Anne Frémaux

L'écologie est au coeur du monde actuel . Ce monde que l'homme détruit de maniére consciente , peu à peu , volontairement . La sociétè posséde les solutions pour sortir de cette crise . La lutte contre les lobbys nucléaires , agricoles , ect , la pédagogie pour faire découvrir des modes de vie autres , plus respectueux de la nature , tout cela est possible . Il suffit juste de le vouloir . L'écologie n'est pas l'ennemie du progrés . Au contraire . L'écologie peutétre le progrés , il suffit justeque l'homme s'en rende compte . Cet ouvrage est une excellente présentation des possibilités disponibles pour qu'enfin les déstructions que l'homme inflige à la terre cessent enfin . À découvrir pour une vrai vision sur l'écologie , loin de toutes postures politiques .

Recommandé par un site –“intelligence artificielle et transhumanisme” (cf ci-dessous), j'ai voulu essayer. Ce livre n'est certainement pas pour tout le monde : c'est de la science–fiction “exigeante”, riche en références intertextuelles qui feront le plaisir des connaisseurs – amateurs de littérature légère s'abstenir. Les références vont de Nietzsche à La Mettrie, Orwell et Huxley en passant par K. Dick et Ghost in the Shell. Pour les références françaises, on sent l'influence de J.–C. Rufin – Globalia et le parfum d'Adam. C'est une sorte d'ecothriller philosophique et spirituel, un genre à ma connaissance quasi inexistant en France. Il faut aimer les romans à thèses, ce qui est mon cas. L'auteur puise son inspiration dans la réalité scientifique et sociale de son temps – tout comme K. Dick s'était inspiré des réalistes français du 19 ème . Et cela fonctionne. On peut bien sûr trouver l'érudition philosophique et métaphysique excessive mais pas de jeu savant ici : l'auteur est portée par une véritable inquiétude existentielle, liée à des temps inquiétants, où matérialisme et réductionnisme prospèrent. En fait, pas besoin de vraiment forcer le trait quand on vit une époque aussi clivée et polarisée. L'auteur veut montrer une route possible ... idéaliste et naïve comme dans toutes les utopies. Pourquoi pas ? On la suit ou pas mais au moins on y trouvera le mérite de la sincérité. Je trouve cepdt dommage que, par péché d'intégrité, le texte soit grevé de paratextes – Heureusement les notes sont à la fin et pas en bas de page (cela aurait été autrement indigeste) ! À mon avis, un roman devrait toujours être auto–explicatif. Tant pis pour ceux qui passent à côté des références : il y a toujours plusieurs niveaux de lectures possibles. En résumé, je dirais que le livre est bon, non pas en dépit de la science et de la philosophie qu'on y trouve mais en partie grâce à cela.
Lien : https://iatranshumanisme.com..

J'ai été un peu effrayé par l'épaisseur du roman (470 pages quand même) et par une thématique qui pourrait sembler rebutante car peut-être un peu trop philosophique.

Mais on entre facilement dans l'histoire et dans les aspects du transhumanisme abordés tout au long du récit.

Les amateurs de SF retrouveront avec plaisir quelques références à de grands classiques, donnant un côté soit léger à une ambiance parfois pesante, ou plus 'culturel' par des références bien documentées (les notes sont précises).

Un vrai bon moment de lecture avec une véritable histoire, même s'il y a parfois quelques longueurs et des environnements difficiles à appréhender.

Voici un livre qui m'a été offert par un ami (qui me voulait du bien ...) et que j'ai dévoré rapidement malgré son épaisseur ( 470 pages) ... D'habitude, je n'aime pas la science-fiction, un genre que je trouve assez puéril et médiocre mais là, j'ai apprécié l'humour, l'ironie, la critique implacable de notre propre époque. Pour moi, c'est un grand livre qui s'inscrit dans la lignée de la Peste écarlate de Jack London ou de la Planète des singes de Pierre Boule, des romans malheureusement demeurés inconnus du grand public. Reste le côté spirituel du roman avec lequel je n'ai pas toujours accroché (les histoires d'initiation, de chakras ...) mais c'est finalement contrebalancé par une grande connaissance scientifique qui donne à l'oeuvre une dimension très "réaliste" tout en étant (contre?) utopique. J'ai d'ailleurs vérifié: cette histoire d'inversion des pôles magnétiques qui mettrait à bas nos systèmes électroniques est une véritable possibilité... Bref, si on y ajoute la beauté de l'éciture et l'humanité des personnages, il y a là tous les ingrédients d'un grand roman !

