Né(e) à : paris , le
21septembre 181
Mort(e) à : Paris , le
31 août 1895
Biographie :
Fille de Charles Menard, d’origine champenoise, et d’Anne Bonne-Portier, créole de Saint-Domingue, Anaïs Menard préluda aux productions qui devaient lui faire une place dans la galerie des poétesses, au milieu des jeux de la première enfance : dans sa huitième année, pour la fête de son père, elle préféra écrire, saisie de sa première inspiration, quelques lignes au lieu d’apprendre la compliment impose par son instituteur.
À dater de cette époque, elle s’occupa sérieusement de poésie et, après avoir épousé, à l’âge de quinze ans, Victor Ségalas1, avocat à la cour royale de Paris, elle fit paraître l’année suivante les Algériennes, sorte d’épopée lyrique sur les campagnes françaises en Afrique, qu’elle renia ensuite, mais qui commença sa célébrité. Dès lors, les journaux ouvrirent à l’envi leurs colonnes à ses productions.
De 1828 à 1837, elle inséra un grand nombre de pièces et quelques nouvelles dans divers périodiques, entre autres le Constitutionnel, la Gazette de France, la Chronique de Paris, le Commerce, l’Estafette, le Cabinet de Lecture, la France littéraire, le Journal des Demoiselles, pièces qui, réunies à quelques morceaux nouveaux, forment le volume de poésies, intitulé les Oiseaux de passage2, qu’elle publia en 1837.
Anaïs Ségalas fut le poète de la bienfaisance, de la charité, de l’amour maternel et des pensées religieuses. On lui doit également des pièces de théâtre ainsi que plusieurs romans.
Son buste en marbre blanc exécuté par Elisa Bloch est conservé au Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Châlons-en-Champagne
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