Amélia Roy

Amélie se releva pour regarder son mari dans les yeux. Ses yeux brûlaient d’envie. Il la désirait ! Elle écarta alors les pans de son peignoir pour le laisser voir l’objet de sa convoitise. L’effet fut immédiat et son désir se fit nettement sentir. Le voir au supplice, bouillant d’impatience plaisait énormément à Amélie qui serpenta doucement contre lui et l’embrassa violement. La langue qu’elle immisça dans sa bouche le força à l’ouvrir complètement pour se laisser remplir tout entier de cette femme qui renouait avec son instinct primaire. Naturellement, elle descendit une main jusqu’à son entrejambe pour voir où il en était. Satisfaisant. Elle le caressa délicatement. Juste assez pour exacerber son désir et trop peu pour le satisfaire. Alors, elle se redressa, se débarrassa entièrement de son peignoir, offrant tout son corps à la vue d’Enzo. Elle se sentait forte en voyant le regard admiratif du jeune homme. Son propre désir lui donnait bien du mal à garder son calme face à cet homme qu’elle convoitait depuis des années à sa merci. Mais il fallait d’abord y aller lentement. L’exciter jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. En prenant tout son temps, elle abaissa son bassin vers le pénis dressé de l’homme.

Génie visionnaire pour les uns, auteur de la chute à venir de l’empire Raffaelli pour d’autres, le jeune homme ne manque jamais de faire parler de lui.     Ses scandales amoureux ont également fait couler beaucoup d’encre. On pensera notamment à sa relation avec l’actrice Anna Blend ou aux esclandres provoqués par la découverte de son idylle avec la fille du PDG d’une entreprise concurrente. Selon l’ hebdonews qui avait couvert l’affaire à l’époque, seule l’intervention miraculeuse de la célèbre porte-parole du groupe Raffaelli avait calmé les actionnaires qui avaient alors menacé de tout laisser tomber. En effet, Amélie Dubois, 30 ans, représente la famille Raffaelli depuis bientôt dix ans. Véritable bras droit de son PDG, elle est connue pour sa rigueur et sa fermeté tout en restant très appréciée de ses collaborateurs et du public.

On pourrait croire à une histoire tirée d’un roman. Et pourtant… Le jeune homme de 24 ans bien connu de la presse a une fois de plus surpris son monde en révélant sa relation avec l’une des employées de la célèbre compagnie dont il héritera bientôt. Connu pour ses prises de paroles franches et son manque de diplomatie qui lui valurent plusieurs plaintes judiciaires, Enzo Raffaelli a notamment participé à l’affaire DiLorgio et au procès qui s’ensuivit, provoquant la chute du principal concurrent des Raffaelli. Il gagna également un procès contre le plus grand journal des Etats-Unis qui l’avait accusé en septembre dernier de diffamation à l’encontre de différents chefs d’entreprises en prouvant la véracité de ses propos.

Le regard des journalistes lui brûlait la nuque. Amélie se retrouvait dans une situation extrêmement inconfortable. Son cerveau tournait à plein régime. Elle risqua un regard vers Franck Raffaelli, son patron et apparemment futur beau-père. Il tourna la tête et se mit à siffloter, l’air nullement surpris. C’est donc qu’il savait. Peut-être même était-il l’organisateur de cette mascarade ? Cela faisait plus de dix ans qu’Amélie travaillait pour cette fripouille, et sans avoir la prétention de se considérer comme son amie, elle avait conscience du lien de confiance qui s’était noué entre eux au fil du temps. Il y avait sûrement une raison à tout ça. Et puis… il s’agissait d’Enzo.

Lorsque le membre de Dan entra dans son vagin, Amélie serra les dents en réalisant qu’elle était aussi sèche que la Vallée de la Mort. Ce pénis qu’elle avait chéri et qui lui avait donné tant de plaisir par le passé ressemblait maintenant à une bûche de bois à l’écorce rugueuse que l’on frottait contre son intimité, lui limant les parois vaginales. Dan ne sembla pas s’en rendre compte, ou plutôt ne s’en préoccupa pas, et continua sa besogne. Amélie ne lui demanda pas d’arrêter, se contentant de fermer les yeux et de serrer les dents pour empêcher un gémissement de douleur de s’échapper d’entre ses lèvres.

Elle l’avait connu alors qu’il était encore à l’école primaire. A l’époque, il la voyait comme une adulte accomplie, comme tous les enfants mettaient dans la case « vieux » les personnes qui travaillaient. Amélie était pratiquement sûre qu’Enzo la verrait toujours de cette façon. Ils étaient devenus des quasi-étrangers et en étaient même arrivés à se vouvoyer ces dernières années. Et c’était précisément quand ils avaient commencé à s’éloigner qu’Amélie s’était rendu compte de l’attraction qu’il exerçait sur elle, et qu’il n’avait jamais cessé d’exercer depuis.
   

Ils étaient des dizaines, suspendus aux lèvres de celle devant qui le jeune homme se tenait à genoux. Ils étaient près à transmettre ce moment au pays, non, au monde entier.
    L’homme lui avait chaleureusement pris la main. De l’autre il tenait une bague en or blanc sertie de diamants. Le soleil brillait, les oiseaux chantaient, pas un nuage. Cela ressemblait à un conte de fées pour cette petite employée qui se faisait demander en mariage par l’héritier de la compagnie pour laquelle elle travaillait.
 
 

- Si tu t’étais comportée comme une vraie femme, je n’aurais pas eu besoin d’aller voir ailleurs !
    - Et c’est quoi une vraie femme, Dan ? Une qui gagne moins que toi ? Qui t’attend à la maison tous les soirs pour te faire la fête comme un petit chien ? Qui te vénère au point de te faire passer devant tout le reste ? s’écria Amélie. Je t’avais prévenu dès le départ ! J’aime mon boulot et je le ferai toujours passer en premier parce que j’ai eu énormément de chance de l’avoir.

Ce sourire, Enzo l’avait vu des centaines de fois durant les conférences, le sourire que chacun pouvait interpréter comme ça l’arrangeait. Loin de le calmer, ce sourire le fit bouillir. C’étaient bien des traces de morsures qu’il avait vues sur sa nuque ? Maintenant qu’il regardait mieux, il constatait qu’elle portait également du fond de teint dans le cou, mais qu’il ne cachait pas entièrement des endroits où la peau était plus foncée. Des suçons ? Enzo serra les dents.
   

Après avoir compris qu’il ne quitterait jamais sa femme pour l’épouser, Amélie Dubois aurait alors entrepris de séduire son fils afin d’accéder au titre tant convoité d’épouse du PDG d’un des plus grands groupes du monde et à la fortune qui va avec. De quels stratagèmes a-t-elle usé pour convaincre un jeune héritier d’épouser une petite employée bien plus âgée que lui ? Nous l’ignorons encore mais nous vous tiendrons au courant dès que nous en apprendrons plus.