Le test de Bechdel (ou Bechdel-Wallace), qui apparaît dans la bande dessinée d'Alison Bechdel L’Essentiel des gouines à suivre publiée dans les années 1980, a permis de mettre en avant l’absence ou la faible présence des femmes au pays des fictions.
Redoutablement facile à utiliser, il ne contient que trois critères :
1) II doit y avoir deux femmes nommées dans l’œuvre.
2) Ces femmes parlent ensemble.
3) Elles parlent d'autre chose que d'un homme.
Ce test a donné lieu à de nombreuses variations ces dernières années, dont une que j'aime beaucoup proposée par la scénariste américaine Kelly Sue De Connick : le test de la lampe.
Plus lapidaire encore que le test de Bechdel, la version de De Connick ne contient qu une question : « Peut-on remplacer le personnage féminin par une lampe sans que l'histoire soit modifiée ? »
La formule me fait beaucoup rire; le fait que la réponse soit « oui » dans un certain nombre de productions contemporaines, beaucoup moins.