Enquêter sans bouger le cul de ma chaise, c’est mon rayon. Je fais ça depuis toujours, c’est d’ailleurs devenu une spécialité de la presse internationale depuis que notre vieux continent a plongé dans cette sombre crise dont on ne ressent encore que les prémices, le pire étant à venir. Qui peut encore se permettre d’envoyer des journalistes sur le terrain ? Qui peut encore financer billets d’avion, chambres d’hôtel et indemnités per diem ? A l’heure de la dématérialisation et des vitesses de transmission de données proches de zéro, qui oserait risquer sa vie sur le terrain alors que l’information est à portée de souris ? C’est déjà assez fou comme ça de penser qu’un journal puisse exister, publier, informer de nos jours…