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Bleu de travail ou voyage en culture ouvrière !
Liste créée par fanfanouche24 le 09/07/2014
82 livres.

Me voilà relisant un excellent livre sur la condition ouvrière de Frémontier (lu il y a fort longtemps) : "La vie en bleu"... pour retrouver l'émotion et la vive curiosité de ce texte sociologique, constitué d'interviews d'ouvriers... Une envie provoquée et réactivée par une lecture du moment captivante: "En vieillissant, les hommes pleurent" de Jean-Luc seigle...Ce roman me remémore aussi une enquête passionnante et bouleversante du duo, Karlin, Laîné, avec "Un homme cassé" ...Un ouvrier décide peu avant sa mise à la retraite de casser "sa machine"... son outil de travail... Stupeurs, et incompréhensions chez ses camarades...

De nombreux textes, études ,fictions, ou récits personnels nous ont offert , au fil du temps, des représentations les plus variées et les plus attachantes de la culture ouvrière... méconnue ou trop fréquemment méprisée...

**** [9 juillet 2014-**26 décembre 2020*** 19 juin 2021***1er août 2021**23 octobre 2022

@Soazic BOUCARD @



1. En vieillissant les hommes pleurent
Jean-Luc Seigle
4.07★ (1669)

En cours de lecture, et ce roman me captive !===="9 juillet 1961. Albert Chassaing est ouvrier chez Michelin la nuit et paysan le jour. Il vit avec sa femme Suzanne et son fils cadet, passionné par les livres, dans un petit village d'Auvergne. Ce jour-là, la télévision fait son entrée dans leur maison pour y voir le fils aîné Henri, soldat en Algérie, interviewé dans un reportage sur la guerre. Pour Albert, c'est le monde qui bascule. Réussira-t-il à trouver sa place dans ce monde où tout change ? Roman des silences qui se brisent, En vieillissant les hommes pleurent a reçu le prix RTL-Lire 2012."
2. Les insurrections singulières
Jeanne Benameur
3.75★ (785)

"L'histoire d'un ouvrier, entre France et Brésil. Parcours de lutte et de rébellion, voyage au centre de l'héritage familial, aventure politique intime et histoire d'une rédemption amoureuse, Les Insurrections singulières emboite les pas d'abord incertains d'un fils d'ouvrier en délicatesse avec lui-même. Entre la France qu'on dit profonde et la terre nouvelle du Brésil, sur les traces d'un pionnier oublié de la sidérurgie du XIXe siècle, Jeanne Benameur signe le roman d’une mise au monde."
3. Un homme casse
Daniel Karlin
3.75★ (19)

Fanfanouche24 "Surpris en flagrant délit de sabotage, un vieil ouvrier vient d'être licencié. La direction de l'usine, les cadres, les syndicats, l'unanimité du personnel, et même les voisins approuvent la sanction. Pourtant, qu'est ce qui pousse un homme si proche de la retraite à se séparer de tous, à casser, un beau jour, son existence ? "
4. Martin Eden
Jack London
4.49★ (12118)

"Martin Eden, le chef-d'oeuvre de Jack London passe pour son autobiographie romancée. Il s'en est défendu, disant que Martin n'était pas socialiste mais individualiste et que son histoire avait été écrite en protestation contre la philosophie de Nietzsche. Il y a plus d'une ressemblance entre l'auteur et le héros : ouvrier devenu romancier célèbre, invité dans les salons, amoureux d'une riche jeune fille qui ne le comprend pas, ex-prolétaire ne se reconnaissant pas dans le prolétariat et qui n'aura jamais sa place chez les bourgeois. "
7. Travaux
Georges Navel
4.13★ (196)

"Un des livres les plus beaux inspiré par la condition ouvrière. Travaux, paru au lendemain de la guerre, en 1945, est tout de suite devenu un classique. Les critiques ont comparé Georges Navel à Gorki, à Panaït Istrati, à Eugène Dabit, à Charles-Louis Philippe. Mais Navel fait entendre une voix qui n'appartient qu'à lui. Comme l'a écrit Jean Giono : " Cette patiente recherche du bonheur qui est la nôtre, nous la voyons ici exprimée avec une bonne foi tranquille. "
8. La ville noire
George Sand
3.58★ (128)

Un des plus beaux romans de George Sand, parmi les méconnus.... "Au " Trou-d'Enfer ", les usines de coutellerie et de papeterie usent le prolétariat dans un vacarme assourdissant. Mais un ouvrier habile et intelligent peut espérer quitter la fournaise de la vallée pour gagner la ville haute, là où la bourgeoisie coule des jours plus aisés. C'est le cas d'Etienne Lavoute, dit Sept-Epées, fier travailleur qui rêve de s'accomplir loin de la servitude des hauts fourneaux. Mais il doit composer avec l'amour qu'il porte à Tonine, car la jeune papetière n'a, elle, qu'un désir : soulager la misère des prolétaires. La Ville noire est, en 1860, un des premiers romans du XIXe siècle à situer ses personnages et son intrigue au cœur du monde du travail, un quart de siècle avant Germinal, d'Emile Zola."
9. "Tuta blu" (Bleu de travail)
Tommaso Di Ciàula
4.19★ (51)

