Anthony Silverston

Une mère disparue, un père qui tire le diable par la queue à cause de la crise économique : la vie n'a pas été amène avec Pearl. Alors elle ne sort pas beaucoup de sa coquille. Convaincue qu'elle ne peut compter que sur elle-même, elle se débrouille, pêchant dans les eaux sud-africaines pour le compte de braconniers afin de gagner quelques sous. Car dans les fonds marins où n'ondulent que coraux et poissons, tout est différent, elle se sent en sécurité. C'est là qu'elle va rencontrer une titanesque créature marine avec laquelle un lien inattendu va se nouer. Mais voilà, les marins s'agitent en reconnaissant le monstre comme le responsable du naufrage d'un navire qui le pourchassait…



Les illustrateurs et coloristes viennent du film d'animation et cela se ressent dans le dessin (extraits accessibles via le lien ci-dessous) : aplats de couleurs vives, trait énergique et un style parfois proche du manga avec des onomatopées et des traits un peu outranciers chez certains personnages. Ce type de graphisme digital n'est pas celui que nous préférons. Mais nous qui aimons tant l'océan, nous avons aimé plonger avec Pearl dans les grandes cases immersives de cet album. Ses pages sont gorgées d'iode, d'eau de mer et de goulées d'air frais du port. En toile de fond, la crise économique, l'expérience des galères qui poussent à des extrémités comme le braconnage pour survivre.



L'histoire est charmante. Elle m'a agréablement rappelé l'album le secret du rocher noir, de Joe Todd-Stanton (qui s'adresse à des lecteur.ice.s plus jeunes) ou la figure de King Kong. de jeunes filles s'y attachent à des êtres effrayants et nous donnent à réfléchir à ce que les humains perçoivent spontanément comme des monstres – le danger ne vient pas toujours d'où on l'attend. Pearl montre également comment certaines rencontres peuvent donner la force de surmonter son passé et de s'ouvrir aux autres.



Une BD optimiste qui porte un important message d'écologie et de résilience.
Lien : http://ileauxtresors.blog/20..

Pearl n’aime pas l’école, elle préfère aller plonger, fouiller les épaves, pêcher les langoustes, braconner occasionnellement. Elle va faire une étrange rencontre sous-marine. C’est une nouvelle variante sur le thème de Sauvez Willy, dessin classique, inspiré par le manga, un colorisation un peu trop artificielle, mais vivante et lumineuse. Les personnages sont attachants, l’intrigue bien rythmée, c’est une lecture très agréable pour un jeune public.

Pearl est une adolescente qui vit sur une île avec son père depuis le départ de sa mère. la situation économique sur l'île est difficile comme celle de Pearl et sa famille. Son père a perdu son emploi et n'arrive plus à payer les factures, les impayés s'empilent et les placards se vident.



Pearl adore pêcher et explorer les fonds marins, c'est sa passion, plus que l'école mais elle y va quand même et sa camarade Naomi aimerait bien qu'elles aient plus de temps à passer ensemble.



Sur l'île la pêche est réglementée pour protéger certaines espèces. Et comme partout, il y a des braconniers pour enfreindre les règles en particulier pour la pêche aux ormeaux.



Pearl va accepter de braconner pour certains d'entre eux en échange d'argent et d'une partie de la pêche, ceci afin d'aider son père à régler ces dettes.



Au cours de l'une de ses plongées, elle se trouve dans une zone interdite proche d'une épave et récupère une pièce d'or. Elle va aussi découvrir un monstre marin blessé.



Allant au delà de ses peurs, elle va s'approcher de lui, le soigner et le nourrir. Mais certains vont partir à la recherche de cette bête fabuleuse.



Les auteurs nous propose un conte fantastique où le héros est une jeune fille, le monstre s'apparente au génie de la lampe, les méchants sont finalement des gentils, la jeune fille ramènera la richesse sur son île et du travail à son père.



J'ai aimé les graphisme de ce conte graphique. Il est simple, proche du manga et du film d'animation dont viennent les auteurs. Beaucoup de cadrages sont proches de ceux du cinéma ainsi que l'enchainement des scènes. J'ai apprécié le choix et la déclinaison des couleurs et me suis plu dans les scènes des profondeurs.



