sous leur carapace, il y a des taches, des blessures, des failles. Ils savent, ils te mentent et parfois se mentent à eux-mêmes.
Sur les réseaux sociaux, dans ta vie, tu croises beaucoup de façades, beaucoup d'images. Et tu te laisses avoir. Tu te compares avec ces illusions, ces fantômes, et tu ne vois plus que tes propres failles, tes défauts, ce que tu considères comme des déterminismes qui te tirent vers le bas. Forcément, tu ne te sens pas souvent à la hauteur. Par honte, par dépit, tu restes en retrait. Tu baisses les bras.
Rappelle-toi que la vie Instagram n'existe pas. Nous sommes imprégnés d'une culture de comparaisons et de jalousie.
J'ai appris la résilience et j'ai commencé à travailler quand j'ai compris que la réussite appartient à ceux qui travaillent. J'ai bossé et je n'ai plus arrêté. Depuis je travaille comme un chien.
Mais j'avais compris que la réussite ne se mesurait pas au nombre de zéros sur sont compte en banque. Elle est un concept indéfinissable. Elle est Sid Ahmed, le chauffeur de VTC, qui a du succès dans ses affaires et incarne l'image de la réussite au yeux de ses proches, de son entourage, de son quartier.
A côté des Picsou, il y a deux autres catégories de patrons, business leaders ou décideurs.
La première qui est minoritaire existe en réalité depuis très longtemps : c'est celle des activistes du bien social. [...]
La seconde catégorie, la plus importante en nombre, est celle des pragmatiques. Ceux là ont intégré le darwinisme : l'espèce qui survit n'est pas la plus forte mais celle qui sait s'adapter. Ils vont donc partager, donner, pour une raison très basique : ils ont intérêt à la faire. [...] Au fond peu m'importe les motivations de ces patrons pragmatiques. L'égoïsme? Mais nous avons tous un fond d'égoïsme en nous. Le business plan? Il est normal qu'ils mettent tout en oeuvre pour que leurs affaires continuent de prospérer malgré la concurrence. La religion, l'éducation? Soit.
L'essentiel est pour moi qu'ils ont compris que leur rôle économique ne peut plus désormais faire abstraction d'une action sociétale obligatoire afin de nous construire à tous un monde meilleur pour demain. Ils s'adaptent.
J'étais un militant du partage. Mes visites sur le terrain m'ont transformé en activiste. (p.207)