"Ce livre n'est pas une étude, une enquête, ni l'exposé d'un intellectuel sur la réalité ouvrière. C'est un témoignage, celui de Tommaso Di Ciaula. Ouvrier lui-même, petit-fils de paysans, il vit et travaille près de Bari (Italie du Sud - mais là ou ici, n'est-ce pas la même histoire ?), enfile tous les jours son bleu, fait ses huit heures, écrit le soir après l'usine, de toutes ses forces, avec la volonté de " donner la parole à des siècles de silence de la classe ouvrière ". Dans " Tuta blu ", Di Ciaula nous livre avec une franchise extraordinaire le quotidien de sa vie : la crasse de l'usine, les gestes du travail, ses rêves, un dimanche qui n'en finit pas, l'abrutissement, un " casse-couilles " de contremaître, l'ennui et la fatigue surtout - les ecchymoses, les plaies, les accidents du travail. Ce que son bleu résume, il le voit du côté du Sud. Un Sud campagnard déjà recroquevillé et meurtri, soumis aux lacérations industrielles, mais qui subsiste en lui, revit et l'assaille de souvenirs..."
11. Antoine Bloyé
Paul Nizan
3.84★ (161)

"Elève consciencieux et intelligent, Antoine Bloyé ira loin. Aussi loin que peut aller, à force de soumission et d'acharnement, le fils d'un ouvrier et d'une femme de ménage. Ce n'est que parvenu au faîte de sa dérisoire ascension sociale qu'Antoine Bloyé constatera à quelles chimères il a sacrifié sa vie. Dans un style dont la sobriété fait toute la puissance, Antoine Bloyé constitue un portrait féroce des m?urs et des conventions de la petite bourgeoisie de la IIIe République."
12. L'escalier de Jack
Jean Cagnard
3.92★ (35)

"« Et vous, que vouliez-vous faire quand vous étiez petit ? Qui rêviez-vous de devenir ? » De moulages en plâtre vendus pour le compte du curé au trafic de métaux transportés dans la carriole maternelle, vous décou­vrez que certaines activités sont rémunératrices. D'autres moins. Dans une ville du nord normand, les usines dessinent de drôles de poèmes dans le ciel, et aliènent les travailleurs tout en nourrissant les familles. Les années 70 fleurissent, vous prenez la route, guitare en bandoulière. De petits boulots en petits boulots, vous éprouvez une affection tout en retenue pour le salaire minimum interprofessionnel de croissance. Gagner plus ? Pas de ça chez vous ! Soudain les livres entrent dans votre vie, et c'est la révélation. Comme si, plutôt que de gravir les échelons, mieux valait dévaler les escaliers."
15. Élise ou la vraie vie
Claire Etcherelli
3.75★ (1286)

Une lecture très ancienne sur le monde ouvrier et l'usine, qui m'avait émue et passionnée...
16. Paris ouvrier : Des sublimes aux camarades
Alain Rustenholz
5.00★ (11)

" Paris, ville ouvrière ? L'expression n'a pas toujours été incongrue : au milieu du XIXe siècle, les prolétaires sont près de 40 % de sa population. Leur domination sociologique - jusqu'au c?ur de la capitale et pas seulement dans ses faubourgs - se double d'une suprématie politique. L'ouvrier tutoie l'histoire et la liberté au long d'une chaîne ininterrompue : les quarante-huitards ont été bercés par les récits des témoins oculaires de la Grande Révolution, les premiers communistes se font raconter la Commune par ses vétérans et les FTP portent sur leur brassard le bonnet phrygien. L'ouvrier a fait Paris comme il en a écrit l'histoire : il l'a - au sens propre - bâtie mais en a aussi, entre Gavroche et Gabinfaçonné "l'atmosphère". Être ouvrier, c'était aller vêtu différemment, parler différemment, aimer différemment... Le parcours commence avec le "sublime", ce type ouvrier du second Empire, forte tête refusant la discipline de l'usine et prêt à en claquer la porte à chaque instant ; il s'achève avec les derniers camarades, membres d'une contre-société globale soudée par ses rites d'appartenance. Il reste des heures glorieuses quelques lieux où l'Histoire s'est emballée, et une moisson d'adresses correspondant à autant de sièges de partis ou de syndicats, de journaux, de coopératives, de domiciles de militants, d'usines... ultimes témoins d'un monde englouti"
17. Rouge dans la brume
Gérard Mordillat
3.73★ (150)

"Carvin, la trentaine, est ouvrier mécanicien dans une usine du Nord. Sa femme Chantal, lasse de la dureté de cette vie, le quitte avec leur fille. Anath est la DRH de l'usine. Quand l'usine est brutalement fermée par des actionnaires américains, la tempête qui se lève unit les destins de Carvin et d'Anath ,C'est dans la lutte pour une nouvelle vie qu'ils vont apprendre à se découvrir."
20. La place
Annie Ernaux
3.69★ (11295)

23. Du plomb dans le cassetin
Jean Bernard-Maugiron
3.44★ (28)

« Je travaille de nuit comme correcteur de presse dans un grand journal régional », écrit Victor. Timide, passionné par son métier, à moins de cinq ans de la retraite, il vit encore avec sa vieille mère. « En fait, quand j'étais petit, je voulais faire conducteur de locomotive quand je serai grand, » avoue-t-il. « Après réflexion, j'avais décidé de faire chef de gare. » Il se retrouve finalement « typo » : un métier moins dangereux, C'est ce qu'il croit ! Mais, à force de positionner des petites lettres, Victor ne finira-t-il pas par péter les plombs ?"
25. Atelier 62
Martine Sonnet
3.66★ (66)

