AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Histoires de Noël (Anne Perry) tome 17 sur 19

Pascale Haas (Traducteur)
EAN : 9782264078186
192 pages
10-18 (04/11/2021)
2.77/5   52 notes
Résumé :
Une belle jeune femme est sur le point d'épouser un homme dangereux - à moins que le Détective Hooper et sa nouvelle amie ne puissent l'en empêcher. Le détective John Hooper est heureux. Il vient d'épouser la jolie Celia. Clémentine, l'amie de Celia, vient à son tour d'annoncer ses fiançailles avec Seth Marlowe, un homme pieux de son église. Noël approche. Mais le futur époux commence à recevoir des lettres menaçantes qui évoquent la mort de sa première femme.
... >Voir plus
Que lire après Le Corbeau de NoëlVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
2,77

sur 52 notes
5
0 avis
4
6 avis
3
8 avis
2
14 avis
1
0 avis
Annuelle Histoire de Noël d'Anne Perry mais cette fois-ci c'est un raté total pour moi ! Une histoire de lettre anonyme, d'une gentille fille, dont le pasteur est amoureux mais qui va épouser un méchant !

Je vous laisse lire le résumé qui pose “l'intrigue” ! La suite se transforme en sermon sur le pardon ; sur le mariage, passage obligé pour une femme qui se respect ; sur le rôle de la femme dans le couple et son obéissance à son mari ! Un cours de morale façon 19ème !

A oublier bien vite et pourtant que ça m'a paru long à la lecture !

Challenge RIQUIQUI 2021
Commenter  J’apprécie          220
Une auteure qui me faisait de l'oeil depuis longtemps et un titre de saison, rien de mieux pour se lancer dans cette lecture !
Clémentine s'apprête à épouser un homme plus âgé qu'elle qui apparaît comme un être méchant et moralisateur. Son amie Célia, mariée à un détective s'inquiète pour elle et demande à son mari de mener l'enquête.
Une intrigue plutôt bien menée, l'écriture est agréable mais j attends de lire autre chose d'Anne Perry pour me faire une idée plus précise de son style.
Commenter  J’apprécie          190
Parce que j'aime l'écriture d'Anne Perry, je me suis toujours montrée clémente à la lecture de ses parutions de Noël qui n'ont pas la finesse de ses autres histoires policières. Avec celle-ci, je suis navrée de commencer le billet en vous disant que j'ai été très déçue car je n'ai pas reconnu sa plume féministe qui donne souvent à ses héroïnes de l'époque victorienne des personnalités avant-gardistes, aux caractères courageux, frondeurs, déterminés et passionnés. Cette déception s'accompagne aussi du fait que je n'ai pas eu l'impression de me retrouver à la veille de Noël car elle a fait l'impasse sur tout le décorum auquel je m'attendais. La dame a été parcimonieuse !

Dans un petit village proche de Londres, en bordure de la Tamise, nous retrouvons John Hooper, un officier de la police fluviale adjoint du directeur William Monk. Depuis son mariage avec Celia, il connaît une existence plus stable, plus heureuse, qui le change de son sombre quotidien. Mais à la veille de Noël, sa jeune femme lui demande d'enquêter sur Seth Marlowe.
Celia aime aller à l'église pour écouter les sermons d'Arthur Roberson qui parle en cette fin de l'année de pardon et de rédemption. C'est là qu'elle rencontre Marlowe, le beau-frère du révérend, et qu'elle apprend son triste passé. L'homme est aigri car sa première femme l'a quitté en emmenant leur fille et leurs destinées furent tragiques. Rose s'est suicidée en se noyant dans la mer et Flavia a disparu. Lorsque son amie, la douce Clémentine, annonce sa future union avec lui, Celia a peur pour elle car sous ses airs d'homme pieux, elle devine la violence à fleur de peau de Marlowe. Comment dire à Clémentine ses craintes ? Orpheline et naïve, la jeune fille rêve de fonder une famille et idéalise le mariage.
L'affaire prend une tournure dangereuse quand Marlowe se retourne contre Celia en l'accusant de lui envoyer des lettres anonymes qui l'imputent de la mort de Rose. Menaçant, il la somme de ne plus interférer dans ses desseins et de ne plus voir Clémentine.
Effrayée, Celia s'en remet à John qui commence par recueillir des témoignages de gens qui ont bien connu Rose… Qui est le corbeau, auteur des lettres ? et où se trouve Flavia ? Les réponses à ces deux questions seront capitales…

