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4.37/5 (sur 41 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Jeune lycéenne normande, Amélia Varin vient de publier son premier roman sur le harcèlement, Le Gouffre Te Precipite.

Source : http://www.edilivre.com
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Bibliographie de Amélia Varin   (13)Voir plus

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
J’ai toujours pensé qu’un jour tout finirait bien. Qu’un jour, je pourrai finalement tourner la page. J’ai toujours pensé que je pourrais de nouveau sourire. Avec des étoiles dans les yeux. Pourtant, quand je regarde en arrière, je comprends que je n’ai fait que me fourvoyer. J’aurai dû me rendre compte avant que tout ceci n’était qu’illusoire. Un espoir trop grand. La seule question que je me pose à présent n’est pas comment arranger les choses, ou comment enfin être heureuse. Je me demande simplement si je dois sauter du haut de ce toit. Je me demande simplement si ce petit pas qu’il me reste à faire sera salvateur ou juste final. Final. Définitif. Le ciel est d’un bleu perçant aujourd’hui, sans nuages. Belle journée pour mourir. Et malgré cette réjouissante nouvelle, je n’arrive toujours pas à sourire. Pourquoi ? Pourquoi ? Derrière moi, j’entends des gens s’affairer. En bas, ils se préparent aussi. Tant de monde réuni simplement pour éviter qu’une seule personne qu’ils ne connaissent même pas ne meure. Je trouve ça un peu exagéré. Je les vois installer des sortes de matelas sur le sol. Le vent souffle un peu plus fort, me faisant vaciller légèrement. J’aimerais que le vent me donne un coup de pouce. Juste un tout-petit. Juste assez pour mettre fin à mes interrogations.
— Manon ?
Ma mère est venue me rejoindre sur le toit. Dans son ignorance et sa naïveté. C’est tout elle, ça.
— Manon, tu peux descendre, s’il te plaît, qu’on discute tranquillement ?
Je glousse légèrement et pivote pour la voir. Ma mère. Ma maman. Ma si tendre maman qui n’a pas su. Qui n’a pas vu. Ou qui n’a pas voulu voir. Au choix. Je secoue la tête. Non, maman, non, je ne vais pas descendre pour qu’on discute tranquillement.
— Parle. Je t’écoute. Et ce sera déjà bien plus que ce que tu auras fait pour moi. Maman, répliqué-je.
Je vois sa mâchoire se crisper. Elle se demande sûrement ce qu’elle a fait de mal. Ils se le demandent tous. C’est certain.
— Manon, descends. S’il te plaît. Descends.
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Amélia Varin
Elle a failli oublier de prendre sa pierre porte bonheur que sa mère lui a offert il y a quelques jours pour fêter ses notes grandioses. Elle la porte à son cou mais elle lui échappe des mains. Est-ce un signe ? Elle soupire, décidément elle devient paranoïaque et d’ici peu, elle deviendra folle, ça, c’est sûr !
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Quel bruit fait un cœur quand il se brise ? Celui d’un coup ? Celui de la cloche qui sonne la reprise des cours ? Celui du professeur qui hurle pour savoir ce qui se passe ? Ou même celui de Julie jurant que ça ne se finira pas comme ça ? Léa n’entendait plus. A l’intérieur d’elle, tout n’était plus que silence. Silence et vide. Jamais elle n’avait ressenti pareille douleur.
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Je suis une femme brisée. Une femme meurtrie. Une femme violée. Une femme battue. J’ai tous les défauts. Toutes les tares. Et si je pouvais revenir en arrière, je recommencerais. C’est comme si je cherchais les ennuis. Un besoin puissant, insondable. Un besoin irrémédiable, omniprésent. Un drôle de besoin. Celui d’être martyrisée, violée, battue... tuée ? Pour oublier. Tout ça, pour oublier. Oublier qui je suis, ce que j’ai fait. Oublier qui ils sont, ce qu’ils m’ont fait. Oublier, toujours oublier. Tout oublier. Alors pourquoi suis-je encore là ? Je dois me souvenir, me souvenir pour oublier.
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Elle s’appelait Judith. Une jolie fille, un peu pédante, là était son seul tort. Elle aimait sortir, courir dans la forêt. Elle aimait hurler à s’en déchirer les poumons. Elle disait que comme ça, seulement, elle se sentait vivante. Ah, vivante, elle n’y était pas restée longtemps malheureusement... Qui aurait cru qu’elle mourrait à l’âge de seize ans ?
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Boire était sans doute la dernière chose qu’il pouvait encore faire. Alors, il but. Il but tellement que les vigiles durent le porter pour le mettre dehors. Et c’était comme ça tous les jours, tous les jours il buvait. Il buvait jusqu’à oublier qu’il avait bu la veille. Et rebelote !
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Il était parti, comme ça. Pas un baiser d’adieu, rien. Et puis, c’était quoi ce « Je te souhaite beaucoup de bonheur. » ? Il était hors de question qu’elle abandonne. Cet homme, elle l’aimait et elle allait tout faire pour le récupérer.
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C’était impossible, impossible à imaginer. Mais c’est arrivé. Et ça m’a transformée. Je n’étais qu’une gamine qui aimait ses parents, qui rêvait d’avoir un poney et de rencontrer Mickey. Alors quoi ? Qu’est-ce qui a dérapé ?
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Remise, elle se leva et courut aussi vite qu’elle put. Les arbres défilaient à vive allure et, concentrée sur sa musique, Judith ne remarqua pas l’homme en tenue d’Adam qui la fixait du pénis...
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C’était une femme plantureuse à la poitrine généreuse. Elle aimait que les hommes se retournent sur elle dans la rue, elle aimait les regards envieux des femmes. Elle adorait ça, le désir.
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