L'alcool entre également dans la phase post-combattante et permet une transition nécessaire entre deux moments : les excès du champ de bataille et le retour dans les rangs, avec l'habituelle phase d'attente du prochain combat. Ainsi en juillet 1794, les soldats volontaires de la colonne de Huché, en chemin vers leur lieu de casernement , s'arrêtent -ils à La Garnache pour "boire un coup" et, le vin déliant les langues, ils commencent à parler des massacres commis par leur colonne, en particulier, ils "blâmaient beaucoup" le viol et le meurtre d'une jeune fille de quatorze à quinze ans. Vin, convivialité et violence font bon ménage.
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