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3.95/5 (sur 218 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Croatie , 1980
Biographie :

Anna Premoli est auteure de romance.

En 1987, elle s'installe avec sa famille à Milan en Italie. Diplômée en économie des marchés financiers à l'Université Bocconi, elle débute sa carrière à la JPMorgan Chase, puis travaille dans une banque d'affaires, à partir de 2004.

En 2013, elle a remporté le prix Bancarella pour son premier roman, "Je déteste tellement t'aimer !" (Ti prego lasciati odiare, 2012).



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Citations et extraits (66) Voir plus Ajouter une citation
Vera lit tout le temps, même lorsqu’elle cuisine, qu’elle fait le ménage ou les courses. Elle travaille dans une bibliothèque et elle a décidé, de manière inconsciente, certes, de lire tous les livres qui ont été écrits. Ce qui fait qu’elle ne doit pas perdre de temps. Jamais.
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Ian lui serre la main d’une poignée ferme et sourit d’un air naturel. Oui, oui, naturel… Du jamais vu !

— Lord Beverly ! Quel plaisir de vous revoir ! s’exclame Ian d’un air parfaitement détendu.

Bien sûr, il peut se permettre d’être détendu, ce n’est pas lui qui est en retard.

— Tout le plaisir est pour moi ! Et comment se porte ton grand-père ? Cela fait un moment que je ne l’ai pas croisé au club. J’espère qu’il va bien, s’informe courtoisement Beverly comme s’il était un être humain comme vous et moi.

Colin et moi échangeons un regard impatient. Je suis sûre qu’il vient de penser comme moi que nous pourrions les laisser à leurs politesses d’aristo pour décamper. Hélas, juste au moment où je m’apprête à battre en retraite, lord Beverly s’aperçoit de ma présence. Manque de réactivité patent, Jenny !
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Je me frotte les yeux en demandant d’une voix rauque de sommeil :

— Pas trop. Quelle heure as-tu dit qu’il était ?

— Dix heures, répond-il en me jetant un regard suspicieux.

Je dois avoir l’air complètement déboussolée.

— Quoi ?

Je suis soudain secouée et parfaitement réveillée.

— Il ne peut pas être dix heures ! dis-je. Je n’ai jamais dormi jusqu’à dix heures de toute ma vie.

— Ben, il est quand même dix heures, rétorque Ian en croisant ses bras sur sa poitrine et en profitant du spectacle.

Je n’ose même pas imaginer l’allure que je peux avoir à cet instant. Sans doute les yeux bouffis de sommeil, les cheveux en bataille, pas de maquillage.

Je me demande comment il se fait que Ian ne se soit pas encore enfui en hurlant. Promis, je ne lui en aurais même pas voulu. Mieux, j’aurais pensé qu’il était intelligent.

— Je ne sais pas si je dois être vexé ou amusé, dit-il en éloignant son visage de ma face.

— Pourquoi ? dis-je en marmonnant et en me redressant dans le lit.

— En général, les femmes font tout pour se montrer sous leur meilleur aspect devant moi, notamment le matin lorsqu’elles se retrouvent dans mon lit, susurre-t-il d’un air chafouin tout en fixant avec insistance l’encolure de mon pyjama.

Classique : à peine suis-je réveillée qu’il est déjà en train de m’agresser. Sans compter que je ne supporte rien l’estomac vide.

— Je vais être claire : ceci est mon lit pour le week-end, et l’allure que je peux avoir avant d’avoir mis le premier pied à terre ne m’importe absolument pas !

— Tu es toujours aussi nerveuse au réveil ?

Je lui lance un regard éloquent, mais il se contente de rire et de continuer à me dévisager.

— Ne te méprends pas, c’est un agréable changement. Sans compter que, sans maquillage, tu as un air nettement plus gamine.

Les hommes pensent-ils réellement qu’il s’agit d’un compliment ?

— Tu veux bien te déplacer pour que j’arrive à sortir du lit ?

Je suis furieuse, mais il ne s’écarte qu’à peine pour que je puisse me lever et me précipiter droit vers la salle de bains.
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— Vraiment, vous n’avez rien de mieux à débattre dans ce maudit bureau ?

Je me rends compte que j’aurais dû tourner l’affaire en dérision et feindre de ne pas m’y intéresser, mais, je ne sais pas pourquoi, je n’y arrive pas.

