Ils sont là, deux ou trois qui restent, même pendant les grandes vacances ; l'écorché leur tient compagnie dans la salle de sciences naturelles. Par dix fenêtres très étroites et très hautes, on découvre toute une campagne dont le mystère vous serre le coeur. On attend une espèce de fête, une dame, un page, qui ne viennent jamais. Pas une feuille ne remue dans l'après-midi immobile, on se sent perdu, sans explication, sans remède. Peut-être prennent-ils ici le goût dangereux de l'absence de joie.