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Critiques de Alexis Anne-Braun (18)
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Le grand contournement

La ZAD n’a pas résisté aux premiers frimas et accessoirement à la pression des forces de police. Dans cette petite commune de l’Est, dont la plupart des villages ont un nom qui se terminent en « Heim », Héloïse doit se faire une raison, la voie rapide traversera sa propriété et elle devra se résoudre à regarder les voitures passer en se penchant aux fenêtres de son manoir.



Alors que les derniers et plus fidèles combattants s’apprêtent à quitter les lieux, les souvenirs récents ou anciens remontent et l'heure est aux confidences. Car au fond, au cours de ces derniers mois, les échanges sont restés généraux.

Mais qui est Magali, qui sont Félix et Siméon ? Les voix se manifestent pour se dire et par la même occasion refaire ce monde qui s’en va à vau-l’eau.



Ce court roman propose un cadre original, et une réflexion sur nos comportements et l’impasse dans laquelle notre société s’est engagée. Les relations humaines sont mises à mal, faute de dialogue. La faute à qui ? Les réseaux sociaux , la crainte de l’autre , de la différence, l’individualisme ? Un peu tout ça , et c’est ce qui ressort des échanges entre nos zadistes en fin de mission.



Une lecture agréable sur un thème actuel



224 pages Fayard 17 Août 2022

#LeGrandContournement #NetGalleyFrance


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Le grand contournement

Les zadistes purs et durs ne vont certainement pas se reconnaître. Mais le mouvement de contestation et l’implication dans ce mouvement de la ZAD (Zone à défendre) n’est qu’un prétexte, une toile de fond pour ce roman.



Héloïse, accueille dans son château les zadistes, elle est « l’oreille » du groupe. Ce sont des jeunes qui ont rejoint le mouvement pour des raisons différentes. C’est la fin, il va bientôt falloir démonter les tentes et le groupe va quitter le château. Heloïse se retranche dans une pièce, elle est triste, elle s’était attachée à ces jeunes. Magali va la rejoindre, puis d’autres, et ce sera l’occasion de se confier. Les raisons de l’engagement, les non-dits qu’il est temps de dévoiler, les souvenirs de jeunesse puis les raisons d’Heloïse de les avoir accueillis.



Avant la ZAD il y a eu d’autres combats, contre la grossophobie, contre le racisme, contre l’homophobie… Chacun à ses secrets, ses défauts et ils se mettent à nu…



Bref, un roman sur l’engagement, les fêlures et les rêves…



À lire installé(e) sur un matelas dans une tente ou une cabane, avec un vin chaud et un morceau de brioche...



Mon compte Instagram : @la_cath_a_strophes



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Ce qu'il aurait fallu dire

« Dans l'amphithéâtre, Victor regarde ses collègues s'asseoir. Il est envahi par un sentiment de dégoût. Avant même que sa vie ne commence, il a l'impression de l'avoir déjà ratée. Cela ne vient certainement pas des autres, car les autres, on le comprend un jour, doivent toujours être mis hors de cause. Comment il dit ça Wittgenstein ? « Si vous êtes mécontents des autres, alors c'est vous qui devez changer. »



Victor, à peine trentenaire, est un professeur de philosophie parisien qui, poussé par un désir d'être utile, décide d'enseigner une année en lycée. Enfant il a connu la région côtière de Mers et le Tréport dans laquelle il va séjourner. Il n'a pas perdu toutes ses illusions de jeunesse et pense pouvoir faire une différence, même minime, dans la manière dont ses élèves vont appréhender le monde et leur place dans la société.



Tous les déterminismes sociaux ne jouent pourtant pas en faveur de ces adolescents et Victor, qu'il l'accepte ou pas, fait partie d'un système dont ils n'attendent rien. C'est la France des « ronds-points », celle qui souffre, qui est très présente, et bien décrite, dans ce roman. Le parcours de Victor sera mouvementé et il ne parviendra pas à trouver sa place dans cet environnement si différent de celui qu'il a quitté.



