A propos des "cent vingt journées de Sodome" :
Comment dire la sorte d'ébranlement physique dont s'accompagne une réelle lecture de ce texte ? Il y eu un temps où j'en fus comme obsédée. Je n'arrivais plus à m'en détacher. Peut-être à trop me pencher au bord du gouffre, j'acquis alors l'impression sourde que ma vie allait y glisser. J'étais la proie d'un désir qui me dépouillait même de ma nudité. J'étais prise dans un remous érotique dont rien ne permettait de concevoir la fin.