Un roman passionnant: très documenté avec notes pour le lecteur, une intrigue qui tient en haleine ( malgré la longueur, c'est dire...) des personnages tellement humains et une écriture tour à tour très réaliste et poétique. Un monde futur qui n'est pas désespéré car l'auteure avec intelligence refuse le filon de " la catastrophe", qui marche bien dans les romans de SF. L'anticipation sert une réflexion sur l'avenir de l'humanité, des êtres vivants et de la planète

fouillée et intéressante pour le lecteur dont je fais partie peu informé des recherches et découvertes scientifiques qui menacent notre devenir. Bravo!

Un roman d'anticipation original sur un sujet encore méconnu en France: le post/transhumanisme. Il est un peu difficile au début d'entrer dans ce monde nouveau et de s'habituer à un vocabulaire inventé pour l'occasion (les faillibles, les augbios, les augtechs ...) mais après avoir pris le parti de me laisser conduire, j'ai fini par plonger dans l'histoire. L'auteur, philosophe, écrit plutôt bien et se trouve à l'aise à la fois dans l'écriture réaliste (beaucoup de passages un peu scientifiques) et poétique. Elle livre un message intéressant à prendre au sérieux sans toutefois verser dans le manichéisme. J'ai bien aimé le point de vue décentré (un point de vue différent à chaque chapitre) qui m'a fait penser au style de George Martin dans le formidable Trône de fer. L'ensemble est bien documenté (notes de fin de pages)... Pour ceux qui veulent. Personnellement, je n'aime pas être coupé dans la lecture d'un livre. Bref, j'ai beaucoup aimé cette histoire qui m'a tenu en haleine tout au long des 470 pages. On a l'impression d'en sortir un peu moins idiot. Lol.

Très agréable moment !

Moi qui n’avait jamais réussi à finir un livre de science-fiction, celui m’a « emmené »… C’est un objet hybride : philosophique, poétique, historique, intrigant, scientifique et puissamment documenté… L’esprit vagabonde vers un futur qui nous est donné à imaginer de façon suffisamment réaliste pour qu’on y croie vraiment. C’est une mise en perspective de notre histoire humaine et cela nous amène à réfléchir sur notre temps, notre présent et sur les buts de notre civilisation. Un grand bravo vraiment !

Excellent livre qui résume bien les enjeux sociaux, politiques et philosophiques liés à la crise écologique. L'auteur montre, à rebours de la pensée dominante, que les idéalistes sont plutôt les partisans de la croissance, càd ceux qui pensent que notre planète a des ressources illimitées. Elle analyse l'asservissement psychologique auquel nous soumet notre société de consommation et l'absence intrinsèque de satisfaction liée à un système fondé sur le toujours plus. Elle offre des alternatives économiques, sociales et politiques qui sont bien documentées. Enfin, elle termine son ouvrage sur une dimension plus philosophique montrant que c'est le schéma dualiste (séparation homme/nature) inventé par les philosophes qui est à la source de nos maux (instrumentalisation de la nature puis de l'homme lui-même ). Un espace est également dévolu à notre rapport à l'animal également issu de cet esprit de séparation. Bref, un ouvrage complet et convaincant que je recommande à tous ceux qui veulent découvrir ou approfondir la question de la crise écologique sous un jour intellectuellement honnête et très argumenté.

Après avoir rencontré l'autrice Anne Fremaux, je viens de dévorer ce roman philosophique : une dystopie où l'humanité s'est appuyée sur le tout-technologique (allant jusqu'au post-humanisme) pour répondre au cataclysme qu'elle a elle-même provoquée.

Pour le plus grand bonheur des hommes et des femmes ? Pas sûr, jugez-en par vous-même.

En attendant, gardez espoir car certains ont encore les pieds sur terre...

Je n'en dirai pas plus, même sous la torture !