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Critiques de Anne Jacobs (797)
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La villa aux étoffes, tome 3 : L'héritage de la..

3ème tome de la série de la villa aux étoffes, c'est un plaisir de retrouver la famille Metzler.

La période d'après guerre est difficile pour tout le monde, l'inflation et le chômage explosent, ce qui rend difficile pour Paul la reprise de son poste de directeur de l'usine. Marie et Kitty se retrouvent aux prises avec la nouvelle gouvernante des enfants, une ancienne amie de Lisa obligée de gagner sa vie suite à la débâcle, et celle-ci est prête à tout pour évincer l'ancienne fille de cuisine qu'elle jalouse d'avoir épousé Paul. Lisa quant à elle vit en Poméranie entre un mari fuyant et l'espoir de conquérir l'homme qu'elle aime en secret.

L'histoire se déroule selon le point de vue des différents protagonistes, y compris celui des enfants par la voix de Léo. Les relations entre Paul et Marie sont extrêmement difficiles, après la naissance de l'amour dans le premier tome et la séparation due à la guerre dans le 2nd, la vie commune est pleine de pièges. Paul s accroche à un monde où l'homme possède les pleins pouvoirs sur sa famille, l'argent et le travail. Marie ayant porté l'usine, l'hopital et la famille durant l'absence de son mari, a beaucoup de mal à retrouver sa position de mère au foyer. L'évolution des moeurs est lente dans cette société et les préjugés prennent beaucoup de place. La place des femmes, l'éducation des enfants, les juifs, l'incompétence du gouvernement, tout cela préfigurent les bouleversements à venir. Toutes les couches de la société sont balayées dans cette fresque qui offre le point de vue allemand sur une période difficile.
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La villa aux étoffes, tome 1

Une lecture facile et fort divertissante. Mais je ne pense pas lire la suite de cette saga à l'eau de rose, qui n'a rien de très original (si ce n'est que l'autrice est allemande et que ça se passe en Allemagne). Les personnages ne sont pas particulièrement attachants, je trouve, sans doute un peu trop caricaturaux. Il y a mieux dans le genre saga familiale historique !
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La villa aux étoffes, tome 1

La quatrième de couverture de ce roman est hélas trompeuse. L’autrice est allemande, et je m’attendais à lire une histoire à la Downton Abbey sur fond de Première guerre mondiale vue d’un autre côté de la lorgnette… c’était plein de promesses ! Et bien non : le roman commence certes à l’automne 1913, mais 648 pages plus loin, nous ne sommes toujours que fin juin 1914, juste avant la guerre. La villa aux étoffes est en fait le premier tome d’une saga en cinq volumes. L’intrigue butine une foultitude de thèmes, souvent intéressants, mais rien n’est approfondi. L’héroïne est attachante, mais pas assez exploitée. Je suis donc déçue, mais le roman se lit néanmoins plutôt bien.



Quatrième de couverture : « À Augsburg, près de Munich, en 1913, la jeune Marie est embauchée en cuisine à la Villa aux étoffes, la résidence des Melzer, propriétaires d'une imposante usine de textile. Alors que la jeune orpheline tente de tailler sa place parmi les serviteurs, les maîtres anticipent le début de la saison des bals hivernaux qui permettra à la belle Katharina, la cadette de la famille, de briller de tous ses feux en société. Paul, l'héritier principal, se tient loin de ce genre de mondanités, car il préfère de loin sa vie d'étudiant à Munich. Du moins jusqu'à ce qu'il croise Marie... Lorsque la Première Guerre mondiale déchire l'Europe et le reste du monde, la Villa et ses habitants seront aux premières loges du conflit et subiront des bouleversements dont les effets feront trembler toute la maisonnée, l'usine ainsi que ses employés. De quoi l'avenir de Marie et de tous ces gens qui sont devenus sa famille sera-t-il fait ? »

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La villa aux étoffes, tome 5 : Tempête sur la v..

Voilà déjà le tome cinq de cette merveilleuse saga dont je ne me lasse absolument pas et j’attends toujours avec impatience le suivant, en espérant que ce ne sera pas le dernier, même si je sais qu’un moment donné ça devra s’arrêter.