Ce que j'ai préféré dans ce roman, ce sont les très belles pages consacrées à la nature, à l'océan et à l'hiver, avec ses pluies incessantes. Les états d'âme de Victor, en revanche, m'ont paru trop envahissants et contradictoires pour être suivis avec beaucoup d'intérêt.



Je remercie les éditions Fayard et NetGalley pour m'avoir permis d'accéder à l'édition numérique de cet ouvrage.

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Ce qu'il aurait fallu dire

Victor, enseignant, est muté dans la Somme, au lycée Friville-Escarbotin. Il va alors s’ensuivre une longue introspection de la part de Victor, qui semble totalement blasé. Il va se livrer, d’un œil des plus critiques, à une analyse acerbe des différences entre Paris et le reste de la France.



Je dois avouer avoir eu beaucoup de mal avec ce roman, n’ayant pas su en apprécier à sa juste valeur les réflexions qui parsèment le texte. Il faut dire que j’ai eu un réel problème avec le protagoniste, que j’ai trouvé totalement déprimant et blasé. Je n’ai pas pu accrocher à son histoire, tant il y avait des moments de flottement dans ses réactions.



Ce qui relève sans aucun doute la qualité de ce roman, ce sont les réflexions pertinentes auxquelles va se livrer l’auteur au travers du regard de Victor. Mais je les ai trouvées bien trop nombreuses, venant ainsi desservir le côté romancé de l’histoire. C’est bien trop contemplatif et il y avait sans doute matière à mieux exploiter le quotidien de ce personnage principal au sein de ce lycée.



La plume de l’auteur est parfaite. D’une grande fluidité, les pages ont défilé. Le style est élégant et le phrasé empli de sonorités. C’est un tout premier roman et il y a un talent sous-jacent évident.



Un roman que j’ai peut-être trouvé trop contemplatif et un protagoniste pour lequel j’ai eu peu de sympathie m’ont empêchée sans aucune doute de m’immerger en totalité dans ce récit. Malgré tout, l’écriture très belle et les réflexions interessantes viennent relever le tout.
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Ce qu'il aurait fallu dire

Ce roman nous fais suivre, Victor, un enseignant muté dans la Somme, au lycée Friville-Escarbotin. Ce personnage est plein de paradoxes, de désirs et de colère et partage avec nous ses réflexion sur le métier de prof et de leur impuissance de changer les trajectoires de jeunes si éloignée de lui...Son regard sur cette France d'en bas où le rêve d'un prof est celui de changer quelque chose et d'établir un devenir ensemble s'épuise sur la distance si compliquée à réduire les inégalités. Pour un premier roman, l’écriture est précise, efficace et musicale. On voudrait, tout comme l’auteur que ce récit permette à tous ses personnages de trouver leur juste place au sein de la société.
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Le grand contournement

Il s’agit du grand contournement autoroutier de la ville de Strasbourg, contesté par un grand nombre de citoyens qui ont décidé, à l’instar de « notre dame des landes », mais avec moins de succès, d’occuper des terrains prévus pour la construction pour l’empêcher en transformant une ZAD « Zone à Aménagement Différé » en une ZAD « Zone A Défendre ». L’histoire démarre à la fin de cette aventure, le soufflé est retombé et une arrière garde militante se remémore les raisons de son action. Héloïse, la châtelaine qui a accueilli les zadistes sur ses terres, Magali, Félix et Siméon racontent leur histoire et leur motivation. On découvre peu à peu leurs personnalités au fil de leurs conversations et l’auteur en profite pour donner son point de vue sur des thèmes de société abordés par les protagonistes. La grande finesse de la narration est un point fort de ce roman.
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Ce qu'il aurait fallu dire

Voilà un premier roman étrange, que j’ai d’abord cru vouloir refermer avant de m’y trouver plongé, sans pouvoir me départir d’une forme de distance de lecture...



Victor est un jeune professeur agrégé de philosophie, né dans une certaine bourgeoisie alsacienne puis passé par la formation classique parisienne. Il prend ses fonctions dans un lycée polyvalent picard, découvrant autant son métier qu’une autre province, celle des ronds-points et des zones commerciales, le temps d’une année scolaire entre observation sociologique méprisante et retour en lui-même - à la recherche des fondements de sa culpabilité ontologique.



