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Citations de Annajo Janisz (25)


Au-delà des regards agités
Surplombant les visages serrés
Au-dessus des nuques crispées
Le ciel allume ses diamants.
Qui les contemple ?
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Les mocassins bien cirés ont tendance à me voler dans les plumes. Et pourtant, moi, à les voir s’activer ainsi, ces fourmis ridicules qui se hâtent, piétinent, halètent et traînent leur visage barricadé dans le métro ou le train, je ne peux que les aimer. Pourquoi brûlent-ils le pavé ? Pour aller « travailler ». Ils se croient fute fute, à courir après leurs bouts de papier. Ce travail les rend chèvres mais ça sert à quoi s’ils peuvent même pas le bouffer, ce papier ?
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"Tandis que notre voilier glisse au large, ne réduisant Gerald et Tobacco Caye qu’à un point parmi d’autres, ses éclats de rire, accrochés aux voiles, claquent toujours dans le vent. Gerald et sa vigueur fière du don d’être sans la furieuse impatience d’avoir. Le radieux ne se vit-il pas plutôt qu’il ne s’attrape ? Le voyage nous rend à nous-mêmes dans son exacte nudité."
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Qu'est-ce que notre vie sinon quelques inspirations et expirations dans la respiration intemporelle de l'Univers ?

Ne nous noyons pas dans nos larmes mais rayonnons par notre compassion. Ne nous laissons pas aspirer par nos peurs mais innovons par nos aspirations.

Semons les graines du changement.
Ouvrons nos ailes.
Transmettons.
Motivons.

Ici et Maintenant.
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Qu’adviendrait-il si, au lieu de rester au milieu du chemin que tu désirais mais que tu ne voyais encore point, tu t’écartais avec respect en lâchant tout ce que tu t’imaginais ? Que tu laissais la porte ouverte à la nouveauté ? Que tu respirais, l’espace d’un instant sacré, la fraîcheur du chemin tout neuf qui vient juste de se tracer sans que personne n’ait rien demandé ? Se pourrait-il que ce chemin venu de nulle part, venu tout droit d’un bienheureux hasard, soit le plus ajusté ?
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Je me rappelle très bien quand il a, pour la première fois, posé les yeux sur moi. J’étais pas plus gros qu’un chaton à l’époque ! Bon, je vais vous avouer un truc : je n’suis pas « pure race », comme ils disent. C’est peut-être pour ça que la maîtresse de ma maman elle nous a déposés, moi et mes sœurs, dans une très grosse boîte qui puait la friture, les vêtements sales, et beaucoup de choses très grasses (j’ai su plus tard qu’on appelait ce truc « poubelle »). Bon, j’étais pas tout seul. On était cinq là-dedans. Alors, comme on voulait sortir de c’te grosse boîte qui puait les chaussettes sales, on a commencé à japper. Et c’est comme ça que Roger nous a récupérés.
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Une autre chose déroute celui qui arrive pour la première fois en Thaïlande : les spectacles de Lady Boys. Des spectacles avec des femmes plus vraies que nature. Sauf que les femmes, ici, sont des hommes. Qui n’ont de « masculin » que le sexe avec lequel ils sont nés et dont ils ne savent que faire. Plusieurs potes d’Yan se sont déjà fait avoir : les ramenant dans leur chambre d’hôtel, ils tombaient sur une « grosse » surprise quand venait l’heure de déballer les cadeaux !
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Mais au final, la véritable liberté, c’est quoi ? Est-ce la possibilité de faire ce que l’on veut, comme on le veut, quand on le veut ? Est-ce la liberté de gagner la nôtre en bafouant celle de l’autre ? Ou n’est-ce pas, tout simplement, un état d’esprit, une manière d’être, de vivre en harmonie avec nous-même et en harmonie avec les autres ?
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C’est une chambre bouillante qui accueille deux corps tout aussi bouillants. C’est une demi-pénombre qui appelle aux soupirs. Aussi près l’un de l’autre, nos mains reliées, nous respirons le désir qui ruisselle de chacun de nos pores. Instant délicieux où rien n’est accompli et où tout peut encore se passer. Une demi-seconde de flottement : le lit est proche, il fait de plus en plus chaud. Mani roule mes pommettes sous ses doigts, plante son regard vert dans mon regard bleu. Une ultime demi-seconde où Mani hume mon émotion… puis l’imminence, l’évidence d’un moment intense qui, toujours, se termine trop vite.
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Préserve-nous
De la haine
Dans ce regard où toutes mes peines
S’évaporent dans le flou
Préserve-nous…
C’est si bon et si terrible
Ne penser plus à rien
Et laisser
S’en aller
Le chagrin
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Quatre hôtes m'offrent leur canapé à Playa Del Carmen. A croire, que plus l'économie dégringole, plus l'hospitalité décolle.
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Mais bon, euh… c’est un taxi ce truc ? Une enseigne jaune lumineuse sans rien d’écrit dessus indique que ça pourrait bien en être un. En tout cas, cette ruine, elle roule, et c’est tout ce qu’on lui demande. Le conducteur parque tant bien que mal le sac à dos de Yan et le mien dans le coffre, qui finit par se fermer à la troisième tentative. Surprise ultime : Yan doit tenir sa portière parce que sinon, elle s’ouvre et l’envoie dehors ! La chaleur nous assomme et nous rêvons d’un lit mais Yan doit s’accrocher à sa portière sous peine d’être éjecté sur les routes birmanes.
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Il a ce regard que je connais bien : ce regard luisant d’expériences, que tu peux rencontrer chez tous les arpenteurs de chemins. J’ai encore du mal à me dire qu’il est là, devant moi, à Bangkok, dans ce café à la sauce Thaïe mais à la playlist occidentale. En face, dans la rue Khao San, la vie s’époumone, klaxonne, pétarade et croasse dans toutes les langues. Un long serpentin de taxis roses, jaunes, verts et de tuk-tuks qui semblent faire un concours de couleurs criardes, complète ce chaos. Et au milieu de ce bordel, l’îlot de notre amitié intemporelle, sans frontière. Ça fait du bien de la retrouver, cette ancienne et rassurante amitié, après ce tsunami d’émotions nouvelles.
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Je lui raconte la véritable raison de mon voyage en Asie du Sud-Est. S’il est vrai que je médite depuis quelque temps, c’est une méditation que j’avais apprise dans un centre à Paris, d’une branche du bouddhisme tibétain, à une sauce un peu trop occidentale à mon goût. Je suis toujours en recherche d’une technique de méditation plus aux sources du bouddhisme. C’est d’ailleurs l’objectif premier du choix de ma destination de voyage : faire une retraite de méditation en Birmanie.
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Pas l’droit