Quand on reprend le fil de l’histoire c’est un peu comme si on rentrait à la maison après de grandes vacances, et même si le temps à coulé sur la villa, on s’y retrouve tout de suite. Dans ce cinquième livre, l’auteure nous embarque en 1935, dans les années avant seconde guerre mondiale, sauf que dans la villa personne ne peut imaginer cette hypothèse, même si le pays s’agite avec les nationalistes au pouvoir dont un certain Hitler, chancelier depuis 1933, en est le chef de file.



On retrouve avec plaisir tous les membres de la famille Melzer mais aussi les domestiques, avec ce petit côté « Downton Abbey » qui est très plaisant. La villa a retrouvé son rythme de croisière, l’usine est sauvée, Marie continue de travailler dans son atelier de couture où les femmes de notables de la ville se bousculent, Paul a les rênes de l’entreprise bien en mains, les jumeaux poursuivent leurs études, la musique pour Léo, le rêve de devenir pilote d’avion pour Dodo, Kurti le dernier fils des Melzer est encore en école élémentaire.



Lisa et Sebastian gèrent leurs trois enfants et Sébastian est plus que jamais actif dans un réseau d’opposition au régime nazi, au grand dam de sa femme qui trouve qu’il prend bien trop de risques. Kitty reste la même, pétillante et volubile, au bras de Robert, son second mari qui la tempère plus ou moins et qui est très au fait des activités de résistance et des funestes desseins du parti d’Hitler. Henni est en stage dans l’entreprise familiale et elle s’avère être parfaite dans ce poste, toujours pleine d’idées et solaire comme sa mère, elle est précieuse pour son oncle Paul. Dommage que la société est faite pour les hommes et qu’il serait malvenu de mettre une femme cheffe d’entreprise, Henni serait parfaite pour prendre la relève de l’usine. Tilly, la belle soeur de Kitty est aussi omniprésente dans le roman, c’est un personnage incontournable que j’apprécie beaucoup.



Concernant les domestiques, il y a du changement. Augusta, après le décès de son mari Gustav, a repris du service dans la villa, sa fille Liesel s’apprête à devenir maman et Gertie, femme de chambre, va quitter son poste de domestique. J’aime beaucoup ce moment où on se retrouve dans la cuisine, autour d’un café et de gâteaux concoctés par Fanny Brunnenmayer, la cuisinière vieillissante, qui a encore toute sa place aux fourneaux même si le poids des ans commence à peser. C’est là aussi que se dévoilent les petits secrets entendus par les domestiques lors de différentes mission.



Anne Jacobs nous embarque au sein de la villa, avec ses joies, ses peines et ses inquiétudes qui ne vont pas tarder à arriver. Les mesures anti-juives s’intensifient et même si Marie est mariée à Paul, elle n’en reste pas moins de religion juive aux yeux des nazis, personne ne se doute à quel point elle est en danger. Quand Léo va assister au lynchage de son professeur de musique parce qu’il est juif et qu’il sera lui même blessé en voulant le défendre, Marie comprend qu’elle va devoir partir et emmener Leo qui va pouvoir étudier dans une école renommée New-Yorkaise. Quand Paul reçoit, à l’usine, la visite de la Gestapo qui lui suggère de divorcer de sa femme parce qu’elle est juive et que ça pourrait porter préjudice à l’usine, Marie est confortée dans sa décision. Elle doit quitter le pays pour protéger la famille Melzer et l’usine. Paul ne veut pas se séparer de Marie, sa place est à la villa, personne ne comprend d’ailleurs pourquoi elle partirait, seul Robert sait déjà que Marie est en grand danger si elle reste à Augsbourg et en Allemagne.



De nouveaux nuages noirs se pressent au dessus du couple alors que tout était si parfait. Paul ne veut rien entendre, même quand Marie doit céder son atelier à Serafina Von Dobern, ancienne amie de Lisa et poison notoire, parce que les juifs n’ont plus le droit de posséder des entreprises, il continue de penser que tout ira bien. Marie, aidée par Robert prend les devants et décide, malgré tout, de partir pour les USA où elle retrouvera Madame Ginsberg qui a fui elle aussi le pays avec son fils Walter quelques mois auparavant. Elle fait cela dans le but de sauver l’usine mais ne sait pas que finalement elle se sauve elle aussi. La vie va se poursuivre à la villa sans Marie et Léo, qui voguent désormais vers New-York.