"Mariant la sensibilité la plus fine aux traces documentaires les plus brutes, Martine Sonnet croise mémoire collective et souvenirs familiaux dans un hommage à toute une génération d'ouvriers, celle de son père, artisan campagnard précipité dans la classe ouvrière par son embauche chez Renault à Billancourt dans les années 1950. Aux forges, atelier 62, réputé le plus dur de la Régie, le charron-forgeron-tonnelier normand asservit sa carrure et sa puissance à l'industrie automobile triomphante. L'existence de cet homme et de sa famille au moment clé du basculement d'un monde à l'autre et la restitution d'un temps fort de l'histoire du travail, dans toute sa violence, composent les deux veines du récit"
26. Le journal d'un manoeuvre
Thierry Metz
3.72★ (312)

"C'est que vivre a quelque chose de terriblement élémentaire. Chaque matin l'âme se réveille toute nue, et le travail, la douleur, les gens, l'absence sont debout, bras croisés, à l'attendre avec un dur regard d'exterminateur. Mais chaque soir, quand la fatigue ne l'a pas anesthésié, Thierry Metz note la part respirable des heures qu'il a traversées. Ce que nous pouvions prendre pour un univers de médiocrité banale se trouve être une merveille. Elle ne nous retient pas par la manche comme font les vendeurs forains. Elle parle à mi-voix et l'entende qui veut. Elle dit Qui que tu sois, tes instants ne contiennent rien d'autre, mais ils sont des miracles. " Jean Grosjean.
29. La fabrique du monde
Sophie Van der Linden
3.83★ (652)

"Et je me vois là, dans tout ça. Une petite chinoise de dix-sept ans, une paysanne, partie à l'’usine parce que son grand frère entrait à l’'université. Quantité des plus négligeables, petite abeille laborieuse prise au piège de sa ruche. Enfermée là pour une éternité. Aujourd’hui en Chine. Mei, jeune ouvrière de dix-sept ans vit, dort et travaille dans son usine. Elle rêve aussi."
30. La Nuit où Gérard retourna sa veste
Jacques Lederer
2.83★ (8)

"Est-ce un pêché d'être trop beau quand on mène la lutte des classes ? C'est une faille en tout cas. Le délégué Gérard l'apprendra à ses dépens en se laissant séduire par la sous-directrice des ressources humaines, la non moins sublime Marie-Cécile. Elle le trouve à son goût, cela ne fait aucun doute, le provoque, l'amène à douter de ses convictions, lui fait miroiter la possibilité d'une ascension sociale. Ils vont passer un contrat quelque peu pervers, à partir duquel tout pourrait arriver, jusqu'au moment où, aïe, aïe, aïe, ce qui promettait d'être une rencontre, une vraie, va tourner à la totale déconfiture de Gérard. S'il a sa faille, elle a la sienne, cela fait trop pour deux personnes aussi dissemblables. Il ne lui restera plus qu'à re-retourner sa veste et à revenir chez les siens. Il pourra y méditer tout à loisir sur la vanité de se vouloir irréprochable. Ce roman a pour cadre une grande usine, lieu peu fréquenté par les lettres actuelles. En toile de fond, une galerie de portraits enlevés avec verve montre qu'on peut rafraîchir la thématique littéraire sans tomber dans le roman social, tout en conservant intact le plaisir de la lecture."
32. Vive la Sociale !
Gérard Mordillat
3.88★ (104)

"L'enfance de Gérard Mordillat est digne des romans de Queneau. Sous sa plume généreuse et vivante, il fait revivre, au travers de personnages hauts en couleur, les années 1960 et un quartier, le XXe arrondissement de Paris: un grand-père joueur de cornet dans l'orchestre du cirque Barnum, une grand-mère veuve de guerre qui pose pour des cartes postales, un père ouvrier et communiste, une mère américaine anarchiste, des bandes libres de gamins rebondissant aux quatre coins de Belleville et de Ménilmontant.. . Après le succès de son roman Les vivants et Les morts (Grand Prix RTL-Lire 2005), il était urgent que soit réédité ce récit délectable et tendre de Mordillat."
33. Visages de la littérature prolétarienne contemporaine
Philippe Geneste
4.00★ (8)

"Un ensemble de textes écrits par “ceux d’en bas” de France, d’Angleterre ou d’Allemagne. Des débats, des prises de position, des analyses qui rendent compte de l’actualité vivante d’une littérature souvent tenue dans l’ignorance du grand public."
34. Naissance d'un pont
Maylis de Kerangal
3.47★ (1792)

"Ce livre part d'une ambition à la fois simple et folle : raconter la construction d'un pont suspendu quelque part dans une Californie imaginaire à partir des destins croisés d'une dizaine d'hommes et femmes, tous employés du gigantesque chantier. Un roman-fleuve, « à l'américaine », qui brasse des sensations et des rêves, des paysages et des machines, des plans de carrière et des classes sociales, des corps de métiers et des corps tout court."
36. Histoire de la littérature prolétarienne de langue française
Michel Ragon
4.04★ (41)

