Anne-Claire Jouvray

parfait!!!

Lincoln est toujours aussi misanthrope, cynique et désabusé. Cette fois-ci il se retrouve au milieu d'anarchistes bras cassés qui fomentent des attentats contre les capitalistes et les puissants. D'ailleurs je n'ai pas compris la transition entre le début (avec Dieu et le diable) et son arrivée au Havre... Et puis je trouve que le personnage de Lincoln et ses particularité ne sont pas assez mis en avant.

En fait ce tome est plus "engagé" politiquement et est très "verbeux", c'est à dire que le texte et les dialogues y tiennent une place très (trop à mon goût) importante.

Cela le rend moins percutant et moins drôle que les tomes précédents.

Lincoln né dans des conditions peu enviables. Depuis, il en garde une colère contre la vie, une raillerie innée et un détachement au sentiment. Ses atouts lui ont valut de se faire bannir de son village. Devenu vagabond, il rencontre Dieu ... un vieillard paysan ! Dieu abandonne personne, ainsi il va tenter de faire de Lincoln un messie d'un genre nouveau: un justicier décalé, version anti-héros. Dieu lui offre l'immortalité ! Dieu est grand mais Lincoln détient une grande et complexe personnalité: tordu, le verbe acerbe, manipulateur...tête à claque ! Qui peut sauver le cow-boy Lincoln ? On peut se demander pourquoi Dieu a posé son dévolu sur ce cow-boy sans foi ni loi, antipathique à souhait. Toute la difficulté est de le rendre sympathique et ça fonctionne !



Ne vous fiez pas aux dessins simples et plats. Les dialogues, la couleur seront relever le trait apportant relief et rythme au scénario. Dès les premières bulles, le ton est donné et se maintient (pas toujours de manière équilibrée) durant les tomes suivants (jusqu'au tome 8 au moment où j'écris).



Une BD à la proposition décalée, à l'humour grinçant ! Je vous invite à découvrir ce western d'un nouveau genre.

Album totalement atypique : dessin, histoire. Du neuf dans la bd : merci !

Lincoln n'a rien demandé à personne, même pas à venir au monde! Le jour où Dieu vient lui rendre visite, ce nihiliste convaincu ne fera que ce qu'il a toujours fait : la gueule!

S'en suit un face à face désopilant et corrosif à souhait, qui fait du bien aux zygomatiques. Une BD à recommander à tous les amateurs d'humour noir et décalé. Au pays de Lincoln, le cynisme est roi!
Lien : http://lesbavardagesdejuliet..

Drôle de Guerre Froide



Quatorze années après le second tome de la série, voici donc, alors qu’on ne l’entendait plus, voici la conclusion de ce récit rocambolesque et retro-futuriste se déroulant dans un monde déchiré en deux blocs irréconciliables qui se vouent une haine farouche…



Le récit rythmé et déjanté de Stéphane Presle est servi par des personnages décalés et totalement barrés et des dialogues iconoclastes irrésistibles de drôlerie… Le dessin dynamique et expressif de Jérôme Jouvray est au diapason de l’humour du scénariste tant et si bien que l’association de ces deux auteurs apparait comme une évidence…



Drôle et caustique, L’Idole dans la Bombe est un triptyque antimilitariste drôlement entraînant à côté duquel il serait bien dommage de passer…



Et un entretien avec le scénariste : http://sdimag.fr/index.php?rub=0&art=Affiche_Article&ID=1595
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..

Un premier tome bien sympathique avec le couple Jouvray à l'oeuvre.

On a ici un western destiné peut-être un peu plus aux enfants qu'aux adultes mais ce n'est pas pour autant que les auteurs ont négligés leurs personnages et les situations dans l'oeuvre.

Un panel de caractères différents et de situations plus ou moins incongrues.

Un bon moment de lecture

Ouhlala. Qu'est donc que ce langage fleuri que contient cette bande dessinée ?

Et bien, c'est la langue maternelle d'un homo sapiens de l'ouest, aigri avant même de naître.

Et le pire, c'est qu'il est attachant le bougre. Il en a pris plein la tête, et il en redemande, enfin pas tout à fait mais quand même.

Alors je le suis, je l'écoute, et j'aime ses paroles décalées. Certains pourraient dire que vu le nombre de gros mots, il vaudrait mieux que les enfants ne le lisent pas. Je dirais le contraire. Le concours de répartie est lancé. Lincoln est naturellement candidat.

Une bonne tranche de rire et une envie forte de lire les autres tomes.

Voilà une BD qui paraissait bien innocente par sa couverture, mais qui s'avère finalement plus sérieuse que prévu. A travers le décor de western de Six-coups, le duo formé par Jérôme et Anne-Claire Jouvray nous propose une critique très actuelle de la société.



S'il est évident que ces albums vont évoquer le port d'armes et les risques inhérents à celui-ci, ils brassent de nombreux autres sujets tels que la criminalité, le lobbyisme mais aussi le féminisme et l'éducation.

Des sujets drôlement d'actualité pour une BD qui se déroule au XIXe siècle.