L’autrice nous narre les premiers pas de Marie et Leo dans la grosse pomme, les problèmes qui arrivent très vite et le rêve américain qui s’éloigne. Marie a beaucoup de mal dans ce nouveau pays et elle ne peut pas compter sur Paul qui est toujours en colère et ne donne pas de nouvelles. A la villa, on vit désormais sans Marie et Léo et c’est parfois pesant, surtout que de nouveaux problèmes surgissent et qu’on se rend bien compte qu’avec Hitler au pouvoir l’étau se resserre, les privations de liberté se font sentir et si on veut que l’usine ne périclite pas, il faut faire allégeance au pouvoir en place, ce que Paul ne veut absolument pas faire.



Petits bonheur, grands malheurs, rebondissements, amour, solidarité, tout est là, dans ce nouveau tome, pour encore une fois nous faire vibrer et nous embarquer dans ces sombres années d’avant guerre, cette fois du côté Allemand. Personne n’imagine qu’il puisse y avoir à nouveau une guerre, seul Robert peut-être s’y attend et aussi le perfide Ernst Von Klippstein qui est entré au parti nazi, persuadé qu’il est du bon côté. J’ai encore une fois passé un merveilleux moment avec ce roman que j’ai eu beaucoup de mal à lâcher tellement il était addictif. Je voulais aussi savoir comment Marie allait s’en sortir.



Les personnages sont toujours aussi attachants, on découvre avec grand plaisir une Henni très futée et on se dit qu’il faudra, désormais, compter avec elle pour la gestion de l’usine. Dodo va se retrouver, malgré elle, empêtrée dans une sale histoire qu’elle n’a pas vu venir, Paul joue avec le feu et il ne pourra pas, éternellement, berner les nazis. Sebastian prend bien trop de risques. Je trouve Lisa toujours aussi insipide, je n’arrive pas à l’apprécier. J’aime toujours autant Kitty, c’est un peu le rayon de soleil de la villa. Quand à Alicia Melzer, elle m’est de moins en moins sympathique. Et puis Marie bien sûr, c’est l’héroïne de cette saga, une femme courageuse, prête à tout pour protéger sa famille, une femme pleine de bon sens qui nous a déjà prouvé maintes fois, à quel point elle était à la hauteur.



Le roman se termine de façon abrupte, ce qui laisse envisager un sixième tome, c’est obligé, l’autrice ne peut pas nous laisser comme ça ! J’espère que ce sixième tome arrivera vite, j’ai trop hâte de connaître la suite, je me doute que de grands dangers guettent encore la villa, tout le monde semble oublier que selon la loi juive, Dodo et Kurti sont juifs eux aussi puisque c’est la mère qui donne la transmission, je pense que l’autrice ne peut pas occulter cela dans son prochain livre et je pense qu’il se déroulera en pleine seconde guerre, mais ce ne sont que des suppositions. Et il y a la suite de l’histoire de Dodo aussi, elle va devoir s’expliquer sur des faits qu’elle ne maîtrise pas et on peut penser que la gestapo ne la lâchera pas. Ca promet un nouveau tome bien explosif, j’aime l’idée qu’Anne Jacobs est en train de le rédiger.



Nouveau coup de coeur pour ce tome cinq et pour toute la saga que je vous recommande si vous aimez les romans historiques qui allient faits réels et fiction.
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La villa aux étoffes, tome 2 : Les filles de ..

A l'aube de la première guerre mondiale, les Melzer accueillent les premiers petits enfants de la famille, juste avant le départ sur le front de quasi tous les hommes de la villa. Une nouvelle organisation se met en place et si Marie aide de plus en plus à la fabrique de tissus, Élisabeth et Alicia mettent en place un hôpital dans le hall de la villa.



