Orthophoniste, chargée de cours à l’université de Paris-VI et attachée à l’hôpital Robert Debré, Annie Dumont est l’auteur de nombreux articles et de livres dans le domaine de la lecture, de la surdité et de la mémoire.
Elle est membre de l’Association internationale de recherche et de développement des aides aux malentendants (Airdame), de la Société de neuropsychologie et de l’Unadreo (Union nationale pour le développement de la recherche et de l’évaluation en orthophonie).
Elle a notamment écrit :
– Orthophonies et surdités : communiquer, comprendre, parler, Éditions Masson, 2008.
– Réponses à vos questions sur la dyslexie, Éditions Solar, 2003.
– Voir la parole, Éditions Masson, 2002 (avec Christian Calbour).
– Mémoire et langage, dyslexie, dysphasie, surdité, Éditions Masson, 2e édition, 2001.
On ne peut opposer d'un côté ceux qui savent et qui manient cet art sans défaut et de l'autre ceux qui sont en difficulté comme les dyslexiques ou les illettrés. Lire, c'est avant tout donner du sens, de l'émotion, du plaisir à des signes écrits parce qu'ils traduisent la langue. Et l'art de lire se perfectionne tout au long de la vie que l'on soit dyslexique ou pas.
Il existe une croyance selon laquelle les problèmes de lecture ne peuvent avoir que des causes psychologiques, pédagogiques ou sociales. Pour certains l'existence d'une pathologie d'origine neurologique et génétique de la lecture est niée, la dyslexie disqualifiée et les "dys" considérés comme une nébuleuse.