Avec l'humanisme et l'affirmation de la primauté du point de vue de l'homme, le tabernacle-skènè de l'Antiquité grecque a perdu sa signification originelle, parce qu'il a perdu son essence sacrée. Le caché a été dépossédé de son mystère. Le non-vu, le hors-scène deviennent alors concevables : ils sont une prolongation imaginaire du visible de la scène, visible donnant une illusion de réalité. La skènè était le lieu du divin irreprésentable, du mystère invisible. Au Rinascimento, elle devient le lieu de l'acteur qui représente un prince-dieu. Elle devient un objet, que l'on peut manipuler, où l 'homme peut se montrer, et être vu.