AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de collectifpolar


Dès qu’elle eut emballé les gâteaux et les tartes qu’elle avait préparés, elle enfila sa cape la plus chaude et sortit dans le vent. Elle prit le ferry pour traverser la Tamise, qui formait une barrière entre l’endroit où elle vivait et celui où elle allait voir les femmes. C’était une partie de sa vie qu’elle gardait secrète, car elle ne voulait pas qu’on pense qu’elle était vantarde ou suffisante.
Le trajet sur le fleuve fut d’un froid pénétrant, mais elle aimait la lumière de l’hiver, et elle connaissait la plupart des marins du ferry, lesquels lui avaient raconté des tas d’histoires sur les expériences qu’ils avaient vécues.
Arrivée sur l’autre rive, Clementine paya la traversée, puis monta sur le quai par l’escalier et s’éloigna à pas rapides dans le froid, pressée de distribuer les pâtisseries. En entrant dans le bâtiment, elle salua toutes les personnes qu’elle connaissait, de même que celles qu’elle ne connaissait pas. Elle donna ses gâteaux et ses tartes, non pas pour nourrir des femmes affamées, mais comme un simple geste pour montrer qu’on pensait à elles, et qu’on s’était donné de la peine pour elles. D’autant plus que ce serait bientôt Noël. Ne devaient-elles pas chanter des cantiques toutes ensemble ?
Commenter  J’apprécie          00









{* *}