Ce deuxieme tome est plus sombre que le précédent mais tout aussi passionnant, Marie prend de plus en plus sa place dans la famille Melzer et tous les personnages y ont une place importante. Je pense à Humbert par exemple ou Hanna!

Il est intéressant aussi car il y a une vision de la première guerre mondiale vue du côté Allemand!

Vivement le prochain tome !
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La villa aux étoffes, tome 2 : Les filles de ..

2ème tome de la série La villa aux étoffes, j'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir tous les protagonistes de cette saga.

De 1916 à 1919, la vie à la villa Metzler est compliquée avec le départ des hommes et les privations. Après l'espoir d'une guerre vite gagnée, la réalité rattrape toute la famille. Tandis que maîtres et domestiques partagent le même sort dans les tranchées, Marie tente de maintenir l'usine à flot malgré la résistance de son beau-père et les conditions de vie et de travail des ouvriers qui se dégradent. Lisa quant à elle, réussit à faire installer un hôpital dans la grande demeure et c'est un changement de vie complet pour ces femmes habituées au luxe.

Dans ce tome, la guerre et la défaite de l'Allemagne entrainent une transformation profonde de la société et l'histoire de cette famille permet de la vivre à travers toutes les couches de la société. Après cette période mouvementée, la place des femmes sera totalement différente et on en aperçoit les prémices.

La seule chose qui a atténué mon plaisir lors de cette lecture, c'est cette sensation de déjà-vu lors de certaines scènes, qui m'ont vraiment donné l'impression d'être dans Dontown Abbey.

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La villa aux étoffes, tome 2 : Les filles de ..

J’ai passé un bon moment avec ce second le tome de la saga de « La villa aux étoffes ». La plume de Anne Jacobs est toujours aussi agréable malgré quelques longueurs. J’ai apprécie cette fois la plongée dans la grande Histoire avec le conflit de 1914, les privations liées à la guerre, la mort et la misère, et la montée des désordres de l’après guerre. La vie des femmes est intéressante à suivre. J’ai apprécié l’évolution d’Elisabeth. Cette femme de tête va prendre son destin en main et nous surprendre à plusieurs reprises. Marie ne m’a pas touchée. Son personnage est devenu trop lisse, trop politiquement correct. Quant à Kitty, elle ne changera jamais. Côté domestique, on suivra surtout Humbert, que j’ai trouvé très intéressant. On reste très loin de la richesse des personnages et de la complexité sociale de Dowton Abbey, mais cette saga est agréable à lire.

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La villa aux étoffes, tome 1

Voici un roman qui avait tout pour me plaire: le cadre, l'aspect familiale, le secret... Ce livre que j'ai lu en V.O. m'a rapidement happée. La villa aux étoffes et les personnages qui la peuplent m'ont vite plus. Les intrigues entre les domestiques, la description du quotidien, les convenances de l'époque, tous ces éléments étaient bien traités par l'auteure. Cependant, arrivée à la fin du roman, je n'y croyais pas, les personnages ne me paraissaient plus crédibles, le secret moins noir qu'espéré, je suis restée sur un sentiment d'insatisfaction. Selon moi, l'auteure n'a pas assez creusé ses personnages pour rendre leurs comportements vraisemblables. L'histoire d'amour qui se met en place tout au long du roman manque également de pertinence et semble un peu tombée du ciel.

C'était une lecture divertissante, mais qui m'a laissée sur ma faim. Je me tâte encore concernant la suite de la saga.
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La villa aux étoffes, tome 1

Je viens de passer une semaine en vacances à Augsbourg. Une semaine à connaître chaque membre de la famille Melzer, les domestiques et leurs amis.



Je dois vous l’avouer, j’ai mis beaucoup de temps à rentrer dans l’histoire. Ce n’est qu’à partir du chapitre 17 où je me suis plongée dans les secrets et les péripéties de cette villa et de cette usine.



J’ai aimé me promener à Paris. De loin, j’ai pu soutenir Marie, cette jeune femme que la vie n’a pas épargnée.



Cette fin m’a beaucoup plu. Il ne me tarde d’être en février pour lire le deuxième tome.



Bon week-end 🤍
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La villa aux étoffes, tome 1

Le premier tome d'une saga dont j'ai assurément l'envie de lire les trois autres.



