Nationalité : France
Né(e) à : Oran, Algérie , le 17/07/1931
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Né(e) à : Oran, Algérie , le 17/07/1931
Biographie :
André Benzimra est un philosophe et auteur français de roman policier.
Professeur de philosophie, il amorce sa carrière littéraire en publiant des nouvelles policières dans Mystère magazine, textes en partie réunis dans le recueil "La Mort dans le fossé" en 1976.
Son premier roman policier, "Le Couloir de la mort", prix du roman d'aventures 1961, un récit criminel, doublé d'une étude psychologique, relate l'enquête, menée par un détenu, sur un meurtre accompli dans le quartier des condamnés à mort. Hormis "Cette femme que je hais" (1962), un roman d'espionnage, ses œuvres ultérieures sont des thrillers psychologiques, dont l'un "Et finir en beauté" (1964) a été écrit en collaboration avec sa femme Jacqueline Benzimra.
Il a également publié des études à caractère initiatique sur la franc-maçonnerie et la kabbale. Membre de la Grande Loge de France, il est l’auteur de "Légendes cachées dans la Bible", (2006) et "L’interdiction de l’inceste selon la Kabbale" (2007), tous deux parus chez Arché et d’"Exploration du temple maçonnique à la lumière de la kabbale" (2007) chez Dervy.
+ Voir plusAndré Benzimra est un philosophe et auteur français de roman policier.
Professeur de philosophie, il amorce sa carrière littéraire en publiant des nouvelles policières dans Mystère magazine, textes en partie réunis dans le recueil "La Mort dans le fossé" en 1976.
Son premier roman policier, "Le Couloir de la mort", prix du roman d'aventures 1961, un récit criminel, doublé d'une étude psychologique, relate l'enquête, menée par un détenu, sur un meurtre accompli dans le quartier des condamnés à mort. Hormis "Cette femme que je hais" (1962), un roman d'espionnage, ses œuvres ultérieures sont des thrillers psychologiques, dont l'un "Et finir en beauté" (1964) a été écrit en collaboration avec sa femme Jacqueline Benzimra.
Il a également publié des études à caractère initiatique sur la franc-maçonnerie et la kabbale. Membre de la Grande Loge de France, il est l’auteur de "Légendes cachées dans la Bible", (2006) et "L’interdiction de l’inceste selon la Kabbale" (2007), tous deux parus chez Arché et d’"Exploration du temple maçonnique à la lumière de la kabbale" (2007) chez Dervy.
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Citations et extraits (5)
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Il ouvre la réserve de pharmacie, prend une bande Velpo, la plus large qu’il puisse trouver, l’enroule généreusement sur le crâne du cadavre. Le pansement descend fort bas, presque jusqu’à la base du nez. Lherbier s’arrête à considérer son œuvre. Le visage de l’homme est-il encore reconnaissable ? Certes et, bien que les yeux soient entièrement dissimulés, le nez en bec d’aigle, les lèvres charnues dessinent encore un profil trop peu anonyme. Lherbier jette un coup d’œil sur le malade qui dort un peu plus loin, le crâne et le front semblablement emmitouflés. Impossible de confondre les deux hommes. On peut seulement espérer que personne à la clinique ne s’apercevra de la substitution, d’autant qu’avec les départs en vacances une bonne partie du personnel infirmier a été renouvelée. Mais lorsque la famille de Merlin va venir à la clinique ? Et il est à penser qu’elle accourra dès cet après-midi ! Et les flics par-dessus le marché ?
L’opération n’est pas facile. Les mâchoires de l’inconnu ne se laissent pas écarter. Le malheureux serre farouchement les dents et c’est une misère que de maltraiter ainsi une dépouille : il faut un bistouri dont Lherbier se sert comme d’un levier. Enfin, le cadavre consent à ouvrir sa bouche. LE tuyau se met en place, docilement le pauvre gisant referme sur lui l’étau de ses dents. Et désormais, ce sera la croix et la bannière pour déloger ce tuyau.
« Voilà, se dit-il, c’est à la limite du vraisemblable pour quelqu’un qui est censé avoir été opéré du sommet de la tête. » Le résultat est loin d’être satisfaisant. « Il me faut de la chance, constate-t-il, beaucoup de chance. » Et ces mots sonnent dans a tête comme une prière, une prière destinée à conjurer une pensée qu’il se refuse à admettre et qui cependant grandit en lui. « Ce que je fais est complètement dingue. Cela ne peut pas marcher. »
Lherbier fait descendre un peu le pansement sur le visage du cadavre.
Trop tard, Lherbier. Désormais, il faut aller de l’avant. Bien. Le tuyau, à présent. Il place une bonne partie de ses espoirs dans le tuyau.
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