J’ouvre des yeux ronds en découvrant sa tenue. On dirait une autre personne. Un personnage de fiction, échappé d’un film pour adultes ou d’une bande dessinée libertine. Et pourtant, elle s’est sans doute contentée de piocher cette panoplie dans la collection du propriétaire du manoir … Mais dans la position où je me trouve, dans cette partie étrange que nous jouons, je dois m’avouer intimidée ! Katia est costumée en soubrette, très indécente. Comme moi. Mais elle ne renvoie pas l’image de l’esclave docile que l’on me force à interpréter. Au contraire, elle semble habillée pour commander à tout un harem de soumises en tablier blanc, et surtout les punir pour le bon plaisir du maître !
C’est pire encore que ce que je craignais. Du peu que je puisse voir entre mes jambes, presque sous ma fesse, ce timbre représente une soubrette stylisée dans une position suggestive ! Et si au moins ce symbole douteux pouvait rester caché … Mais à cet emplacement, quiconque me reluquant de manière un peu salace me découvrira marquée comme une soumise !
Je porte une tenue de soubrette coquine, des bas, des talons hauts. J’ai les fesses nues, rougies par une fessée, et je suis humide d’avoir été trop caressée, ou pas assez. Mon maître me demande de lui enlever son caleçon. Je n’ai pas de mal à imaginer la suite … Alors, une gorgée d’alcool ne serait pas de refus.
— Nous avons un accord, énonce-t-il. C’est la dernière fois que je prends la peine de vous le rappeler. Pour tout le week-end, c’est-à-dire jusqu’à votre départ lundi, vous devez vous soumettre à chacune de mes exigences. Quelles qu’elles soient. Sans poser de question, ni manifester de plainte ou de regrets. Pendant ces soixante heures, vous n’avez plus d’amis, plus de famille, plus de cours à potasser. Plus de téléphone ou d’internet. Vous n’êtes plus qu’une petite soubrette dévouée à mon service. Entièrement soumise.
Il se détourne et s’éloigne d’un pas, puis s’arrête, index levé, pour lancer par-dessus son épaule :
— Ne bougez pas.
J’obéis. Je reste les fesses à l’air, jupon relevé, offrant le spectacle de ma nudité au maître du manoir. Il semble malgré tout enclin à en profiter un peu, par ailleurs. Après avoir ramassé son cognac au passage, il va s’asseoir sur le bras d’un des sofas, puis il m’observe en sirotant une gorgée du digestif.
— Nous avons un accord, énonce-t-il. C’est la dernière fois que je prends la peine de vous le rappeler. Pour tout le week-end, c’est-à-dire jusqu’à votre départ lundi, vous devez vous soumettre à chacune de mes exigences. Quelles qu’elles soient. Sans poser de question, ni manifester de plainte ou de regrets. Pendant ces soixante heures, vous n’avez plus d’amis, plus de famille, plus de cours à potasser. Plus de téléphone ou d’internet. Vous n’êtes plus qu’une petite soubrette dévouée à mon service. Entièrement soumise.