"La littérature prolétarienne, ce fut d'abord un mouvement littéraire des années 1920, marqué par l'ambition de décrire la condition du peuple et des travailleurs. Mais au-delà de ce courant, illustré par les noms d'Henry Poulaille, Eugène Dabit, Louis Guilloux, etc., Michel Ragon nous offre un panorama de l'expression populaire dans la littérature - et aussi la chanson - du Moyen Age à nos jours. Chansons de métiers, littérature de colportage, poésie populaire, socialisme romantique : ces continents perdus de notre culture, souvent méprisés, revivent dans ces pages illustrées d'abondantes citations. Adam Billaut, Vadé, Restif de la Bretonne, Jules Michelet, Béranger, Eugène Pottier, plus près de nous Panaït Istrati, Jean Giono, Louis Calaferte ou Bernard Clavel, autant de noms qui reprennent place dans une tradition marquée par des courants, des écoles, des filiations, et aussi des enjeux sociaux et politiques. Publié pour la première fois en 1974, mis à jour lors d'unedeuxième édition douze ans plus tard, ce classique dû à l'auteur des Mouchoirs rouges de Cholet rend hommage à une part injustement marginalisée de notre histoire littéraire."
37. La jungle
Upton Sinclair
4.35★ (966)

Découverte totale en faisant les recherches pour cette thématique ! très envie de lire cet ouvrage...=============" En 1906, la parution de La Jungle provoqua un scandale sans précédent : Upton Sinclair dévoilait l'horreur de la condition ouvrière dans les abattoirs de Chicago aux mains des trusts de la viande. La Jungle fut bientôt traduit en dix-sept langues tandis qu'Upton Sinclair, poursuivi par les menaces et les promesses des cartels mais porté par le mécontentement populaire, était reçu à la Maison-Blanche par le président Theodore Roosevelt. Une enquête fut ordonnée, l'exactitude des critiques de Sinclair confirmée. Une vague de réformes épura les abattoirs et l'industrie alimentaire; elle s'étendit bientôt à la vie économique tout entière. Les révélations d'Upton Sinclair, son habileté à dénoncer la misère ouvrière et l'absence de contrôle sanitaire ne suffisent pas à expliquer le retentissement international de La Jungle. C'est que ce livre a une force d'évocation, une puissance de conviction, un souffle enfin, qui transforment le message humanitaire en épopée. La Jungle est le plus spontané, le plus vigoureux, le plus engagé des romans à thèse. "
40. GB 84
David Peace
4.12★ (127)

"En mars 1984, un plan de restructuration des charbonnages comportant des fermetures de puits et des licenciements déclenche une grève dans les houillères de Grande-Bretagne. Le Syndicat national des mineurs (National Union of Mineworkers), qui est parvenu à faire tomber le gouvernement Heath en 1972, est convaincu d’être en mesure d’imposer une nouvelle fois sa volonté. Mais la Dame de fer ne plie ni ne rompt. Le conflit durera un an et les mineurs seront contraints de reprendre le travail sans avoir obtenu quoi que ce soit. Au fil des mois, le Syndicat des mineurs tente de mobiliser le mouvement syndical et de le convaincre de faire cause commune avec lui tandis que le gouvernement recourt aux artifices juridiques, à la répression policière et aux actions clandestines d’agents provocateurs. La lutte est féroce, chacun des deux adversaires voulant terrasser définitivement l’autre. C’est à travers ses personnages que David Peace nous fait sentir toute l’ampleur et la violence de ce conflit, l’opposition irréductible entre les machinations cyniques d’un conseiller occulte de Margaret Thatcher et le désespoir des mineurs qui ne risquent pas seulement de perdre leur emploi, mais redoutent aussi la disparition d’un mode de vie enraciné dans une longue tradition. Faisant alterner les témoignages de deux grévistes progressivement poussés au désespoir et le récit, semaine après semaine, de la guerre sans merci qui oppose le syndicat au gouvernement, David Peace brosse un tableau chaotique et fascinant de ce conflit social majeur qui fut sans doute le dernier de son espèce et marque l’entrée de la Grande-Bretagne dans l’ère du libéralisme sauvage. « GB 84 n’est pas uniquement une sombre tranche de vie prolétarienne ou le énième portrait de la classe dirigeante corrompue. Chose inhabituelle, il montre les deux camps, et les conflits et les collusions qui existent entre eux. Peace met en scène des gangsters et de mystérieux financiers, des briseurs de grève du syndicat'
41. Moi, Anthony, ouvrier d'aujourd'hui
Anthony
4.00★ (46)

Suggestion de petitsoleil...
42. Nina par hasard
Michèle Lesbre
3.39★ (97)