Voilà en quelques phrases le début de l'histoire qui se révèle assez brève, où il n'est point nécessaire de se fouler les méninges pour suivre un suspense et découvrir un suspect. L'auteur s'étend longuement sur la rédemption, la damnation, et je la retrouve dans cette quête d'expiation si souvent présente dans ses autres romans, mais là où je ne la reconnais pas, c'est dans le scénario sans moelle et la caricature de Celia, une jeune femme qui me semble impulsive et sotte. Quant au dénouement, au final, il arrive trop vite comparé à la trame narrative et il est frustrant car l'auteur a décidé que la justice des hommes n'était rien face à la justice divine.
Commenter  J’apprécie          70
Cette histoire de Noël est la énième qu'a écrit notre autrice anglaise disparue cette année. On doit en être à pas loin d'une petite vingtaine. Chaque année, depuis 2005, au mois de novembre sort le nouvelle opus du Noël vu par Anne Perry.
Celui est apparu il y a deux ans pour la période des fêtes. Et comme j'aime beaucoup lu Anne Perry avec ses diverses séries, je me suis dit pourquoi pas retrouver la plume fine mais souvent acerbe de notre auteure qui dénonce souvent la condition des femmes à l'époque victorienne.
Mais alors que nous raconte « le corbeau de Noël«
Une belle jeune femme est sur le point d'épouser un homme dangereux – à moins que le Détective Hooper et sa nouvelle amie ne puissent l'en empêcher.
Le détective John Hooper vient d'épouser Célia. Seth Marlowe, un homme pieux, accuse cette dernière de lui avoir envoyé des lettres menaçantes qui évoquent la mort de sa première femme, alors qu'il est sur le point de se marier avec Clémentine, une amie à elle.
Vous l'aurez compris il est question ici, d'honneur, de mariage, de religion, de chantage et aussi de manipulation. Pour autant je n'ai adhérer au propos ou alors je n'ai pas réussi à voir l'ironie de Perry dans les propos ce polar de Noël. j'ai même eu l'impression que les femmes avaient le mauvais dans cette histoire…
Ce roman aurait pu me faire frissonner devant la cheminée avec une tasse de thé. Oui mais voilà le suspense n'était pas au rendez-vous. de plus j'ai trouvé l'intrigue très embrouillée.
Et si Anne Perry est la reine des polars de Noël ! Celui-ci n'a, chez moi, rien rajouter à l'ambiance des fêtes. Et il ne m'a pas non plus apporté le mystère et le dépaysement souhaité.
Lien : https://collectifpolar.blog/..
Commenter  J’apprécie          120
Comme chaque année depuis longtemps, je me régale des récits de Noël d'Anne Perry. Mon dernier en date, « Un Noël au bord de la Tamise » était une vraie réussite.

Celui-ci sorti en poche fin 2021, se passe aussi au bord de la Tamise, avec d'autres personnages issus de la série William Monk, dont John Hooper. La femme de ce dernier, Celia va se trouver mêlée à une sordide histoire de lettres anonymes dont le destinataire Seth Marlowe, veuf, s'apprête à épouser la jeune Clementine, amie de Celia. le beau-frère de Marlowe, a lui aussi perdu d'une longue maladie sa femme, laquelle n'était autre que la soeur de Marlowe. Les deux hommes sont très proches, quoique de caractères très différents. Marlowe est très autoritaire, agressif, au verbe haut et prompt à s'emporter, tandis qu'Arthur Roberson, le pasteur, est d'un naturel conciliant, posé et à l'écoute des autres, ils n'ont en commun que le chagrin d'avoir perdu leurs épouses respectives...
Il faudra fermer le bec à ce sinistre corbeau anonyme avant qu'il n'ait fait trop de victimes.

