Comme c'est étrange, le chagrin! C'est un ennemi rusé; on croit avoir réussi à le juguler; on se persuade qu'il s'éloigne; on s'imagine, que, si l'on ne se retourne pas on le perdra de vue; on se trompe...Il faisait simplement la sieste avant de se réveiller pour revenir et se glisser insidieusement par la dernière brèche aperçue,comme l'eau vive,en un mince filet trop vite devenu ruisseau,puis torrent avant de s'étaler dans un lac où l'on se noie.