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Citations de Anne Plantagenet (133)


"C'est dans la différence, comme on dit, que l'on crée la richesse."
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Elle, c'est ma noire, ma vivante, ma chère grande, mon beau corps, mon cher cœur, mon endormie, mon beau sable, mon Finistère, ma brûlante, ma vraie vie, ma petite victoire, ma passion, ma secrète, mon beau visage, la femme que j'aime, ma lumière noire, mon enfant chéri, ma tendre, ma captive, ma plage, ma désirable, ma femme, et tant d'autres noms d'amour répétés et réinventés au long des lettres qu'Albert lui écrit chaque fois qu'ils sont séparés.
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Elle, c'est ma noire, ma vivante, ma chère grande, mon beau corps, mon cher cœur, mon endormie, mon beau sable, mon Finistère, ma brûlante, ma vraie vie, ma petite victoire, ma passion, ma secrète, mon beau visage, la femme que j'aime, ma lumière noire, mon enfant chéri, ma tendre, ma captive, ma plage, ma désirable, ma femme, et tant d'autres noms d'amour répétés et réinventés au long des lettres qu'Albert lui écrit chaque fois qu'ils sont séparés.
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"Les jours passaient sans qu'elle resurgisse. Qui prononçait encore son nom ? Bientôt, qui se souviendrait d'elle ? Une femme, une ouvrière, sans voix, sans visage indistincte parmi la masse des figurants."
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"Mais à force de les repasser, et nourrie de tout ce que j'ai appris depuis, j'ai réalisé que je me trompais : ce à quoi ne croit pas Letizia dans ces scènes, ce n'est pas au casting, c'est à son rôle, celui d'une syndicaliste capable de faire bouger les choses, de défendre ses collègues face à un employeur qui ne tient pas ses engagements et cherche à faire des économies par tous les moyens. Sentiment d'impuissance, terrible constat d'échec, quand on y a cru, justement, toute sa vie, qu'on prend conscience brutalement qu'on est face à un mur et que quelque chose va péter."
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Je veux savoir. Comprendre ce que j'ai raté, à côté de quoi je suis passée. Ce n'est pas une question de culpabilité de remords, je ne me dis pas que j'aurais pu faire quelque chose, l'empêcher de passer à l'acte. Pas du tout. Ce n'était pas mon rôle, sans doute. Et c'est trop tard, de toute façon. Mais, je peux peut-être agir quand même d'une certaine manière.
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Qué es la vida ? Un frenesi. Qué es la vida ? Una ilusion , una sombra, una ficcion, y el mayor bien es pequeño : que toda la vida es sueño, y los sueños son.
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Nous avons plusieurs conversations à propos de mon livre 'D'origine italienne', qui paraît en mars et la touche beaucoup. (...) Il y a énormément d'échos, de parallèles, entre nos familles exilées, nos familles de taiseux, de miséreux, de communistes. Un héritage commun, mélange de fierté et de honte, de révolte et de soumission, qu'elle s'est pris de plein fouet alors qu'il m'a atteinte plus indirectement.
(p. 78)
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Les études, ce n'était pas la priorité ; il fallait gagner un salaire. Letizia a le souvenir d'avoir toujours vu ses parents travailler, tout le temps, le travail, le travail, le travail, et mettre de côté pour se faire leur petite maison, sans crédit, avec leurs économies, que son père a construite. Aucun loisir, jamais.
(p. 27)
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Coralie Amédéo [la directrice de casting] se souvient d'une femme pleine de vie, de fantaisie dans son look, avec un langage libre et fleuri. "J'avais adoré ses expressions telles que 'suce-boules' pour désigner les vendus qui allaient dans le sens de la direction. C'était une vraie rencontre, avec une femme très forte et en même temps déjà usée par ce qu'elle vivait. Cela m'émeut d'y repenser..."
(p. 42)
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Sa disparition semble le point d’orgue d’une existence passée à lutter contre l’effacement.
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Ce qui l'angoissait, elle me l'a avoué ensuite avec un soulagement jubilatoire, c'était une certaine CHLOÉ, qui dirigeait le cabinet d'avocats associés où travaillait Stéphane, entré là d'abord comme stagiaire et devenu jeune collaborateur. Elle avait confirmé qu'elle viendrait, et Stéphane, déjà éperdu de reconnaissance, n'en pouvait plus de joie. «C'est incroyable, c'est fou, tu ne te rends sans doute pas bien compte, tu ne mesures pas», ressassait-il. L'honneur qu'elle leur faisait, la Chloé. Caroline se rendait surtout compte qu'il parlait d'elle tout le temps, comme ceux qui s'arrangent en permanence pour placer dans une phrase le nom d'une personne qu'ils admirent, qu'ils sont fiers de connaître, ou dont ils sont secrètement amoureux. On appelle ça le name dropping, je crois.
Caroline ne supportait pas les filles qui s'appellent Chloé.
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« Comme femme, j’ai raté ma vie. Les hommes avec qui je suis attendent trop de moi, à cause de l’image de sex-symbol qu’on a faite de moi, que moi-même j’ai faite de moi. »
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« Le bonheur diminue à mesure que la vérité augmente »
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C'était du fantasme, du manque. C'est devenu de la douleur, de la faim, une obsession. Toutes nos passions sans doute sont des reconstructions
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J'avais décidé que j'aurais une vie dérangée, une vie bruyante et malheureuse. C'était l'idée que je me faisais du contraire de l'ennui, qui était ma plus grande epouvante, et j'ai toujours fait du mieux que j'ai pu pour le tenir à distance. Pas question d'étriquer mon existence, de l' assiéger avant l'heure, pas question qu'elle devienne immobile, que se succèdent les résignations silencieuses, les contrats signés avec le désenchantement, je voulais l'écrire en grand, avec de l'inconfort et du mouvement, des drames amoureux, du recommencement permanent.
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Je ne sais pas si j'oserai griller une cigarette devant mon père, qui a officiellement arrêté il y a longtemps même si mon frère reste convaincu qu'il continue en douce, j'étais petite encore, lui c'étaient des brunes, des Gitanes, ça lui allait plutôt bien, souvent il m'envoyait lui acheter un paquet. Moi, ce sont des blondes. J'ai une cartouche dans ma valise
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"Ça y est, c'est parti, elle est sur son terrain, Laetizia. L'injustice, la mauvaise foi, elle connaît, et, précisément, elle ne supporte pas. Elle grimace, fronce les sourcils, secoue la tête.

_Pourquoi on tape toujours sur les êtres humains ? On ne peut pas taper sur autre chose ? Si vous ne comprenez pas, maintenant on ira au conflit, c'est notre seule défense.
_Réfléchissez bien.
_C'est tout réfléchi."
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Cette fille a un comportement anormal, elle me suit partout, je ne peux plus faire un pas désormais sans tomber sur elle, je t'assure Eluardo qu'elle cherche à me copier, à s'habiller comme moi, à se coiffer comme moi....J'ai peur, je me demande ce qu'elle veut à la fin, jusqu'où elle veut aller....
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« A côté de toutes les jeunes filles conquérantes, plus que présentables, qui lorgnaient la place, certaines venues spécialement de Séville, dûment recommandés, avec ascendance haut placée et bénédiction de l’Opus Dei, c’est moi qu’ils ont extraite du lot, Lorca Horowitz, trente-deux ans, soixante-douze kilos et demi, attifée comme l’as de pique les meilleurs jours, aucun lobbying en ma faveur. Une décision parfaitement incohérente. »
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