J’ai pleuré aux récits des rescapés, de Primo Levi à Imre Kertesz ou Marceline Loridan, mais à Auschwitz, je n’ai pas été submergée par l’émotion à laquelle je m’attendais. Compiègne non plus ne m’évoqua rien, sinon une incroyable proximité avec Paris, par la nationale qui passe en bordure du camp, aujourd’hui avenue des Martyrs de la Liberté, hier, simplement route de Paris à Saint Quentin.