Nationalité : France
Né(e) à : Marange-Silvange, Moselle , le 25/07/1954
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Né(e) à : Marange-Silvange, Moselle , le 25/07/1954
Biographie :
André Faber est un dessinateur, journaliste et écrivain français.
Il a notamment publié des dessins éditoriaux ou politiques dans des journaux comme Le Monde, Courrier international, Le Jeudi (lb) (Luxembourg), Les Dernières Nouvelles d'Alsace.
De 1988 à 1994, il travaille comme journaliste-infographiste au Républicain lorrain, quotidien régional de Metz. Choisissant le statut d'indépendant, il collabore ensuite à de multiples publications de presse et d'édition.
André Faber s'exprime dans un style très personnel, géométrique et minimaliste. Il a créé « M. l'homme », personnage emblématique par lequel il questionne la société et l'actualité.
1980 "Le Mystère de la cathédrale"
1994 "Le Voyage de Souris bleue à Metz"
1999 "M. Lhomme"
2000 "Les Bonshommes Leçon 1"
2013 "Le Chat sourit à Metz"
2014 "Fensch, Les Haut-fourneaux ne repoussent pas"
2014 "Tous les Grands-pères sont poilus"
+ Voir plusAndré Faber est un dessinateur, journaliste et écrivain français.
Il a notamment publié des dessins éditoriaux ou politiques dans des journaux comme Le Monde, Courrier international, Le Jeudi (lb) (Luxembourg), Les Dernières Nouvelles d'Alsace.
De 1988 à 1994, il travaille comme journaliste-infographiste au Républicain lorrain, quotidien régional de Metz. Choisissant le statut d'indépendant, il collabore ensuite à de multiples publications de presse et d'édition.
André Faber s'exprime dans un style très personnel, géométrique et minimaliste. Il a créé « M. l'homme », personnage emblématique par lequel il questionne la société et l'actualité.
1980 "Le Mystère de la cathédrale"
1994 "Le Voyage de Souris bleue à Metz"
1999 "M. Lhomme"
2000 "Les Bonshommes Leçon 1"
2013 "Le Chat sourit à Metz"
2014 "Fensch, Les Haut-fourneaux ne repoussent pas"
2014 "Tous les Grands-pères sont poilus"
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Citations et extraits (18)
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C'est le syndrome du gamin qui fait une tâche d'encre. En voulant la gommer il l'étale, finit par faire un trou dans le papier, déchire son cahier et si on ne l'arrête pas, il finira par renverser son pupitre et mettre le feu à l'école.
Florange, dans la vallée de la Fensch, la vallée des anges comme ils disent, mondialement connue pour disparaître, capitale de la fin des haricots, de l'industrie sidérurgique finissante.
Gagner sa vie qu'ils disent. Combien ça coûte déjà ? Huit heures de travail, huit heures de temps libre, huit heures de sommeil. Est-ce que dans le temps libre on compte le temps d'aller aux chiottes, se raser, caresser une femme, se caresser, avaler une cuisse de poulet le dimanche midi avec trois frites et de la mayo, regarder Léon Zitrone à la téloche le quatorze juillet, se laisser pousser le bide, vieillir ? C'est quoi le temps libre ? Le temps n'est pas la liberté. Liberté, mon cul.
Quand je pense que je pourrais être attablé devant un boudin aux pommes avec des frites ou un couscous à la mayonnaise. Me voilà coincé avec deux zigs pas compréhensifs. Et je suis las et c'est dimanche et j'aime pas les garages et j'aime pas les garagistes. Bon ! Pluie du matin n'arrête pas le pèlerin, tant va la cruche à l'eau que nul n'est prophète en son pays.
[Le père : ] - C'est bien de demander le dictionnaire ! Il faut être curieux dans la vie !
[Suzie : ] - Encore deux petites encyclopédies et mes poupées auront un toit !
[Suzie : ] - Encore deux petites encyclopédies et mes poupées auront un toit !
Un instant, le Gros fut tenté de souffler dans un harmonica, sur deux notes. Il était dans ses mondes parallèles. Ses potes étaient pourtant habitués à ses absences. Sans prévenir, comme ça, VOUF, le Gros partait dans ses histoires, il voyait des choses que les autres ne voyaient pas. Il sentait des trucs. Une sorte d'état second dont il s'accommodait assez bien d'ailleurs. (p.32)
[Le père : ]- Voici un mot difficile : pres-ti-di-gi-ta-teur ! Répète après moi !
[Suzie : ] : - Ma-gi-cien !
[Suzie : ] : - Ma-gi-cien !
Il était revenu. A partir de là, le Gros entra dans la légende locale et devint une des attractions louangeoise, au même titre que la station d'essence hors service, le terrain de foot marécageux, l'épicerie de Nicole, Pierrot, ou le monument aux Morts tagué par des petits cons. (p.38)
[à l'hôpital]
Il avait également des visions, des intuitions, un pouvoir étrange dont il ne mesurait pas l'étendue. Il décelait, par exemple, la composition exacte des repas insipides qu'on lui servait. Chose dont les cuisiniers eux-mêmes étaient incapables. (p.34)
Il avait également des visions, des intuitions, un pouvoir étrange dont il ne mesurait pas l'étendue. Il décelait, par exemple, la composition exacte des repas insipides qu'on lui servait. Chose dont les cuisiniers eux-mêmes étaient incapables. (p.34)
- T'es pas bien Claudio, t'es fatigué, c'est l'émotion, on est tous émotionnés, dit le Kader.
- émus, reprit Gégé, le prof.
- émus ou émotionnés, les deux se disent, reprit le Kader. (p.56)
- émus, reprit Gégé, le prof.
- émus ou émotionnés, les deux se disent, reprit le Kader. (p.56)
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