"Le bruit de l'eau sur les galets" de Amélie Baumann
Le deuil d'une personne, c'est un chemin. On
apprend le manque, le vide, les regrets. Mais
le plus dur, c'est de faire le deuil de ce qu'on
avait imaginé. L'avenir. Les projets
- Vous savez ce qui rend les vacances si merveilleuses, Camille ?
- Le fait... qu'on ne travaille pas ?
- Non, rit la vieille dame. Enfin oui, en partie, mais ce qui rend les vacances vraiment extraordinaires, tellement savoureuses... c'est qu'elles sont limitées.
Le courage c’est d’avoir peur et d’y aller quand même
On a beaucoup montré ces images de Français accueillant les Alliés en libérateurs, les remerciant, les embrassant... Mais ici, on avait trop souffert de leur offensive pour assister à de telles effusions.
On était heureux d'être débarrassés des occupants, bien sûr, mais les bombes alliées avaient quand même rasé nos villes.
Choisissez de voir le beau, et vous vous apercevrez que le laid n'a plus autant d'emprise.
Ma bucket list ridicule, a-t-il dit. Je ne la trouve pas ridicule, moi. Et ce soir, parce que je peux cocher deux nouvelles choses dessus, je regarde l'immensité qui me recouvre sans pleurer. C'est déjà ça.
Je ne pouvais pas passer à côté de ce roman dont le nom de l autrice m étais si familier et je suis ravie, enchantée de l avoir lu, dévore alors que je ne suis pas une aficionado des lectures « feel good ». Voyage en Inde, voyage intérieur, questionnement sur les choix de vie, humour, vivacité du récit, narratrice très attachante, autant d ingrédients plaisants qui font de de cette lecture un moment très agréable. Un roman qui fait du bien « à tous celles et ceux qui cherchent leur chemin » comme l indique la dédicace liminaire.!
Je me sens seule.
Seule dans une foule, c'est déjà moche. Seule dans son couple, c'est encore pire.
Les mots de Mataji tournent encore dans ma tête, longtemps après qu'elle m'a quittée. Accepter, apprendre, avancer. Si Gitu a pu s'en sortir, après ce qu'elle a vécu, je peux le faire aussi. Accepter, apprendre, avancer. Mon leitmotiv à partir de maintenant. Mon nouveau mantra.
Faut pas compter sur les mecs pour les discussions à cœur ouvert. Les mecs, c'est comme le mascara : dès que tu pleures ils se font la malle. Ils sont mignons, ils sont sexy, mais pour discuter, rien ne vaudra jamais une nana.