AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.25/5 (sur 8 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Lausanne , le 16/08/1888
Mort(e) à : Lausanne , le 18/10/1959
Biographie :

André Bonnard est un enseignant, helléniste, traducteur et écrivain vaudois.

Il est Issu d’une famille de la bourgeoisie intellectuelle protestante de Lausanne. Après des études de lettres à l'Université de Lausanne, qu’il complète à la Sorbonne à Paris, il enseigne à Mulhouse de 1910 à 1915, puis à Rolle et à Lausanne.

Nommé professeur à la Faculté des lettres de l’Université de Lausanne en 1928 sans avoir passé de doctorat, il occupe la chaire de langue et littérature grecques jusqu’en 1957. Il est doyen de 1932 à 1934 et de 1942 à 1944.

En 1928, il publie "Le Prométhée" d'Eschyle. En 1938, des étudiants créent sa version de l'"Antigone" de Sophocle. En 1942, publication d'"Iphigénie à Aulis". Deux ans plus tard, Mermod fait paraître "Les dieux de la Grèce" et l'année suivante "Socrate selon Platon". En 1946, André Bonnard donne sa version d'"Œdipe-Roi" de Sophocle.

Frappé par les horreurs de la Guerre de 14-18, il devint pacifiste et, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, admira les succès de l’Armée rouge. Dès lors, il vit dans la Russie stalinienne la réalisation de ses idéaux humanistes et pacifistes. Son éloge de la littérature soviétique (1948) le rendit suspect aux autorités fédérales ; il fut surveillé par la police durant de longues années.

En 1949, il fut élu président du Mouvement suisse des partisans de la paix (pro-soviétique) et membre du Conseil mondial de la paix. Cette même année, il publie "La tragédie et l’homme", à La Baconnière. En 1952, parait sa version d’"Agamemnon" d’Eschyle.

Arrêté lorsqu’il se rendait au Congrès de Berlin en 1952, il fut accusé de trahison. Son procès eut lieu en 1954 et se solda par une peine légère: quinze jours avec sursis. Il fut la victime la plus médiatisée de la Guerre froide en Suisse romande. En 1955, il reçut à Vienne le Prix Staline de la paix.

En 1957 paraît le deuxième tome de "Civilisation grecque" ; la même année, il prend sa retraite. Le troisième tome de "Civilisation grecque" paraît quelques jours avant sa mort.
+ Voir plus
Source : http://www.lecourrier.ch/ et http://users.tellas.gr
Ajouter des informations
Bibliographie de André Bonnard   (11)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Je vais essayer de présenter quelques exemples de science alexandrine. D'abord l'astronomie, la première de toutes les sciences humaines, parce que la plus nécessaire au paysan et au marin, née chez les Grecs, peuple de marins et de paysans.
Mais il faut reprendre les choses d'un peu plus loin. Dès les origines de la pensée grecque, dès Thalès de Milet et l'école ionienne, les savants grecs ont cherché à expliquer les phénomènes célestes. Avant eux sans doute les Babyloniens avaient observé le ciel et établi le tableau des cinq planètes — Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne — et celui des principales constellations. Les Babyloniens étaient d'excellents observateurs. Ils avaient accumulé pendant des siècles d'innombrables faits. Les savants alexandrins, grâce au contact établi par Alexandre entre le monde grec et la Chaldée, profitèrent de ces observations. Cependant les historiens modernes de la science admettent que l'astronomie babylonienne constituait plutôt une somme de constatations qu'une véritable science, qu'une explication ou tentative d'explication des apparences, de ce qu'on appelle en grec " phénomènes ". On peut arriver à connaître assez bien la marche d'une planète avec ses stations et ses reculs sur la voûte céleste, à prévoir même cette marche, sans être capable ou sans même éprouver le besoin d'en donner la raison. Dès ses origines au contraire l'astronomie grecque se distingue par sa recherche d'une explication des phénomènes.
Les explications dès le début abondent. Elles sont fausses, bien entendu, mais elle ne sont pas absurdes. Surtout elles se gardent de faire intervenir le surnaturel.

Tome III, Chapitre XII.
Commenter  J’apprécie          170
Il n’y a rien à craindre des dieux. Il n’y a rien à craindre de la mort. On peut supporter la douleur. On peut atteindre le bonheur. (Épicure)
Commenter  J’apprécie          10
Brave autant qu'Achille,la bravoure d'Hector est cependant d'une tout autre qualité .Non bravoure de nature, mais de raison.Courage conquis sur sa propre nature , discipline qu'il s'est imposée.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de André Bonnard (23)Voir plus

Quiz Voir plus

Portraits d'écrivains par des peintres

Bien avant de devenir Premier peintre du roi, et de réaliser les décors de la galerie des Glaces à Versailles, Charles Le Brun fut élève de Simon Vouet. De quel tragédien fit-il le portrait en 1642 ?

Corneille
Desmarets de Saint-Sorlin
Molière
Racine

12 questions
48 lecteurs ont répondu
Thèmes : portraits d'écrivains , Peinture française , peinture anglaiseCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}