J'ai cru en Dieu, d'une foi bien vive, quoique traversée de doutes, jusque vers dix-huit ans. Puis j'ai perdu la foi, et ce fut comme une libération: tout devenait plus simple, plus léger, plus ouvert, plus fort! C'était comme si je sortais de l'enfance ... comme si j'entrais enfin dans le monde réel, celui des adultes, celui de l'action, celui de la vérité sans pardon et sans Providence. Quelle liberté! Quelle responsabilité! Quelle jubilation! Oui, j'ai le sentiment de vivre mieux -plus lucidement, plus librement, plus intensément- depuis que je suis athée.