"Nina est apprentie coiffeuse à Roubaix. Sa mère, Susy, travaille dans une des dernières petites usines textiles du nord de la France. Dans l’'univers clos de ces deux femmes, les hommes ne sont que des passions ravageuses pour la mère, des pères impossibles pour la fille qui, au sortir de l’'adolescence, a sur le monde un regard d’'une singulière lucidité. Avec son premier salaire, Nina a décidé de souhaiter son anniversaire à Susy en l’'emmenant au bord de la mer. C’était sans compter avec Delplat, le patron cynique qui tous les vendredis vient « se faire rafraîchir » au salon de coiffure, sans compter avec Legendre, le contremaître aux comportements sadiques à l'’origine de la grève, sans compter avec l'’accident du travail de Louise, la meilleure amie de Susy, ni avec le naufrage des idéaux et des illusions dans le rude monde des adultes. Pourtant les bonheurs fugaces, les bals du dimanche, la belle solidarité des femmes, et aussi Arnold, l'’ami de Nina (qui lui montre les oiseaux et l’'emmène au théâtre où elle rêve à une autre Nina, celle de La Mouette), laissent ouvertes les portes d'’un ailleurs possible."
43. Mélancolie ouvrière: "Je suis entrée comme apprentie, j'avais alors douze ans..." (Lucie Baud)
Michelle Perrot
3.62★ (100)

Je viens de découvrir et suis très intéressée pour lire ce récit-analyse" =====« Je suis entrée comme apprentie chez MM. Durand frères. J'avais alors douze ans ». Ainsi commence le témoignage de Lucie Baud (1870-1913), ouvrière en soie du Dauphiné, femme rebelle et oubliée, en dépit de grèves mémorables. Une ouvrière méconnue peut-elle être une héroïne ? Michelle Perrot s'efforce de comprendre son itinéraire en renouant les fils d'une histoire pleine de bruits et d'ombres, énigmatique et mélancolique. Mélancolie d'un mouvement ouvrier qui échoue, d'une femme acculée au départ et peut-être au suicide, de l'historienne enfin, confrontée à l'opacité des sources et à l'incertitude des interprétations."
44. L'établi
Robert Linhart
4.33★ (971)

Suggestion de GabySensei..
45. Le laminoir
Jean-Pierre Martin
4.00★ (10)

"."...Evitant le double piège du misérabilisme et de l'angélisme, « Le Laminoir» est une réussite, l'équivalent moderne de « Travaux», le chef-d'oeuvre de Georges Navel, terrassier et apiculteur, ami de Giono. On y voit le jeune Simon « franchir le Rubicon des classes, aller au charbon, partir en franc-tireur sur le front de l'usine ». Martin a mis plus qu'une part de son expérience dans celle du personnage et l'a enrichie avec des traits ramassés au gré des rencontres. «Je me dédoublais tout le temps, attentif à ma tâche et à ce qui se passait autour de moi. Comme pour préserver ce qui, sinon, serait perdu à jamais. Une souffrance, une expression, les reflets d'argent mazouté de l'eau dormante d'un dock. Et il y a des clefs, bien sûr. L'un des établis m'a été inspiré par Serge July. La littérature m'a sauvé, comme elle a pu sauver Bukowski, dont je viens de lire “Factotum”, ou Marc Bernard. J'ai dégobillé ma bouillie idéologique en m'isolant à la campagne. J'avais surtout l'envie de rendre justice à ces visages que personne ne connaît. » « Le Laminoir » est donc une stèle où sont inscrits les noms de Momo le Savateur, Bébert et Roger, Tricard, l'inspecteur Heurtebise, la dame des douches, les figurants d'un combat toujours recommencé, d'un livre formidable." Raphael Sorin.
46. Sortie d'usine
François Bon
3.58★ (140)

"Sortie d'usine : le moment même de la sortie, la débauche, cette bousculade. Mais aussi la sortie définitive : la mort, au quotidien de l'usine, ou l'accident, la mutilation, Ou parce qu'on envoie un jour sa lettre de démission, sur un coup de tête, longtemps retardé : et qu'une fois parti se révèle la peur, que jusque dans les rêves persiste la peur de la machine, de l'usine-maison, de l'enfermement dans un temps figé, déchu..."
48. Le Sabotage
Emile Pouget
4.36★ (29)

"Pour les ouvriers dont le travail est exploité, " saboter ", c'est enrayer la machine de production. Syndicaliste militant et cofondateur de la Confédération générale du travail, Emile Pouget (1860-1931), publie vers 1911-1912 un véritable manuel de résistance. Subversif, méthodique, il expose avec humour la théorie et la pratique du sabotage, du " vas-y-mollo " à la grève du zèle, en passant par toutes les manières de ruiner l'image d'un patron... Car saboter n'implique pas forcément détruire. Étymologiquement, c'est " travailler comme à coup de sabot ", faire du mauvais travail. Si, comme on nous le dit, le travail est une marchandise, alors pour avoir du travail de qualité, il faut que les patrons y mettent le prix : " A mauvaise paye, mauvais travail ! ".
51. La Limousine d'Hautecombe
Jean Rosset
4.36★ (21)

"Enfant de l'Assistance publique, Jean-Noël Hautecombe serait voué, comme tout pupille de l'État de sexe masculin, à la condition de valet de ferme sans une intervention inespérée. Alors qu'il vient d'obtenir son certificat d'études, une fondation philanthropique propose et obtient de relayer l'Assistance pour lui donner accès à l'enseignement secondaire. Un destin hors du commun l'attend, aux rebondissements les plus imprévus…"
52. Bleu de chauffe
Nan Aurousseau
3.38★ (255)

