- Tout a changé, maintenant, dit-il. Le gouvernement impose aux familles bédouines de demeurer au même endroit. De fonder des villages. De construire des maisons plutôt que de tisser des tentes en poil de chèvre. Ils creusent des puits pour nous et bâtissent des écoles, mais en perdant la vie nomade, nous avons perdu quelque chose qui était notre liberté. Nous avons dû apprendre à devenir ceux qui restent, et non plus ceux qui s’en vont.