Dans le cadre des conférences Léopold Delisle, Ann Blair, professeure d'histoire à Harvard University, consacre un ouvrage et deux exposés aux dédicaces, préfaces, colophons, index que l'on peut trouver dans les livres érudits de la Renaissance.
Lecteur vorace, Pline l’Ancien estime que même les mauvais livres ont de bonnes choses à offrir, et il se vante d’avoir rassemblé dans son Histoire naturelle environ vingt mille sujets tirés de deux mille livres dus à une centaine d’auteurs.
les ouvrages de référence et leurs divers points d’accès permettent de parcourir le paysage mental d’une époque passée de multiples façons.
Avec la professionnalisation des bibliothécaires, au cours du XIXe siècle, les méthodes de catalogage se standardisent, sur le modèle de la classification décimale de John Dewey – dix classes, cent divisions, mille sections et une foule de sous-sections – qui se donne pour but de classer la totalité du savoir humain.
l’érudit Adrien Turnèbe a compilé ses observations philologiques sur la littérature ancienne pendant les guerres de religion car « les chagrins des temps et la destruction du pays en déclin » le rendaient incapable de se concentrer sur « des études sérieuses ».
L’armoire à notes, ou « armoire littéraire », de Thomas Harrison, dont Leibniz apprendra l’existence par l’intermédiaire de Vincent Placcius, constitue un énorme progrès mais elle est très encombrante.