Les caractères étant posés et leurs liens vite établis, il n'y avait qu'à dérouler l'intrigue policière touffue, ardue à dénouer comme à chaque récit de Noël, avec ses surprises, ses rebondissements et son inévitable « happy-end » juste avant que les cloches ne résonnent. Or cette fois-ci quelle ne fut pas ma déception ; si les descriptions sont conformes à la tradition, ici point de suspense, de rebondissements, juste une enquête de routine dont on devine la solution bien avant la fin, le tout noyé (si j'ose dire) dans des bavardages interminables, des prises de conscience ou des remords désuets et un manque de rythme usant.
Bon, vous l'aurez compris, je ressors de ce récit très déçu, avec une impression de m'être ennuyé et avoir vite envie d'en finir, non pas pour le dénouement, trop prévisible, mais pour pouvoir passer à autre chose. Dommage, on verra la prochaine fois.
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
— On a l’impression qu’il suffirait de tendre la main pour les toucher, lui avait-il dit. Et on pense à Dieu qui a créé toutes ces étoiles, bien plus nombreuses qu’un homme ne saurait en compter au cours d’une vie, quand bien même il ne ferait rien d’autre.
Celia avait compris la profondeur de ses paroles, leur intensité.
— Peut-être que l’on devrait tous voir cela au moins une fois, avait-elle dit. L’importance que l’on se donne paraît un peu absurde… Tu crois que Dieu a le sens de l’humour ?
Hooper l’avait enlacée.
— Il le doit ! Peut-être qu’Il rit ou qu’Il crie contre nous.
— Est-ce que tu retourneras en mer un jour ? avait-elle demandé, le regrettant aussitôt.
Elle n’avait pas le droit de poser la question. Et sans doute préférait-elle ne pas connaître la réponse.
— Tu viendrais avec moi, Celia ?
Il lui avait caressé les cheveux, comme s’il prenait plaisir à sentir leur douceur sous ses doigts.
— Je serais terrorisée, mais oui, je viendrais. Ce serait mieux que de rester ici sans toi.
Commenter  J’apprécie          20
Dès qu’elle eut emballé les gâteaux et les tartes qu’elle avait préparés, elle enfila sa cape la plus chaude et sortit dans le vent. Elle prit le ferry pour traverser la Tamise, qui formait une barrière entre l’endroit où elle vivait et celui où elle allait voir les femmes. C’était une partie de sa vie qu’elle gardait secrète, car elle ne voulait pas qu’on pense qu’elle était vantarde ou suffisante.
Le trajet sur le fleuve fut d’un froid pénétrant, mais elle aimait la lumière de l’hiver, et elle connaissait la plupart des marins du ferry, lesquels lui avaient raconté des tas d’histoires sur les expériences qu’ils avaient vécues.
Arrivée sur l’autre rive, Clementine paya la traversée, puis monta sur le quai par l’escalier et s’éloigna à pas rapides dans le froid, pressée de distribuer les pâtisseries. En entrant dans le bâtiment, elle salua toutes les personnes qu’elle connaissait, de même que celles qu’elle ne connaissait pas. Elle donna ses gâteaux et ses tartes, non pas pour nourrir des femmes affamées, mais comme un simple geste pour montrer qu’on pensait à elles, et qu’on s’était donné de la peine pour elles. D’autant plus que ce serait bientôt Noël. Ne devaient-elles pas chanter des cantiques toutes ensemble ?
Commenter  J’apprécie          00
— Clementine, que faisait ton père ? Quel était son métier ?
Celia savait que c’était sur ce critère que l’on jugeait les gens, même si cela n’avait pas grand-chose à voir avec la personne qu’ils étaient réellement.
— Je ne le sais pas, murmura la jeune femme en baissant les yeux pour éviter son regard.
— Tu ne sais pas ce qu’il… ?
Brusquement, la vérité lui apparut, comme si on venait de lui asséner un coup.
— Tu ne sais pas qui était ton père ! s’exclama Celia en l’agrippant très fort par les bras comme si elle voulait la soulever.
— Non, admit la jeune femme dans un soupir.
— Ta mère t’a élevée seule ?
— Oui, répondit Clementine en redressant la tête, le regard fier. Et elle m’a donné tout ce qu’elle a pu, elle m’a aimée, éduquée, protégée…
Le vent souleva ses cheveux, mais elle n’y prêta pas attention.
— Tu n’as pas besoin de le préciser, lui assura Celia. Je le vois bien dans tout ce que tu es, dans ce que tu dis et fais… Je suis nettement plus inquiète que Seth Marlowe ne soit pas assez bien pour toi.
Commenter  J’apprécie          00
— C’est le message de l’Évangile, le sens que revêt Noël pour l’humanité sur la terre entière, répondit le pasteur. Depuis l’an 1 de Notre-Seigneur jusqu’à cet an de grâce 1872, personne n’en est exclu. Et toujours, le repentir est possible pour chacun, et pour tous les péchés. Nul ne peut commettre un acte ou avoir une pensée sans que Dieu en ait connaissance, enchaîna-t-il en écartant les bras, le regard brillant. On ne saurait imaginer qu’il existe une faute qu’Il n’ait déjà vue, et pardonnée. Telles sont Sa miséricorde et Sa compassion, à condition toutefois que l’on accepte de se repentir ! Aussi bien des petits péchés d’étourderie du quotidien que de la négligence du chagrin d’autrui et de toute la souffrance qu’engendre l’indifférence…
Il secoua la tête.
— Même les profondeurs de la violence ou de la dépravation qui confèrent au cauchemar, rien ne demeure inaccessible au Seigneur !
Commenter  J’apprécie          00
— Je vais épouser Clementine Appleby, annonça Marlowe en esquissant une sorte de sourire. Dès qu’il nous sera possible de nous unir sans offenser les règles qu’impose la décence.
Tandis qu’il continuait à parler, Celia se figea. Clementine était son amie la plus proche dans ce village du bord de la Tamise, à un jet de pierre de Londres. La jeune femme avait un peu plus de trente ans, ce qui, pour un premier mariage, était déjà vieux lorsqu’on était une femme et, compte tenu de sa propre expérience de la solitude et de l’exclusion, Celia la comprenait bien. Moins d’un an auparavant, alors qu’elle-même avait passé la quarantaine, elle avait épousé un homme dont elle était profondément amoureuse. Et c’était un bonheur qu’elle souhaitait à tout le monde, en particulier à Clementine. Mais qu’elle se marie avec cet homme amer et cruel ? Non, ce n’était pas possible !
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Anne Perry (29) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Anne Perry
Anne Perry parle de "La disparue d'Angel Court". Partie 1
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (105) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Titres de la série des Charlotte et Thomas Pitt

Quelle est la particularité des titres dans cette série ?

ils indiquent toujours le type de crime commis
ils indiquent toujours le lieu du crime
ils indiquent toujours l'heure du crime
ils indiquent le nom de l'assassin

8 questions
103 lecteurs ont répondu
Thème : Anne PerryCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..