T’avais pas l’droit

Toi qui veillais mes nuits

Mes envies

Mes soucis

Nos deux corps emboîtés

Dans un songe à jamais

Fracassé.
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N'oublie pas que ce que tu considères comme une faiblesse peut, au final, se révéler être ta plus grande force.
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Partout dans la rue, la fourmilière s’agite et grouille : locaux, touristes et routards se mélangent au milieu des stands de fruits de toutes formes et de toutes couleurs, des stands de loterie — les Thaïs sont très joueurs —, des souvenirs à l’effigie du roi et de la reine, des Bouddhas en pendentifs. Après quelques déambulations au milieu de ce joyeux bordel, je finis par me poser dans un café pour faire, armée de mon ordinateur portable, des requêtes d’hébergement sur le site de voyageurs Couchsurfing. Prem, natif de Bangkok, étudiant en Droit, accepte de m’héberger. Je vais enfin pouvoir rencontrer un local de près !
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Pourquoi t’as pris mon âme
Et tu l’as serrée si fort
Là c’est moi qui rame
Te haïr c’est encore « Je t’adore »
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Cette manie de dire qu’ils savent alors qu’ils n’en savent rien est propre à la Birmanie. Par politesse, pour être aimables, pour ne pas que tu te sentes insulté, les Birmans, même — surtout ! — quand ils n’en ont aucune idée, te rassurent souvent par un « Yes yes ! » énergique accompagné d’un sourire qui montre toute l’étendue de la catastrophe causée par la noix de bétel sur leurs dents tachées de rouge. ‘Sont zarbes, ces Birmans.
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Ses mains frôlèrent son avant-bras et malgré la peur de déranger, de le brusquer, s’attardèrent sur son poignet. Elle tremblait, son cœur s’affolait dans sa poitrine. Ce cœur qui était toujours resté celui de la jeune fille qu’elle était. Celui de la jeune fille qui l’aimait.
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