Amélia Lobbé

Les études montrent que plus nos valeurs sont importantes pour nous, plus le degré de dissonance est élevé après le comportement problématique, et se manifeste par de l'anxiété.
C'est pourquoi, quand on est obligé de réaliser un travail en contradiction totale avec nos valeurs, cela peut se terminer par un épuisement émotionnel, par une chute de l'estime de soi, par un burn out...

Le jour où j'ai apprivoisé ma peur, j'ai sauté à pieds joints dans l'univers de l'entrepreneuriat, malgré les recommandations familiales et amicales et d'une certaine "raison" qui se voulait sécurisante. Et pourtant, je l'ai fait! Durant huit ans de salariat, j'ai enchaîné des missions dans des entreprises qui se voulaient
"au service des autres", alors qu'elles ne développaient que leurs bénéfices, au travers et au détriment des autres. Puis j'ai eu le désir de créer ma propre manière d'accompagner les personnes.
Je souhaitais apporter de la qualité dans mes accompagne-ments, en mettant l'autre au centre. C'était devenu ma priorité.
Ce désir fut aussi accompagné de nombreuses peurs: peur de démissionner, peur de manquer de clients, peur de réussir aussi, peur de ne pas tenir sur le long terme, peur d'être seule, peur de prendre des décisions... Sans parler des peurs des autres qui s'inquiétaient pour moi et tentaient de me dissuader.
Il faut dire que, sur le papier, j'étais plutôt l'outsider du match.
Une jeune femme de 28 ans célibataire qui vient d'acheter son appartement en y mettant toutes ses économies et qui doit rembourser seule un crédit sur vingt-cinq ans. Alors je me suis posée ces questions: qu'est-ce que je choisirais, je ferais, je penserais, je dirais, si je n'avais pas peur... d'échouer, d'être ridi-cule, de perdre...? Là où la peur m'aurait incitée à l'immobilité, mon cœur m'a incitée à la confiance et au mouvement. Le jour où j'ai apprivoisé ma peur, j'ai écouté la voix du cœur au lieu de celle du mental!

Il est plus constructif de dire à un enfant au moment où il fait une bêtise ou juste après : " je n'aime pas ce que tu as fait ce matin lorsque nous étions dans ce magasin", plutôt que lui dire régulièrement :" tu es menteur , paresseux, capricieux , voleur , violent , gros ou méchant"
En effet,juger la personnalité d'un enfant sur un fait équivaut à le classer dans une catégorie dont il lui sera difficile de s'extraire.

Quand on est un habitué des peurs, on est habitué à cette petite voix qui nous chuchote des messages à l'oreille. Générale-ment, cette voix nous informe que la situation est effrayante, qu'il faut faire attention, et parfois que nous ne sommes pas à la hauteur et pas capables. Mais, un jour, on peut décider de modifier le discours de cette petite voix. Quand on décide :
• de transformer le « je ne peux pas » en « pourquoi pas»,
• de transformer le « je n'y arriverai pas» en «je me laisse la possibilité d'essayer»,
• de transformer le « si tout n'est pas parfait, je ne fais rien» en « fait vaut mieux que rien du tout»,
• de transformer le « je ne vaux rien» en « je le mérite».
Alors, le champ des possibles s'agrandit. C'est tout un univers qui s'offre à nous! C'est fantastique.

L'enfant a le droit de se tromper,nul n'est infaillible. On apprend en essayant et en faisant des erreurs.

Un enfant qui se sent aimé et valorisé par ses parents aura le sentiment d'être une personne importante . Les parents sont les personnes les plus importantes pour un bébé. C'est essentiellement au travers leur regard qu'il construit sa propre image et son rapport au monde extérieur.

L'estime de soi d'un enfant est le fondement d'un certain nombre d'éléments dans sa vie d'enfant et celle d'adulte . Elle est le socle dans sa confiance en lui.

Encourager et féliciter les efforts fournis est aussi important que promouvoir les réussites.