En 2014, il avait été question de faire entrer au Panthéon les vingt-trois condamnés à mort. C’est ce que les signataires de la tribune publiée dans Le Monde auraient souhaité. Le président Macron en a décidé autrement. Avec l’entrée du seul Missak Manouchian, accompagné par son épouse devenue, dans les ouvrages parus à la faveur de l’évènement, une grande résistante, on peut se demander si la légende et le mythe n’ont pas définitivement triomphé de l’histoire. À moins que ce ne soit l’amour.