Grâce aux personnages d'Eliot, Bianca et Charlotte, on brasse de nombreux sujet, mais également des personnalités très différentes. Entre l'impulsivité et l'insouciance de Bianca, la prudence d'Eliot et le pragmatisme de Charlotte, les auteurices peuvent s'en donner à cœur joie - et c'est ce qu'ils font !

Ajoutons à cela un cochon de compagnie et le tableau est plus qu'attractif.



Le ton humoristique de l'histoire et les traits bon enfant de Jérôme Jouvray amènent une dimension de légèreté et d'insouciance plus que bienvenue dans ces planches parfois très sérieuses.

Toute la BD est construite de manière très logique et pédagogique et les propos sont tout de même assez nuancés. Le but de cette BD est de faire réfléchir, et non d'imposer une vision manichéenne des choses.



En conclusion, Six-coups est une BD plus complète et complexe qu'il n'y paraît, que l'on peut aborder en famille pour initier un débat constructif. L'humour présent dans chaque planche permet de dédramatiser les sujets délicats avec intelligence et pédagogie tout en donnant au lecteur l'occasion de se faire sa propre opinion sur les différents sujets présentés.

Une très bonne BD à découvrir.
Lien : http://www.cranberriesaddict..

On débarque dans un western complètement loufoque mené par nos trois petit héros, Eliot, Bianca et Charlotte. C'est ensemble qu'ils vont devoir composer pour venir à bout de ces brigands plutôt maladroits.



On se laisse emporter dans cette aventure humouristique et par cette galerie de personnages aussi curieux les uns que les autres ! J'ai tout de même eu un léger coup de cœur pour la petite Bianca et son cochon apprivoisé qui répond au doux nom de lardon.



La colorisation douce et harmonieuse donne une véritable ambiance de western. Néanmoins certaine scènes expressifs sont abordés en second plan et relève de l'univers violent que peu être le Far Ouest. C'est donc une double lecture selon l'âge du lecteur.



C'est une BD jeunesse drôle, moderne et divertissante . Entres aventures et drames familiaux Six coups ravivera petits et grands amoureux du Far west ! Vivement le tome 3 !

Eliot est le fils du shérif. Il est couillon comme pas possible. Il a peur de tout. Et son père veut à tout prix qu'il apprenne à tirer. Donc, pour son anniversaire, il lui offre un revolver.



Autour d'Eliot gravite Bianca, une souillon bien sympathique qui a tout du garçon manqué, flanquée de Lardon, son cochon. Son père est un ivrogne notoire, qui lui file des roustes quand il est saoul. Donc, tout le temps. Elle, les flingues, elle aime ça.



Arrivent en ville deux jumeaux (une fille et un garçon) qui veulent devenir des braqueurs de banque et d'épicerie, mais sont assez potiches. Ils s'acoquinent avec Vega, un prestidigitateur sur le retour.



Monsieur Crunch, c'est le maire. Il veut faire un grand happening dans lequel deux trains lancés à pleine vitesse vont se rentrer dedans sous le regard ébahi de la foule et d'un photographe arrivé depuis peu, et dont la fille plaît à Eliot. C'est pendant le happening que les jumeaux envisagent de braquer la banque...



On agite tout cela et bien évidemment cela ne se déroule pas comme prévu... Bilan... on a un western pour enfant qui fait parfois sourire. La mise en couleur est originale, dans les sépia et les pastels. Le dessin m'a peu convaincu, mais il finit par passer. Tout comme le récit qui finit aussi par se dynamiser et se tonifier pour un grand

S’inscrivant dans la tradition des Lucky Luke et autres Tuniques Bleues, Six-coups renouvelle avec bonheur la bande dessinée de western lisible par les enfants [...] comme par les adultes. Ce premier tome entremêle, avec un sens du dosage juste, aventure et humour et même, finalement, une dimension dramatique.
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Personnage attach-chiant

Bon Livre,Assez Court,Pour Des Personnes De Jeunes Ages

Lu en 2019 (date de publication).

Ambiance western assurée ! Un album original et un récit dans la pure tradition des classiques du genre, au scénario rythmé. Les jeunes protagonistes ont des caractères bien trempés mais attachants. (conseillé dès 10 ans)

Si on est toujours bluffé par le dessin, les ambiances, l’humour, mais décontenancé si on n’a pas été lecteur du départ. Un peu dommage car à l’évidence cette bombe aurait mérité de sortir dans la foulée des deux premiers tomes pour faire boum.
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Quelle surprise ! Je m'attendais à une BD western comique, c'est une superbe histoire inattendue !!

Le scénario est très enlevé, plein de rebondissements et de petites scénettes absolument savoureuses [...] Une sorte de Petite maison de la prairie version bras cassés !
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Voilà une fiction qui fleure bon le western original et relativement contemplatif, avec l'extrême sud de la Patagonie comme décor.
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Six-coups vise en effet un public jeunesse (dès 7 ans précise-t-on chez Dupuis), et les auteurs de Lincoln (Paquet) mettent de côté un humour plus mordant pour emmener leurs jeunes lecteurs dans un Far West amusant et haut en couleurs.
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