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Citation de Aunryz


Le soir, il fallait endormir la petite Irène, qui était toujours inquiète d'on ne savait quoi.
Amélie chantait, mais Irène exigeait des histoires. Amélie, après avoir épuisé ses souvenirs de contes de fées, en vint à parler de Pierre Cervier.
C'était un voyageur, disait Amélie, et il avait parcouru le Mexique, l'Abyssinie et la Chine. Pourquoi ces pays plutôt que d'autres, on l'ignorait.
Cet homme cherchait quelque chose dans ces pays. Amélie croyait pouvoir affirmer qu'il s'agissait de mines. Des mines de quoi ? Pas de l'or, ni de l'argent, ni du plomb. Ça devait être plutôt du pétrole.
Mais Pierre Cervier se moquait du pétrole, car il aimait surtout marcher à travers ces contrées lointaines et connaître les habitants, les arbres, les fleuves.
Oui, il marchait toujours sous les forêts, et dans les savanes où la chaleur est écrasante.
Parfois il s'arrêtait à l'ombre d'une cabane. Que faisait-il quand il s'arrêtait ? Il écoutait le bruit du vent à travers les paillotes, les chants d'une maman qui berçait un bébé, ou bien les proverbes d'un vieux sauvage aux yeux de feu. Puis il reprenait sa marche.
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