"Mon patron s'appelle Dolto. C'est un petit homme suave d'une quarantaine d'années assez rond à l'extérieur mais géométriquement pourri et sans pitié à l'intérieur. Aidé par trois garçons baraqués, il vient de déménager le coffre-fort de l'entreprise. Le coffre-fort de son entreprise. Et cela de nuit, un mardi, alors qu'il était censé être en vacances. J'ai pris des photos. Le coffre a été embarqué dans une camionnette blanche que j'ai photographiée aussi. Il se croit malin Dolto, mais avec moi il a tout faux, il est tombé sur un os, un os de Mamout. Mamout c'est mon nom, moi je ne descends pas du singe comme je dis toujours. Avec ses lunettes à double foyer Dolto vous regarde toujours par en dessous et quand il vous parle on dirait qu'il vous suce. Mais il s'agit juste d'une impression parce qu'en réalité il est en train de vous enculer et ça, vous ne le sentez pas. Vous avez mal après. Mais après il est trop tard... "
53. Les Gens de peu
Pierre Sansot
3.74★ (66)

"Cet ouvrage ne redouble pas d'autres livres remarquables consacrés à la classe ouvrière, à la pauvreté. Il n'ignore pas, mais il n'a pas pris en considération les lieux, les temps de travail au cours desquels une authentique culture populaire se perpétuait. Il a voulu discerner les traits d'une catégorie sociale d'êtres rapprochés par un certain mélange de modestie et de fierté, et, en particulier, par un goût commun pour des bonheurs simples. De là, des descriptions précises, peut-être savoureuses et originales portant, par exemple, sur les bals du 14 juillet, le bricolage, le camping, les scènes de ménage, l'ivrogne public, les rituels de l'univers domestique, la légende dorée du tour de France. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre."
54. Xenia
Gérard Mordillat
3.62★ (227)

"Xenia a vingt-trois ans, mère célibataire, elle galère comme toutes celles qui sont comme elle. Blandine, sa voisine, la trentaine épanouie, mère d’un grand ado métis, est sa meilleure amie, son unique alliée face aux jours diffi ciles, aux nuits d’orage. Quand Xenia se retrouve sans travail, Blandine réussit à la faire embaucher au supermarché, à ses côtés. Dès lors, l’horizon de Xenia s’éclaircit. Elle trouve l’amour auprès de Gauvain et s’éloigne alors petit à petit de Blandine. Mais un jour tout bascule pour Blandine, menacée de licenciement. C’est alors au tour de Xenia de lui venir en aide. Les deux jeunes femmes vont faire front ensemble malgré les incompréhensions et les malentendus qui s’étaient installés entre elles... Xenia, c’est une histoire d’amitié, de rébellion, de solidarité. Xenia, c’est l’histoire de deux femmes, Thelma et Louise en lutte contre la violence de la société, deux héroïnes portées par les élans du coeur."
55. Le jour où mon père s'est tu
Virginie Linhart
3.64★ (169)

Suggestion de benleb...
56. Le jour où mon père s'est tu
Virginie Linhart
3.64★ (169)

Suggestion de benleb...
57. Volontaires pour l'usine
Virginie Linhart
4.00★ (15)

Suggestion de benleb...
58. Les ventres jaunes
Jean Anglade
3.39★ (94)

"En Auvergne, entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, le monde à la fois dur et attachant des couteliers de Thiers. Les Ventres jaunes sont la fierté de l’'artisanat auvergnat. Ces hommes au savoir-faire unique ont donné à la coutellerie de Thiers sa noblesse et sa renommée internationale. Maurice Pitelet, dit « Tchoucossa », appartient à cette communauté d’'artisans joyeuse et de tendance libertaire. Marié à Hortense, père comblé de trois garçons, il souhaite transmettre le flambeau à l'’un de ses fils. De 1883 à 1911 s’égrènent les années laborieuses de la famille Pitelet avec ses coups d’'éclat, ses drames, ses destinées imprévisibles, au gré de la plume malicieuse de Jean Anglade. Les Ventres jaunes ressuscite les gestes et la grandeur de ces ouvriers qui, « mariés à leur planche, beaucoup plus qu’'à leur femme », ont légué à l’'Auvergne l'’un de ses plus beaux emblèmes : le laguiole."
59. Joseph
Marie-Hélène Lafon
3.78★ (879)

Joseph, ouvrier agricole et sa solitude...
60. Fensch : Les hauts-fourneaux ne repoussent pas
André Faber
4.50★ (12)

Belle suggestion de gaemae...
61. D'un noir d'encre
Christian Hillebrand
4.00★ (3)

ajout le 2 novembre 2015-- "L'air chargé de poussière Pèse plus lourd Que les soucis Deux hommes étroitement liés à l'univers de la mine ont voulu en mots et en images lui rendre les honneurs. Les textes de Christian Hillebrand martèlent un quotidien fait de nuit, de poussière, de bruit où la dureté du travail, la peur permanente du coup du grisou rapprochent néanmoins les hommes dans une solidarité sans faille. Les illustrations de Vitoriano Garcia, ancien mineur, mêlent collages, matières, calligraphies en français et en francique, langue germanique parlée au fond des puits. Leur forte présence graphique apporte toute sa vérité à cette évocation inattendue d'un monde désormais disparu."
62. La Condition ouvrière
Simone Weil
3.81★ (318)