Certes, il y a dans ces pages une forme de raillerie parfois facile, atavisme du « parisien » qui, justement, ne l’a été que le temps d’une grande école et fait marche arrière en se débattant entre son histoire au long cours, la fenêtre qui se referme et la personnalité qu’il doit se construire. Alors ce roman dévoile une nouvelle clef : le narrateur n’épargne pas Victor ! Son mépris est d’abord tourné contre lui-même, qui ne parvient pas à s’ouvrir, arpente les villages pour y trouver géographiquement une attache, échange sans s’investir... Victor cherche sa place, celle que le métier d’enseignant ne confère plus : ce roman n’est que miroirs dans lesquels il se projette, nombriliste et caricatural, mais parfois attachant.



Il aurait pu l’être davantage encore, équilibrant l’expression d’une rage - plus personnelle ? plus introspective ? - qui ne fait qu’affleurer et semble donc, à certains chapitres, un peu vaine.
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Ce qu'il aurait fallu dire

Ce qu’il aurait fallu dire est l’expérience tout au long d’une année scolaire d’un trentenaire qui choisit de venir enseigner la philosophie dans une région défavorisée du nord de la France. Le thème est intéressant et l’auteur, lui aussi professeur de philosophie, se base certainement sur son expérience. Il pleut tout le temps dans ce nord, (sauf dans les toutes dernières pages). Les hommes portent des jogging, boivent, chassent, ils travaillent à l’usine ou à Intermarché quand ils ne sont pas chômeurs. Les femmes sont inexistantes et les élèves pas vraiment intéressés par les études mais prédestinés au chômage. Beaucoup de clichés! Pas flatteur pour les habitants des petites villes décrites! Et facile d’accuser la société de tous les maux de la France profonde quand on reste spectateur.

Si j’admets qu’il doit être très difficile d’intéresser des jeunes sans idéal à cette matière je ne pense pas qu’un enseignant aussi déprimant que Victor soit le mieux à même pour leur ouvrir l’esprit. L’enseignement de la philosophie et moi ce n’est déjà pas une belle histoire d’amour mais ce roman ne va pas nous raccorder! En bref je me suis plutôt ennuyée mais ce n’est que le ressenti d’une non-philosophe.

#Cequilauraitfalludire #NetGalleyFrance
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Le grand contournement

Une lecture partagée pour moi.

J'ai beaucoup aimé l'aspect discussion. Nous sommes en compagnie d'Héloïse, une châtelaine du grand-est dont la demeure est menacée par la construction d'une autoroute, lutte pour laquelle elle a créé une ZAD un an auparavant. Le temps d'une journée - la dernière de cette longue bataille (qui s'avère vaine, comme beaucoup) - Héloïse interroge les quelques piliers qui ont partagé son quotidien sur cette année, leurs sentiments, leur passé, leurs états d'âme. Et cette discussion est naturelle, belle, avec de jolies citations. C'est pour cette raison que ce livre m'a touché.

Cependant, je n'ai pas été transcendée par cette lecture au point d'en faire un coup de cœur, peut-être car je n'ai aucun passif militant derrière moi et que je ne me suis pas assez reconnue dans les profils de personnages. Mais une lecture néanmoins intéressante sur l'être humain, ses travers parfois et la sensibilité de chacun.
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Ce qu'il aurait fallu dire

Le bobo donneur de leçon découvre le "réel" et la France périphérique. Il n'est jamais trop tard et cette confrontation est toujours salvatrice. Cela lui permettra sûrement de reconsidérer ses leçons de morale lorsqu'il retournera parmi son entre soi de la bourgeoisie gauchiste urbaine.

Le roman s'inscrit dans une longue traduction du clivage France urbaine France périphérique. J'ai pensé bien sûr aux Lisières. On peut être un peu agacé par sa candeur et son étonnement devant cette France ; l'impression qu'il découvre ce qui est connu déjà pour beaucoup. Mais son propos semble authentique, son introspection réelle. L'écriture est très belle avec beaucoup de formules qui font mouche !

