Les poètes aussi (...) savent transformer les choses. Ils posent leurs yeux sur le monde, puis ils l'absorbent comme un breuvage. Quand ils se mettent à parler, alors, plus rien n'est pareil. C'est une forme d'enchantement. Je m'applique chaque jour à regarder le monde avec ces yeux-là. C'est ce qui me sauve.