L'habitation du monde engage l'homme esthétiquement.
Les millions de photographies que conserve la Bibliothèque nationale de France depuis 1851 font la part belle au paysage et au voyage.
La beauté industrielle ne se réduit pas à la nostalgie, et Kenna s'attache à des sites en pleine activité.
La présence humaine n'est visible dans les photographies de Kenna que par ses traces et ses réalisations matérielles : structures architectoniques, immeubles, ponts, statuaire,dispositifs et agencements artificiels des végétaux et des météores.
Le ciel, chez Kenna, n'est pas un "éther", éclat de cristal, air pur et transparent des sommets, mais une atmosphère, sphère du souffle, des nuages, de la lumière sourde, de la pluie, de la brume, du brouillard, des fumées.