J'ai donc beaucoup aimé ce roman, très mélancolique, les limaces thuyas et éoliennes qui l'obsèdent et font sourire. Un vrai regard artistique, certes un peu condescendant, de ce territoire.

Un écrivain à suivre !

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Ce qu'il aurait fallu dire

Un roman dont le personnage principal, Victor, - ça ne s'invente pas - arrive au lycée de Friville-Escarbotin pour y enseigner la philosophie, plein de clichés, poursuit son année en s'attachant à illustrer chacun de ses clichés, et repart avec les mêmes clichés. Un roman, donc, plein de clichés. Le récit, qui eût pu être celui d'une quête, ou d'un échec, ne l'est pas car, on le comprend progressivement, le personnage ne cherche pas à s'adapter et n'éprouve aucune empathie pour ses élèves mêmes. Au lieu de jouer des contradictions et des paradoxes pour en extraire une forme de beauté énigmatique, le romancier nous offre un texte superficiel et sans profondeur. On lui reconnaîtra une certaine sensibilité qui nous empêche de le condamner, surtout qu'on ne peut que constater sa souffrance - souffrance du bobo qui se revendique comme tel, ce qui est assez habile pour susciter un tant soi peu de compassion mais pas suffisant pour se laisser convaincre.
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Le grand contournement

Près de Strasbourg, dans un petit village d’un millier d’habitants siège une maison de maître où vit Héloïse.

Menaçant de détruire le patrimoine et le paysage, une autoroute de contournement en projet suscite la colère de Magali et de ses compagnons zadistes.

Si improbable que cela puisse paraître, Héloïse accueillera ces résistants prêts à défendre la zone avec toute l’énergie qui les habite.

Se tisseront, au fil du temps, des amitiés. Se dépeindront, page après page, les raisons de leurs choix, la source de toutes les colères et l’aberration politique qui rythme la destruction du monde…



C’est un roman engagé écrit avec un style hors du temps. D’une grande finesse, les phrases cognent au rythme de la lutte pour la ZAD (Zone à défendre).

Un fort alignement se ressent dans chacune d’elles, appuyant leur impact.



Ce roman alarme, éclaire sur les enjeux quant à la transformation malsaine du paysage et sur une politique inadaptée.



La colère revient souvent dans le récit, au travers de personnages abimés mais toujours animés par le combat auquel ils croient.



La conviction et le courage sont palpables, l’auteur a su donner une réelle identité à ceux dont on parle dans les médias et qui, au fond, ne cherchent qu’à amener des solutions collectives.



Il ne s’agit pas d’être pour ou contre les zadistes mais de comprendre leur « pourquoi ». Me concernant, cette mise en lumière m’a permis de m’enrichir et je rejoints fortement l’auteur quant à l’incohérence politique et l’incompétence médiatique qui pensent nous berner indéfiniment!

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Ce qu'il aurait fallu dire

Que dire… Ce livre écrit par un mécréant bobo de la sphère parisienne se retrouvant dans le vrai monde, et le décriant de tant de façons si immondes et infondées qu’elles ne méritent même pas d’être citées. Ce beau pays qu’est la Picardie, racine de tant d’histoire, des gaulois et pas des tarlouzes parisiennes avec un anus aussi écartelé qu’un poteau de corner… La France, ma France est cette campagne et non pas celle que vous croyez connaître. Commencez par arrêter de vous croire supérieur alors que nous savons très bien que la région du Divin Pain-Paté n’est peut être pas la plus intelligente, mais au moins on est pas des pd.



Cordialement,

GIROULE Olivier
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Ce qu'il aurait fallu dire

Sur le papier, ce roman avait tout pour me plaire. Un professeur homosexuel qui a fait toutes ses études à Paris retourne en province après une affectation dans un lycée local.



Malheureusement, l'intrigue s'arrête là. Alexis Anne-Braun décrit bien "la France des ronds points", c'est vrai, mais son regard condescendant de Parisien dédaigneux m'a profondément dérangé. Bien sûr, s'il s'était simplement agi du point de vue du narrateur pour raconter une histoire et remettre en question sa vision de la France rurale, j'aurais marché. Hélas, il n'y a pas d'intrigue, aucune introspection et remise en question du narrateur (auteur ?).