— Non, c’est parce qu’il ne se passe pas grand-chose en ce moment. Et puis, tu sais bien que vous faites toujours la une ! m’annonce-t-il.

Ça, je l’avais compris moi aussi.

— Bien sûr que nous faisons la une, et depuis au moins cinq ans, mais dans le sens opposé à ce que vous croyez tous. Nous pourrions nous trucider à force de rivaliser et de nous chamailler !

Là, je crois que je réagis un peu trop furieusement pour lui faire croire que je m’en fiche.

— Oui, mais, tu sais : « Qui aime bien, châtie bien », etc., rappelle George, mine de rien.

On dirait que, ce matin, mon assistant s’est levé dans la peau de Sigmund Freud soi-même ! Je lui jette un regard capable de geler sur place les pingouins du pôle Sud (qui, comme chacun sait, sont en fait des manchots) et George capte enfin qu’il est grand temps de changer de sujet.
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— Mon Dieu ! Neuf ans, c’est beaucoup ! Si je peux me permettre, quel âge as-tu ?

Elle a l’air bien décidée à me blesser à tous les coups.

— Bien sûr, pas de problème. J’ai trente-trois ans, dis-je d’un ton serein.

Après tout, je n’ai aucun problème avec mon âge.

— Et tu n’es toujours pas mariée ?

Là, l’intonation me paraît un peu trop alarmiste.

Aussitôt, Ian réprime un éclat de rire qui se transforme en toux. Je lui lance un regard furieux tout en constatant qu’il en a les larmes aux yeux.

— Non, jamais mariée.

— À ton âge, j’espère que je serai mariée ou au moins que je l’aurai déjà été une fois, nous explique la future douairière.

— Je ne suis pas du genre à me marier, dis-je sans perdre mon calme.

De toute évidence, la nouvelle bouleverse Elizabeth, au point que son père se sent obligé de s’empresser de la rassurer.

— Bien sûr que tu te marieras, ma chérie, affirme-t-il en réussissant cependant seulement à lui faire reprendre, en partie, ce sourire vide qu’elle avait auparavant.
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Durant cet affrontement, nous ne sommes séparés que par l’antique écritoire, et nos mains s’effleurent accidentellement. À cet instant, c’est comme si j’étais traversée de part en part par une secousse d’un million de volts, de la pointe des pieds jusqu’à la nuque. Je regarde mes bras, couverts de chair de poule, et, quand je lève le regard vers Ian, je me sens entraînée dans le maudit bleu de ses yeux. À l’aide ! Pourquoi cet homme a-t-il un effet aussi déstabilisant sur moi ? Il ne me reste plus qu’à retirer ma main et à me reculer. Il faut absolument que je garde mes distances. D’ailleurs, il me faudrait un océan de distance si j’en crois ce que j’éprouve en ce moment.
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Ils portaient l’un et l’autre des gants, mais certains contacts se jouent de l’obstacle de l’étoffe. Une onde de chaleur se propagea le long de son bras… Lady Eleonor s’empourpra, elle qui se targuait de rester toujours maîtresse de la situation. Comme si cela ne suffisait pas, le duc continuait à la regarder. Non : il regardait sa bouche. Il caressait des yeux ses lèvres…À cet instant, Lady Eleonor, qui se considérait comme la débutante la plus sensée qui soit, comprit qu’elle était comme les autres, à la fin des fins.
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Je n’ai jamais été capable de renoncer à relever un défi, mais, aujourd’hui, pour la première fois de ma vie, je regrette ce talent inné que dame Nature m’a offert si généreusement.
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- Avant toute chose, il faut que tu saches que Ian est un homme très compétent dans son travail.

C'est aussi quelqu'un de correct, sincère, déterminé. Le fait qu'il appartienne à la noblesse n'est, dans une certaine mesure, qu'un inconvénient pour lui, parce que tout le monde croit que ce qu'il obtient n'est qu'un droit alors que, la vérité, c'est qu'il travaille aussi du que nous tous pour gagner sa vie.
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Au cours des premiers mois, il réussit plutôt bien à déguiser son hostilité, mais elle finit par se transformer en véritable guerre à couteaux tirés. Nos réunions de binôme devinrent ainsi légendaires et interminables.
Si je disais « A », il disait forcément « B » ; si je disais « blanc », il disait « noir », et ainsi de suite. Jusqu’à la fin des temps – ou du moins de la journée.
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