Dans mes romans, c'est toujours la jeune fille effacée, discrète comme une souris, qui conquiert le héros, et triomphe de la dédaigneuse tentatrice, tandis que celle-ci quitte l'arène, humiliée, sans espoir de renouer une liaison orageuse. C'est donc la tortue qui gagne à tous les coups. Dans la réalité, bien entendu, c'est le lièvre qui gagne.