Contribution de Harvard... qui me rappelle vivement une de mes lacunes de lecture...impardonnables, à mes yeux !!!! ____"Je vous propose le temoignage qui a fait date de Simone Weil sur l'expérience d'une intellectuelle en usine "La condition ouvrière " "
63. Le Jour d'avant
Sorj Chalandon
4.26★ (3224)

Ce 16 août 2017... lecture en cours qui me bouleverse.. "« Venge-nous de la mine », avait écrit mon père. Ses derniers mots. Et je le lui ai promis, poings levés au ciel après sa disparition brutale. J'allais venger mon frère, mort en ouvrier. Venger mon père, parti en paysan. Venger ma mère, esseulée à jamais. J'allais punir les Houillères, et tous ces salauds qui n'avaient jamais payé pour leurs crimes."
64. Le Quai de Ouistreham
Florence Aubenas
3.78★ (3426)

Rappel bienvenu d'harvard... ce 31 août 2017
65. Métal amer
Yvon Coquil
4.20★ (11)

27 octobre 2017---Suggestion intéressante de Nodib29
66. Le paradoxe d'Anderson
Pascal Manoukian
4.01★ (435)

Ajout le 16 août 2018 - Lecture en cours ..."Plus rien n'est acquis. Plus rien ne protège. Pas même les diplômes. À 17 ans, Léa ne s'en doute pas encore. À 42 ans, ses parents vont le découvrir. La famille habite dans le nord de l'Oise, où la crise malmène le monde ouvrier. Aline, la mère, travaille dans une fabrique de textile, Christophe, le père, dans une manufacture de bouteilles. Cette année-là, en septembre, coup de tonnerre, les deux usines qui les emploient délocalisent. Ironie du sort, leur fille se prépare à passer le bac, section « économique et social ». Pour protéger Léa et son petit frère, Aline et Christophe vont redoubler d'imagination et faire semblant de vivre comme avant, tout en révisant avec Léa ce qui a fait la grandeur du monde ouvrier et ce qui aujourd'hui le détruit. Comme le paradoxe d'Anderson, par exemple. « C'est quoi, le paradoxe d'Anderson ? » demande Aline. Léa hésite. « Quelque chose qui ne va pas te plaire », prévient-elle. Léon, dit Staline, le grand-père communiste, les avait pourtant alertés : « Les usines ne poussent qu'une fois et n'engraissent que ceux qui les possèdent. »
67. Après le Silence
Didier Castino
3.44★ (168)

Ajout le 17 août 2018 ---"Dans un monologue adressé au plus jeune de ses fils, Louis Catella relate son parcours. A 16 ans, il découvre la pénibilité du travail en usine. Plus tard, il s'engage dans les combats de Mai 68, rencontre Rose avec qui il a trois fils et décide à l'âge de 40 ans de reprendre des cours. Alors qu'il meurt suite à un accident du travail, l'impossible monologue se poursuit. Premier roman."
68. Aux animaux la guerre
Nicolas Mathieu
3.88★ (1946)

Ajout le 17 août 2018-- "Une usine qui ferme dans les Vosges, tout le monde s'en fout. Une centaine de types qui se retrouvent sur le carreau, chômage, RSA, le petit dernier qui n'ira pas en colo cet été, un ou deux reportages sur France 3 Lorraine Champagne-Ardenne, et basta. Sauf que les usines sont pleines de types n'ayant plus rien à perdre. Comme ces deux qui ont la mauvaise idée de kidnapper une fille sur les trottoirs de Strasbourg pour la revendre à deux caïds qui font la pluie et le beau temps entre Épinal et Nancy. Une fille, un Colt 45, la neige, à partir de là, tout s'enchaîne..."
69. La Métallo
Catherine Ecole-Boivin
3.75★ (58)

Ajout le 12 décembre 2018---Lecture en cours !
70. Parc industriel roman prolétaire
Patricia Galvão
4.00★ (9)

Ajout le 14 janvier 2019--" Ce livre, écrit en 1932, et publié début 1933, est sans doute le premier roman « prolétaire » publié au Brésil, pendant urbain et industriel, thématiquement, du roman social nordestin qui est apparu dans les années 1930 (Jorge Amado, José Lins do Rego, Graciliano Ramos?) ; à la perspective marxiste s?ajoute par ailleurs une très évidente dimension féministe. Le récit se situe à São Paulo, et plus précisément dans le quartier ouvrier du Bras, zone des industries textiles qui employaient notamment des femmes et des travailleurs issus de vagues d?immigration italienne assez récentes. On suit les itinéraires divers de quelques femmes du peuple (et secondairement de quelques hommes), les choix qu?elles font ou les sorts qu?elles subissent face à une même situation collective, c?est-à-dire l?asservissement de la femme travailleuse dans un système élitiste, capitaliste et patriarcal : militantisme révolutionnaire et clandestinité, prostitution, compromission avec la bourgeoisie? Les questions de la race, du genre et de la dépendance sexuelle sous toutes ses formes (flirts et mariages d?une classe sociale à l?autre, prostitution misérable ou de luxe?) croisent constamment la dimension sociale et politique du propos."
71. À la ligne : Feuillets d'usine
Joseph Ponthus
4.30★ (3740)

