Mais ces lois qu’ils respectent, je les sais destinées à garrotter les plus faibles, à sanctionner leur asservissement par la force brutale ; cette honnêteté dont ils se revendiquent, je la sais mensongère, voilant les pires turpitudes, permettant, honorant même le vol, le dol, la duperie, quand ils sont commis à l’ombre des codes. Ce prétendu « respect de la vie humaine » dont ils ne manquent point de parler à propos de chaque meurtre, je le sais ignoblement hypocrite, puisque l’on tue en son nom, par la faim, par le travail, par la prison.