[...] je suis persuadée que la cuisine révèle chez un être son rapport à la terre, aux sens, au corps, au... sexe. Nous y revoilà. Qui aime la chère aime la chair. Qui est capable de passer trois heures à palper, pétrir, émonder, peler, râper, émincer, pour un plaisir aussi éphémère qu'un repas, est un jouisseur de premier ordre. Un obsédé sensuel.