Citations de Alice Sola (27)
Contrôle ta colère ou elle fera le jeu de ton ennemi.
- Qu'est-ce qui a des étincelles rouges et qui est chaud comme une flamme, mais qui n'est pas du feu.
- Le sang.
Les deux amis dessellèrent leurs montures, avant de les attacher à un arbre. Ils approchèrent du lac pour puiser de l'eau C'est à cet instant qu'un bruissement d'ailes doux comme de la soie attira leur attention. Il n'y avait qu'une seule lueur pâle sur le lac, telle une perle luisant dans la nuit.
Jure-moi que tu ne t'enfermeras pas dans la cruauté si je t'offre mon cœur, et mon serment t'appartient.
Une fois encore, elle tairait son secret à tout le monde.
Odette se demanda si toutes les autres femmes étaient aussi stupides en étant amoureuses, ou si cela tenait à sa nature de cygne.
Au cœur de la cité impériale, entre les paravents, les ombrelles et les coiffes des nobles dames, rôde un murmure, prémisse d’une terreur sans nom.
Et c'était indubitablement l'amour qui avait sauvé le lac des cygnes.
Qu'est-ce qui naît chaque nuit, et meurt à l'aurore ?
L'espoir.
Je crois en toi si fort, que même si tu me chasses un million de fois, je reviendrai toujours. Et je te rappellerai que je serai à jamais sur ton chemin pour t’aider à avancer.
Très jeune, elle avait compris qu'elle ne pouvait pas déroger aux règles qui régissaient la vie d'une femme. Qu'à cela ne tienne ! Elle avait décidé de jouer d'une apparence impeccable pour faire secrètement ce qui lui chantait.
Et ils s'embrassèrent comme si le monde entier pouvait s'écrouler.
Laisse-moi te choisir. Je t'en prie, laisse-moi faire de toi mon univers.
J'avais déjà conscience d'avoir commis une erreur en te quittant. Mais quand je t'ai crue morte, j'ai cru avoir perdu tout ce qu'il y avait de valable dans mon existence.
Rän avait déjà eu de monumentales envies de gifler certaines personnes. Pulsions auxquelles elle succombait la plupart du temps.
Il n'y avait qu'elle.
Il n'y avait toujours eu qu'elle.
(...)
C'était ça : elle l'emplissait tout entier jusqu'à lui ôter l'air qu'il respirait.
Mulan aimait le combat, aimait triompher.
Aimait que les innocents soient en paix et que l'équilibre du monde soit maintenu.
Elle n'aurait jamais dû l'oublier.
— Pourquoi m'as-tu sauvée ? murmura-t-elle, hantée.
Calaf eut un rire sec. Après tout ? Pourquoi s'était-il attendu à ce qu'elle comprenne ?
— Ce qui me tue le plus, Princesse Turandot, c'est que tu arrives à me le demander. Cela aurait dû t'être évident.
La jeune femme tituba vers lui, pâle comme un fantôme. Mais Calaf n'en avait pas fini. Cette question était pour lui la pire de toutes.
— Tu es vive d'esprit, poursuivit-il en la crucifiant de son regard implacable. Tu ne devrais plus depuis longtemps te demander pourquoi je te poursuis même lorsque tu me hais. Pourquoi je sèche tes larmes de mes mains, même si elles sont couvertes du sang que tu as fait couler. Pourquoi je veille sur chacun des souffles qui sortent de tes lèvres !
Rän se mit à trembler et referma les mains sur son cœur.
— Tu.. tu.. ?
— Je crois en toi si fort que même si tu me chasses un million de fois, je reviendrai toujours.
Son corps était un rempart contre le malheur qui tentait de transpercer l'empire.
Ce qu'elle lisait dans les yeux de son frère d'armes, ce qu'elle ressentait dans son cœur, était terrible : on aurait dit qu'ils avaient trouvé la pièce manquante à leurs cœurs, leurs corps et leurs âmes. Ils étaient liés par des années de sacrifices, d'entraide et de confiance.