ajout le 6 février 2019 --"A la ligne est le premier roman de Joseph Ponthus. C'est l'histoire d'un ouvrier intérimaire qui embauche dans les conserveries de poissons et les abattoirs bretons. Jour après jour, il inventorie avec une infinie précision les gestes du travail à la ligne, le bruit, la fatigue, les rêves confisqués dans la répétition de rituels épuisants, la souffrance du corps. Ce qui le sauve, c'est qu'il a eu une autre vie. Il connaît les auteurs latins, il a vibré avec Dumas, il sait les poèmes d'Apollinaire et les chansons de Trenet. C'est sa victoire provisoire contre tout ce qui fait mal, tout ce qui aliène. Et, en allant à la ligne, on trouvera dans les blancs du texte la femme aimée, le bonheur dominical, le chien Pok Pok, l'odeur de la mer. Par la magie d'une écriture tour à tour distanciée, coléreuse, drôle, fraternelle, la vie ouvrière devient une odyssée où Ulysse combat des carcasses de boeufs et des tonnes de bulots comme autant de cyclopes."
72. Le bateau-usine
Takiji Kobayashi
4.30★ (816)

"Enfin traduit en français le Bateau-usine est le chef d'oeuvre de Kobayashi Takiji. Ce classique décrit les conditions de vie inouïes des travailleurs à bord d'un navire pêchant le crabe dans les mers froides et dures, entre Japon et URSS. Exploités et humiliés, ces hommes découvrent la nécessité de l'union et de la révolte. Réaliste et novateur, ce texte culte connut un succès international. Il rencontre aujourd'hui un regain d'intérêt, entraînant la sortie de plusieurs films, mangas, etc. Quatre-vingts ans après sa parution en 1929, il est devenu au Japon le porte-flambeau d'une jeunesse désenchantée. Une oeuvre engagée et avant-gardiste, plus que jamais d'actualité. Kobayashi Takiji est l'une des figures majeures de la littérature prolétarienne de l'entre-deux-guerres. Il meurt torturé par la police en 1933, à l'âge de 29 ans."
73. La vache
Beat Sterchi
3.96★ (39)

Ajout le 6 juillet 2019- Lecture en cours ! Réédition d'un texte paru à l'origine, en 1983- Texte puissant sur le travail "terrible" exercé par les "ouvriers" dans les abattoirs...
74. L'enthousiasme
Daniel Rondeau
4.00★ (6)

Ajout le 11 avril 2020- lecture que je viens d'achever avec grand intérêt !
75. Une histoire vivante des ouvriers
Bernard Chambaz
4.00★ (7)

Ajout le 26 décembre 2020
76. Treize hommes dans la mine
Pierre Hubermont
3.20★ (13)

Ajout le 19 juin 2021
78. Un homme est mort
Étienne Davodeau
4.20★ (653)

Belle suggestion de som. MERCI
80. Tea Rooms : Femmes ouvrières
Luisa Carnés
4.05★ (155)

Ajout le 1er août 2021-"Dans le Madrid des années 1930, Matilde cherche un emploi. La jeune femme enchaîne les entretiens infructueux : le travail se fait rare et elles sont nombreuses, comme elle, à essayer de joindre les deux bouts. C’est dans un salon de thé-pâtisserie que Matilde trouve finalement une place. Elle y est confrontée à la hiérarchie, aux bas salaires, à la peur de perdre son poste, mais aussi aux préoccupations, discussions politiques et conversations frivoles entre vendeuses et serveurs du salon. Quand les rues de la ville s’emplissent d’ouvriers et ouvrières en colère, que la lutte des classes commence à faire rage, Matilde et ses collègues s’interrogent : faut-il rejoindre le mouvement ? Quel serait le prix à payer ? Peut-on se le permettre ? Qu’est-ce qu’être une femme dans cet univers ?"
81. Passages
Georges Navel
4.17★ (9)

Ajout le 23 octobre 2022- Relecture du moment .
82. Sable et limon
Georges Navel
4.67★ (9)

Ajout le 23 octobre 2022--- "En 1935, Georges Navel, l'auteur de "Travaux" et de "Parcours", tente une expérience de retour à la nature, dans les collines des Maures. Il s'installe aux Amandiers, un domaine qu'il afferme : quarante hectares de brousse et de rocaille, à flanc de colline abrupte, avec quelques parcelles de terre cultivable, qu'il défrichera. Sol ingrat. L'eau manque. Il élève aussi des abeilles. Longtemps les Amandiers resteront l'abri, le havre dans des moments difficiles. L'aventure continue. Le fermier devient ouvrier agricole. Ce Robinson est né prolétaire et le restera. Cette expérience est racontée sous forme de lettres au philosophe Bernard Groethuysen et à la compagne de celui-ci, Alix Guillain. Aussi Sable et limon est-il à la fois un monument à une amitié que la mort seule a interrompue et un document unique par sa diversité et sa richesse. En poète et en psychologue l'auteur y aborde tous les sujets vivants avec le bon sens et le regard neuf des vrais créateurs. La présente édition comporte quatre réponses de Groethuysen et une d'Alix Guillain qui ont pu être retrouvées, ainsi qu'une présentation de Groethuysen par Jean Paulhan."
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