J'ai investi les lieux avec facilité, me dirigeant dans la maison comme si je l'avais visitée car l'écriture est très visuelle. Je me suis attachée aux personnages (enfin la plupart) tant ils sont réalistes et j'ai vécu avec eux les rebondissements qu'a pu leur présenter la vie. Quand j'ai eu terminé ce tome, j'ai regretté de ne pas avoir déjà le suivant, car j'aurais bien fait un bout de chemin encore avec eux tous... Donc à suivre !!
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La villa aux étoffes, tome 2 : Les filles de ..

✉ Les filles de la villa aux étoffes - Anne Jacobs ✉

Traduction : Corinna Gepner @editions1018



Résumé :

Augsbourg, hiver 1916.

Trois ans se sont écoulés depuis le jour où Marie a frappé pour la première fois à la porte des Melzer. Seulement trois ans... et pourtant tout a changé. Si la jeune femme est à présent l'épouse de Paul et la maîtresse des lieux, l'heure n'est plus à la fête dans la somptueuse demeure transformée en hôpital militaire. Les hommes ont rejoint le front, femmes et domestiques œuvrent jour et nuit aux côtés des blessés et Marie se consacre à la gestion de l'usine familiale, dont elle découvre avec stupeur la situation critique.

Alors que s'éloigne un peu plus chaque jour l'espoir de voir Paul revenir rapidement de cette guerre terrible et que le destin de toute la famille repose sur ses seules épaules, Marie se sent vaciller. Qu'est-ce qui la retient alors d'accepter l'aide du séduisant Ernst von Klippstein, qui n'a jamais dissimulé l'intérêt qu'il lui porte ?



Fini la légèreté des mondanités, des bals, des réceptions, la première guerre mondiale a commencé et va changer le quotidien de tous.

Cette guerre, tout le monde pensait qu'elle serait finie pour noël, mais elle durera quatre longues années et entraînera d'énormes pertes humaines, des blessures horribles et un rationnement drastique des denrées. Si à la villa il est plus facile de vivre cette période que dans le quartier ouvrier, la famille Melzer ne sera pour autant pas épargnée. La guerre va pousser chacun à se découvrir et à trouver un sens à sa vie, ainsi Elizabeth arrivera à convaincre sa famille de transformer une partie de la villa en hôpital et s'y investira, soignera et calmera les blessés. Marie, elle, va essayer d'aider son beau-père à trouver des solutions pour faire tourner l'usine malgré le manque de matière première

On retrouve donc avec plaisir tous ces personnages que l'on a aimé dans le premier tome, on les voit devenir réellement adultes, affronter les difficultés et évoluer. J'ai adoré et dévoré ce roman et j'ai hâte de découvrir la suite qui sortira en février en poche.
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La villa aux étoffes, tome 2 : Les filles de ..

Les filles de la villa aux étoffes, le titre est tout à fait adapté car nous abordons la première guerre mondiale et tous les hommes valides sont enrôlés que ce soit du côté des bourgeois ou de la domesticité.

Ce sont les femmes qui auront la double casquette pour pouvoir faire vivre leur famille malgré les peines, le manque de nourriture et tout ce qui fait une vie normale.

Elisabeth et sa mère sont arrivées après maintes disputes avec le patriarche Melzer à créer un hôpital dans leur grande maison pour les blessés, donc d'autres personnages apparaissent et cela donne plus de suspense à l'histoire car de nouvelles amourettes se créent ainsi que des dissensions.

Marie essaie d'aider son beau-père en l'absence de Paul mais selon les principes des hommes de cet époque les femmes n'étaient bonnes qu'à s'occuper de la maison et des enfants, elle est tenace et petit à petit elle arrive à se faire une petite place.

Kitty toujours aussi gamine mais grâce à elle il y a toujours un brin de gaieté.

Les jumeaux de Marie et la fille de Kitty amènent du bonheur dans ce foyer malgré ce contexte dramatique car tout le monde pensait que cette guerre serait vite gagné mais malheureusement ils se trompaient lourdement.

Je suis au troisième tome, à bientôt pour la suite.



