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Citations de Amélie De Lima (79)


J’avançai vers elle et pris le temps de l’observer quelques secondes. Elle avait quelque chose en elle de séduisant, même lorsqu’elle dormait. Son corps svelte, étendu sur le dos, était immobile. Elle semblait morte dans son sommeil.
Ce fut à ce moment-là que mes bras avancèrent vers sa gorge, comme des aimants. Et je serrai fort, aussi fort que je le pouvais tout en évitant de la laisser crever. Je sentais son pouls diminuer sous mes pouces. Au bord du gouffre, elle ouvrit les paupières et me fixa de ses yeux exorbités, à bout de souffle. Je relâchai la pression et lui laissai la chance de survivre ; son heure n’avait pas encore sonné .
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Je ne cesserai jamais de le répéter : le mal rôde et votre devoir est d’éviter de le laisser entrer, pour votre bien.
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Elle qui avait une vie des plus ordinaires trouvait un certain plaisir à découvrir les secrets de ceux qui l’entouraient. Nadège avait un don pour cela ; elle parvenait à détecter la faille et s’encourageait toujours à découvrir le fin mot de l’histoire.
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Cette jeune fille n’était vraisemblablement pas comme les autres. Elle était loin de celles qu’il avait côtoyées jusqu’à présent.
Sylvie portait un regard différent sur lui. Il n’y avait ni pitié ni compassion dans ses yeux, rien que la pureté d’un moment précieux.
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À l’aube de ses seize ans, il commença ses premiers jeux amoureux. Ce jeune homme silencieux et fort commençait à attirer le regard des jeunes filles en fleur.
Au début, elles l’utilisaient comme une oreille attentive. Il était toujours prêt à leur offrir son épaule comme lieu de consolation, pour cause d’une récente rupture ou d’un amour non réciproque.
Puis, elles en venaient à avoir le béguin pour lui, jusqu’à s’en amouracher.
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Une femme était la cause de ce qu’il lui était arrivé, la première responsable. Sans elle, sans ses conseils néfastes et son manque de scrupules, rien de tout cela n’aurait eu lieu. Sa mère lui demandait ouvertement de se venger. Que justice soit faite, avait-elle rédigé d’une main qu’il devinait hésitante.
Et lui, ne pensait plus qu’à ça. À cette femme qui l’avait séparé de sa mère, de la vie qu’il méritait. Il devait la retrouver pour lui faire payer ce qu’elle avait fait. Le moment était arrivé pour elle d’assumer les conséquences de ses actes.
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Elle était tellement belle ! Il était sûr qu’elle devait sentir bon ; un parfum sucré et fruité, comme une pêche mûre en été. Il aurait tout donné pour être dans ses bras, juste l’espace d’un instant. Puis il se réconforta, pensant que c’était lui qu’elle enlaçait tendrement, là sur la photo.
Elle l’avait aimé, il en était sûr à présent.
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Son désir d’être aimé était tel, qu’il aurait voulu lui hurler de revenir, de revenir le chercher. Il aurait voulu la supplier de le prendre dans ses bras, de l’embrasser sur la joue, rien qu’une fois. Mais il était déjà trop tard, sa tante avait disparu. Elle l’avait abandonné et avait ouvert, sans le savoir, une nouvelle plaie dans son cœur écorché.
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Parfois, la vie est plus compliquée qu’on ne le croit. Mais cela ne veut pas dire qu’elle ne t’aime pas… Elle doit avoir ses raisons, tu sais. Et puis, peut-être qu’elle est venue aujourd’hui, justement pour t’en parler.
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Patrick avait dû se forger un mental d’acier, vivant la plupart du temps reclus dans un monde imaginaire qu’il avait pris soin de tisser. Cela faisait plusieurs années qu’il n’avait reçu aucune visite. Il était malheureusement bien trop grand pour prétendre à l’adoption.
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Elle n’avait pas le droit d’être mère.
Elle n’avait pas le droit d’aimer et d’être aimée. Elle devait souffrir, autant que j’avais souffert durant mes dix-huit années d’existence.
À ce moment, bercé par l’animosité que je percevais en moi, je sus exactement ce que j’allais lui faire. Une mort imminente serait une issue bien trop douce.
Il me fallait frapper plus fort, bien plus fort ; en plein corps.
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L’accouplement avait duré plus de trente-cinq minutes. C’est qu’il était performant, le gaillard. Du haut de mes dix-huit ans, je pensais sincèrement être incapable de tenir aussi longtemps que ce quadragénaire aux cheveux grisonnants.
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Recevoir des menaces de mort chaque semaine ne devait pas être une partie de plaisir. J’aurais tout donné pour voir sa tête lorsqu’elle les ouvrait. Malheureusement, elle habitait trop loin pour que j’aille lui rendre une petite visite de courtoisie. Je n’étais qu’un gosse enfermé dans un foyer perdu dans un village de Picardie.
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Au bord de leur fragilité, j’avançais mes lèvres vers elles et les embrassais délicatement. Puis, langue contre langue, nous nous laissions la liberté d’explorer nos corps, parfois habillés, parfois dénudés.
Si elles ne voulaient pas passer à l’acte, je les incitais à le faire ; si elles restaient campées sur leur position, je descendais ma braguette et avançais leur visage vers mon sexe érigé.
Jamais elles n’osaient se refuser à cette pratique que j’avais moi-même instaurée.
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Je n’avais rien d’un Don Juan, loin de moi l’idée d’y songer, mais j’avais certains atouts que d’autres n’avaient visiblement pas. Je savais écouter, écouter les filles. J’étais l’oreille attentive, conseillère et consolatrice. Elles s’attachaient facilement à moi, comme on s’attache à un animal de compagnie ; un petit bâtard.
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J’avais imaginé toutes sortes de plans pour la faire souffrir, toutes sortes de méthodes coriaces pour la voir me supplier de la laisser tranquille, lisant la peur de crever dans ses yeux. Je n’avais que treize ans, mais cette entrevue avec ma tante m’avait changé à jamais. Ma détermination était telle que je me sentais prêt à utiliser le reste du monde pour arriver à mes fins.
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Enfin, je pourrais lui cracher mon venin au visage ; lui déverser tout mon soûl sans la laisser prononcer le moindre mot. Juste pour vider toute la haine qui courait dans mes veines depuis le jour de mes treize ans ; depuis le jour où ma tante m’avait mis cette lettre entre les mains.
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Elle sentit son pouls s’accélérer lorsqu’il prit son menton dans sa main et se pencha vers elle pour l’embrasser. Son corps s’électrisa ; un frisson la parcourut. Excitation mêlée à la dangerosité des faits. Mais Estelle fut incapable de bouger, et encore moins de l’en dissuader.
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Elle aimait se sentir chouchoutée et n’hésitait pas à user de son charme pour y arriver.
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Consommer était devenu une addiction, cela l’aidait à oublier. C’était bien là son seul plaisir et elle n’était pas prête à s’en priver.
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