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3.29/5 (sur 45 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Caudry, Nord , 1968
Biographie :

Alfred Lenglet est commissaire de police et romancier.

Après des études au Prytanée militaire de la Flèche et au lycée militaire d'Aix en Provence, il rentre dans la Police nationale.

Il a été directeur des RG en Saône-et-Loire, directeur de la sécurité publique en Haute-Loire. Commissaire divisionnaire, il est actuellement chef du service de nuit à Lyon.

Passionné d'histoire, il a fait une maîtrise d'histoire sur la police parisienne avant la Première Guerre mondiale. Ce travail avait été dirigé par Jean-Paul Brunet, spécialiste de l'histoire de la préfecture de police de Paris.

Passionné de littérature, il a publié sept romans chez Souny.

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Bande-Annonce de "Tkt ça va le faire" d'Alfred et Nathalie Lenglet


Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Elle privilégiait ces instants passés à observer des témoins ou des suspects. Pour certaines personnes, c'était un dernier moment de liberté. Leur physionomie, leurs paroles et leurs mimiques en disaient souvent plus sur eux que l'audition elle-même.
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Selon lui, si certains bien-pensants mettaient à l'honneur la présomption d'innocence, il fallait au contraire cultiver en permanence la présomption de culpabilité.
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La dégustation réveille trois de nos sens. La vue, tout d'abord. Le vin laisse admirer sa robe, sa fluidité, ses reflets. C'est une première invitation. Puis l'odorat : c'est l'ouverture vers un monde mystérieux, celui des senteurs. Enfin le goût : en fonction des vins, on retrouve des saveurs sucrées, salées, acides ou amères.
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Personne ne respecte l'autorité qu'il n'a pas....La seule chose qu'il a commandée de sa vie, c'est un café. (p. 18)
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On y voit mal, la nuit est tombée, il fait noir dans la pièce. Le dessin avance lentement. Il est rempli de tristesse et de langueur, mais ce n'est pas si mal. Pour continuer discrètement, un drap et une lampe suffiront.
Avec le drap de lit, on peut faire une sorte de tente, s'y cacher et dessiner à la lumière de la lampe torche. Elle fonctionne. Les piles ont été changées il n'y a pas très longtemps. Attention à ne pas se faire remarquer ! Dans le noir, on peut facilement repérer la lumière. Il ne faut pas se faire prendre, c'est bien là l'essentiel.
Alors, le dessin reprend, toujours sombre, malgré le faible rayon de soleil qui, par une lucarne, est venu frapper une poutre du plafond. C'est difficile à rendre cette luminosité si particulière, celle qui, ce matin-là, a éclairé le visage. La silhouette se glisse furtivement dans l'obscurité et tressaille quand le chat détale avec souplesse, le poil hirsute.
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"Le corps avait été photographié, d'abord de loin puis de plus près. Il était recroquevillé sur le rebord d'un trottoir et s'était affaissé sur lui-même, sans doute mort sur le coup. La victime avait reçu une balle de petit calibre en plein visage. L'orifice d'entrée du projectile se situait sous l'oeil gauche d'où s'échappait une coulée de sang mais le visage n'avait pas été déformé."
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Le dessin prend forme. Les idées sont plus claires, c'est donc plus simple, plus rapide. Il faut retrouver les contours, les contrastes, l'ombre, les gestes.
Le crayon noir glisse lentement. Quelques couleurs viennent tout de même préciser le trait. On peut ressentir une forme de menace.
Soudain, de la bave coulent sur la feuille. Heureusement, avec un mouchoir, tout est réparé. Il ne faut plus tirer la langue pour ne rien gâcher. On peut tout de même s'appliquer sans tirer la langue!
Cette fois, le dessin es bien meilleur. Quelqu'un qui connait les lieux pourrait les reconnaitre. Le plus difficile, c'est la silhouette. Un homme ou une femme? On ne le devine pas encore. Le plus important, ce sont les détails. Tiens, justement, en cherchant dans la mémoire, un détail revient. Peut-être est-il important? Le crayon reprend aussitôt sa course, docile.
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Le coup de crayon est enfin plus efficace, les couleurs s'animent, même si le noir domine. C'est normal, c'était la nuit. On reconnait bien la pièce, les meubles, les cadres, la décoration. C'est parfait.
Le plus difficile, c'est de rendre le premier rayon de soleil du matin. Par une lucarne, il a transpercé les ténèbres pour venir frapper la grosse poutre du plafond. Il ne faut pas oublier le chat, troublé dans son sommeil. Il a réussi à fuir par la porte de la cour restée ouverte.
Le dessin se termine.
La silhouette, sombre et menaçante, est encore grossière, mais on la reconnait parfaitement, surtout les cheveux, les vêtements, les bottes.
Léa sera contente. Un peu de bave a coulé. Aussitôt la bouche s'est refermée sur un sourire crispé, mais satisfait.
Maintenant, il faut en parler...
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Il fait froid, les doigts se crispent un peut plus sur le crayon et la feuille. Mais non ! ce n'est pas le froid, c'est la peur qui paralyse la volonté, les mouvements et les souvenirs.
La main est bientôt prise de tremblement incontrôlable. Il faut la poser bien à plat sur la table pour ne pas être gêné.
La mémoire, heureusement, fonctionne bien. Elle retrouve ici et là des détails. Il faut en profiter. Parfois, la langue passe entre les lèvres, mais vite, avant de refaire une bêtise, il faut la rentrer. Et puis surtout il ne faut pas se faire prendre. C'est peut-être dangereux.
En se reculant on peut enfin se faire une idée précise du dessin. On reconnait désormais parfaitement les lieux. Mais une angoisse revient, une forme de terreur indéfinissable.
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Le crayon court sur la feuille banche. Comme elle a été pliée en quatre, la main passe et repasse dessus pour la lisser. Le crayon hésite un peu, griffe le papier. Il faut chercher, retrouver dans la mémoire les formes, les couleurs... C'est vrai, il n'y avait pas de couleurs, ou si peu. C'était la nuit!
Là, c'est bien mieux. Le crayon noir est très utile tellement la scène est sombre. Le dessin reprend, mais le crayon glisse, tombe et la mine se casse. Vite, il faut attraper un taille-crayon, réparer, recommencer.
Ce sera impossible de finir cette fois, il y a trip de travail. Il est important de s'appliquer.
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