Le soir j'ai du mal à m'arrêter de lire tant c'est captivant.

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La villa aux étoffes, tome 1

J'ai été très tentée par une belle critique et aucun regret. Cette saga de la villa aux étoffes est très agréable à lire, on ne s'ennuie à aucun moment .

Cela détend et à l'approche des fêtes de noël au lieu de regarder les mêmes films qu'ils ressortent tous les ans une jolie histoire qui est addictive.

Ce roman se passe en Allemagne en 1913, on découvre la vie des Melzer de riches aristocrates allemands grâce à une usine de tissus , cela pourrait être très banal car à part les réceptions, les tenues vestimentaires.... mais ils ont 3 enfants qui ont chacun un caractère bien défini et qui recherchent l'amour et pour mettre un peu plus d'ambiance Marie arrive chez eux comme fille de cuisine avec ses secrets. Elle changera la vie de cette grande demeure car elle est partout, cuisine,ménage et plus tard un rôle que toutes les servantes lui envie sauf la cuisinière qui est irremplaçable.

Jalousie entre domestiques, entre soeurs, historique de l'usine très intéressante.

Ce soir je commence le tome 2,une belle soirée à venir.
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La villa aux étoffes, tome 2 : Les filles de ..

Second volet de cette belle saga, la première guerre mondiale continue de faire rage et la famille Melzer doit y faire face. Les hommes au front, ce sont les femmes qui vont s'occuper du quotidien, des affaires. J'ai trouvé intéressante cette description de ces femmes qui doivent prendre en main la destinée familiale et ainsi, évoluer, grandir et s'enrichir de toutes ces expériences, lot connu par de nombreuses femmes qui ont du et qui ont su remplacer les hommes pour faire vivre leur famille, l'économie de leur pays.
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La villa aux étoffes, tome 1

La villa aux étoffes est une saga qui comporte tous les ingrédients pour en faire une lecture addictive et prenante mais contrairement à certaines séries, ce n'est pas mièvre et je me suis plu à aimer les différentes péripéties vécues par les personnages dans cette Allemagne de la période de la 1 ère guerre mondiale : amours, patrons et domesticité, secrets de famille, trahison et réconciliation sont au programme de ce roman. Un "Downtown abbey" germanique.
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Café Engel, tome 1 : Une nouvelle ère

Cette saga familiale a pour originalité de se dérouler à la fin de la Seconde Guerre mondiale, durant l’année 1945 et du côté allemand, moins souvent abordé.



En effet, nous sommes à Wiesbaden, de 1935 à 1945, où le café Engel s’est battu tant bien que mal pour rouvrir et proposer à sa clientèle de quoi se sustenter. Et c’est Hilde et sa mère Else qui sont aux commandes du commerce. Hilde va se démener avec le marché noir pour faire tourner le café. Car sa mère a du mal à s’investir depuis qu’elle est sans nouvelle de son époux, Heinz, parti au front.



En parallèle, on suit l’histoire de Luisa, la cousine de Hilde, originaire de Prusse orientale, qui a perdu son père, et celle de Jean-Jacques, l’amoureux français de cette dernière qui a dû rentrer au pays.



J’ai été au départ un peu perdue parmi les personnages et aussi par cette temporalité que j’avais du mal à intégrer. J’ai relevé aussi pas mal de longueurs mais pour autant je ne me suis pas réellement ennuyée.



J’ai été plutôt charmée par tous ces personnages auxquels je me suis attachée sans difficulté, même si les réactions de Hilde sont parfois un peu démesurées, on peut la comprendre. Je les ai trouvés humains dans leurs réactions même si on ne les cautionne pas toujours. Ici ce sont clairement les femmes qui sont valorisées et les hommes présentés davantage avec leurs faiblesses.



L’intrigue aborde des thèmes d’époque tels que le nazisme, l’isolement des femmes avec les hommes partis au combat, le deuil, le courage et la lâcheté, le marché noir, les bombardements même si c’est abordé de manière plus légère que dans d’autres romans historiques.



J’ai apprécié ce premier tome et je me réjouis donc de poursuivre cette saga familiale avec le tome 2 qui vient de sortir.
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La villa aux étoffes, tome 4 : Retour à la vill..

