J'avais mis une robe blanche toute unie, pour être moi-même une Walkyrie. Philippe m'en avait fait compliment. Il était rare qu'il aimât mes robes. Ce jour là, je vis qu'il avait plaisir à me regarder. La forêt ma parut très belle. Nous nous étendimes dans l'herbe, moi les orteils en éventail et ma tête appuyée sur son épaule. Des sapins plantés autour de nous formaient comme un puits vertical.