Après le premier tiers, j'ai baissé les bras. Dommage...
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Le grand contournement

Dans la verve de Nicolas Mathieu, nous voilà embarqué dans une ZAD, Zone à Défendre.

Le grand contournement est celui de Strasbourg et ce grand chantier va détruire des forêts, des champs. Un groupe de militants ont décidé de s'installer dans les arbres, dans les champs et vont être accueilli par une étrange châtelaine. Héloïse, vieille châtelaine solitaire qui fume trop, accueille un groupe de zadistes emmenés par l’intraitable Magali.

Nous sommes à la fin de cette aventure et les gendarmes se préparent pour évacuer ce lieu. Avant ce départ, quelques personnages vont se retrouver dans le salon du château :

Magali, Félix et Siméon vont raconter leur histoire et leur motivation. On découvre peu à peu leurs personnalités au fil de leurs conversations.

Un court roman qui nous parle de notre époque, de combats actuels. j'ai été sensible à certains personnages. Cette dernière discussion entre eux va permettre de mieux les cernes, de mieux les connaître et surtout de comprendre ce que cette occupation va leur apporter. Parle très bien de nouvelles formes de militances, de tentations d'actions collectives mais aussi des prises de conscience personnelles. Il parle aussi des villes moyennes et des campagnes françaises. Des portraits sensibles, touchants. Chacun va se découvrir dans cette mise en place de cette occupation, que ce soit Héloïse, la veille châtelaine et qui va partager des rêves avec ces jeunes occupants et déranger son fils, sous préfet (!!) , Magali, qui va trouver une place dans ce groupe alors qu'elle a toujours eu l'impression d'être mise à l'écart, Félix, le collègue de Magali et qui va découvrir enfin l'amour dans cette occupation, Faycal, le compagnon de Magali qui connaît à la perfection la recette du vin chaud.

Ecologie, droits humains, racisme, militance..

Ce livre nous questionne et j'ai apprécié m'asseoir dans un fauteuil, auprès du feu et écouter ces personnages. Même si l'auteur parle de la fin de cette aventure d'occupation et de défaite car les travaux vont avoir lieu et le grand contournement sera fait. Ce texte est tout de même optimiste vis à vis de ces personnages, qui se sont rencontrés, ont partagé des moments et se sont trouvés.

Il faut pratiquement plus de temps et de larmes pour transformer le cœur d’un homme que la gueule d’un paysage. ».

#LeGrandContournement #NetGalleyFrance

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Le grand contournement

Quatre militants racontent leur « ZAD ». Un deuxième roman qui fait l'éloge de la broussaille en littérature.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Le grand contournement

Thème à la mode : les ZAD ce qui signifie zone à défendre. Dans ce récit nous ne sommes pas à la colline du Mormont mais dans la plaine d'Alsace où une autoroute de contournement est prévue. Les zadistes sont rassemblés dans un château où la propriétaire septuagénaire retrouve toute son énergie à côtoyer une jeunesse pleine de revendications et d'idéaux. Mais qui sont ces zadistes ? L'auteur étudie les motivations de ces manifestants (soixante-huitards écologiques !), motivations qui ne sont pas forcément politiques. Chacun est arrivé avec son passé qui explique souvent les prises de position actuelles. Même si le ZAD doit être levé ce qui peut être considéré comme un échec reste néanmoins une expérience qui les aura tous fait grandir. Intéressant mais le fait qu'il n'y ait pas de chapitres m'a un vraiment gênée. GB
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Ce qu'il aurait fallu dire

Victor est nommé professeur de philosophie au lycée de Friville-Escarbotin, dans la Somme.



Parisien d’adoption parce qu’il a réussi à s’extraire de la province dans laquelle il a grandi, il retrouve avec difficulté ce qui constitue un grand nombre de petites villes de France désœuvrées.



J’ai beaucoup aimé ce roman doux-amer. Peut-être parce que je connais bien ce petit coin de France. Peut-être parce que j’aime les livres dans lesquels il ne se passe rien.



A lire dans un PMU face à la mer.
Lien : https://lucioleetfeufollet.c..
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