Augsbourg, 1930, Marie et les enfants ont réintégré la Villa aux Étoffes. Tout va pour le mieux entre Paul et Marie. Ils ont tout pour être heureux et le sont? Pourtant le destin va leur jouer de bien vilains tours

La situation économique de l'Allemagne est catastrophique, et les répercussions sont importantes pour les pauvres, mais aussi pour les plus aisés.

La famille Melzer va devoir faire face à cette nouvelle problématique.



📓MON AVIS : Tout comme les précédents, j'ai écouté ce 4e volet de la saga "La villa aux étoffes" sur Audible. Je trouve que ce format est juste parfait.

Les volumes se succèdent et je dois avouer que j'apprécie de plus en plus suivre les Melzer et leurs domestiques.

Ici, nous assistons aux prémices du nazisme et le frémissement de la prise de pouvoir par Hitler. Et comme cette période m’intéresse énormément, j'ai donc tout naturellement préféré ce tome.

Au-delà de la sphère historique, l'histoire de la famille Melzer est riche en rebondissements. J'adore suivre le quotidien des domestiques et de leurs maîtres.

Cette saga est vraiment très intéressante d'un point de vue historique, mais également sociétal, car elle permet de découvrir les interactions entre les différentes classes sociales.

En un mot, si vous aimez les sagas historiques et les histoires de famille, il faut absolument découvrir celle-ci si ce n'est pas encore fait !
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La villa aux étoffes, tome 1

Je ne suis pas fan du tout de cette période d'avant guerre (ni même d'après). Toutefois, au vu des éloges titrés de "saga", je me suis lancée. Je ne le regrette absolument pas ! Il s'agit effectivement d'une saga passionnante, mariant des personnages divers, un décor haut en couleur ou en grisaille, avec un trame certes convenue mais néanmoins accrochante. Si les personnages sont assez caricaturaux et l'histoire prévisible, cela n'entâche en rien le plaisir de cette lecture durant laquelle je n'ai pas un instant d'ennui. Hâte de lire la suite.
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La villa aux étoffes, tome 1

Depuis le temps que ce livre était dans ma bibliothèque, j'en ai profité qu'une lecture commune se fasse.

L'histoire de la série commence à Augsbourg en automne 1913 où on y retrouve Marie qui laisse l'orphelinat où elle vit derrière elle pour travailler comme femme de cuisine à la fameuse villa des Melzer, de riches industriels dans le textile. Elle se cherche une place avec tous ces domestiques, surtout que la saison des bals va bientôt avoir lieu. Quant à la fille des Melzer, Katharina, elle doit faire son entrée dans le milieu. Paul l'héritier, veux prendre ses distances avec la famille jusqu'à ce qu'il tombe sous le charme de Marie qui cherche toujours à en savoir plus sur sa naissance.

Vous aimez la série Downton Abbey, les saga historiques, les secrets de famille, les amours impossibles, ce premier tome est fait pour vous.
Lien : https://myreadbooks.over-blo..
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La villa aux étoffes, tome 2 : Les filles de ..

Ce roman est le tome 2 de la saga La villa aux étoffes. J'ai bien sûr lu le tome 1, mais allez savoir pourquoi, je n'en ai absolument pas parlé alors que j'ai adoré! J'avais donc hâte de découvrir la suite et renouer avec les personnages et les intrigues ayant cours dans cette villa.

L'histoire met en scène la famille Melzer, à la tête d'une entreprise d'étoffes. Ce tome 2 se déroule durant la première guerre mondiale. Les hommes de la famille sont au front et ce sont donc les femmes à l'arrière qui vont faire tourner la boutique.

J'ai accroché à l'histoire de bout en bout. J'aime toujours autant l'atmosphère qui se dégage de ce roman. Le fond historique donne une vraie épaisseur à l'ensemble.

Les personnages sont vraiment bien construits. L'évolution des protagonistes est pertinentes. Les femmes prennent en maturité et affirment leurs caractères.

Ce tome a donc su autant me séduire que le précédent. J'espère pouvoir découvrir bien vite la suite!
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