Les mocassins bien cirés ont tendance à me voler dans les plumes. Et pourtant, moi, à les voir s’activer ainsi, ces fourmis ridicules qui se hâtent, piétinent, halètent et traînent leur visage barricadé dans le métro ou le train, je ne peux que les aimer. Pourquoi brûlent-ils le pavé ? Pour aller « travailler ». Ils se croient fute fute, à courir après leurs bouts de papier. Ce travail les rend chèvres mais ça sert à quoi s’ils peuvent même pas le bouffer, ce papier ?