Les auteurs abordent plusieurs thèmes dans cette Bd : la relation père fille, l'absence de la mère, la préservation de l'environnement (cri contre le braconnage et la pêche interdite), le mystère des profondeurs, les vieux secrets de vieux marins comme dans tous les ports dignes de ce nom, l'adolescence et la construction identitaire, l'homosexualité.



Bd pour les adolescents mais aussi pour des adultes s'intéressant à leur univers.

Passionnée de plongée sous-marine, Pearl passe plus de temps sous l'eau que sur la terre ferme. Alors qu'elle plonge dans une zone interdite, elle fait une incroyable rencontre...



J'ai eu un coup de cœur pour ce one shot ! J'étais au départ un peu septique concernant les dessins. mais une fois plongée dans l'histoire, j'ai fini par m'y habituer et apprécier leur style rappelant celui d'un film animé. Par ailleurs, leur colorisation franche, moderne, m'a plu. J'ai trouvé les personnages particulièrement drôles et touchants, notamment Pearl et son ami des fonds marins. La BD mêle habilement les genres avec de l'aventure, du fantastique mais aussi une légère touche de drame et de romance. A travers cette histoire, les auteurs aborde subtilement le thème de la protection animale et environnementale.



Une BD inclusive (on comprend que l'héroïne est attirée par les filles), engagée et sacrément plaisante à lire, tout simplement !

"Pearl et le monstre marin" nous offre une jolie plongée le temps d'un instant pour profiter de beaux paysages virtuellement, découvrir une belle et insolite amitié entre une jeune fille, Pearl, et un dit monstre marin, et enfin permet à Pearl d'avancée et de mettre de l'ordre dans ses sentiments.

Un moment rafraîchissant qui est le bienvenu en ces temps de chaleur, puis si comme moi vous aimez voir des images de plongée, passer du temps sur une île un peu hors du temps, vous devriez passer un bon moment.

Mention spéciale à la fin qui est très belle et touchante. De plus, un chien est de la partie également.

Le graphisme est agréable. Ce oneshot est né de l'association de 3 personnes : Anthony Silverston & Raffaela Delle Donne & Willem Samuel.

Quelques images pleines pages sous l'océan nous régale totalement, c'est d'ailleurs ainsi que nous commençons notre histoire, dans un beau bleu dans lequel nous aimerions nous aussi plonger.

Nous apprendrons très vite que ce n'est pas simple pour Pearl et c'est finalement sous l'océan, quand elle plonge, qu'elle se sent vraiment bien et chez elle.

N'hésitez à attarder vos yeux sur ces moments qui font rêver.

Tout n'est pas non plus idyllique, problème de braconnage, de pêche pouvant être mauvaise, pour trouver un emploi et gagner correctement sa vie.

Pearl part seule sur la mer, enfin pas tout à fait, elle est avec son chien : Moby. Lui aussi vous régalera de ces expressions.

En opposition avec son père, blessée par son passé et ne voyant pas toujours très bien ceux qui se tiennent quand même auprès d'elle malgré tout.

Un jour, lors d'une de ses pêches, elle découvre une pieuvre géante, tant de choses vont passer là aussi sans mots, nul besoin. Il suffit de l'intention, des gestes et d'échanges mutuels. Comme bien souvent, nous pouvons nous demander qui est vraiment le monstre.

Pearl va oser l'approcher, l'aider, lui donner un nom. Les couleurs de la pieuvre, ces expressions, là aussi montrent son état d'esprit.

C'est beau de voir cette jeune femme faire fi de préjugés et agir en son âme et conscience.

Je vous laisse découvrir la suite, c'est une lecture jeunesse, les choses restent donc assez rapides, gentilles et faciles, cela n'empêche pas le cœur d'être touché et d'entendre les messages.

Et assurément nous avons passé un fort bon moment de lecture, avec une fin qui nous donne joliment le sourire. Une rencontre qui a finalement changé la donne.

Pas franchement conquise par cette bd anglaise qui raconte les aventures d'une jeune fille et de sa rencontre avec une énorme pieuvre (dans le genre calamar géant de Jules Verne). Il y a finalement assez peu de texte ce qui rend difficile l'attachement au personnage, ses expressions étant surjouées pour une meilleure compréhension.

Je l'ai fait lire à mes deux enfants également (11 et 14 ans) et nous avons été unanimes sur ce coup-là. Il y a mieux dans le genre.
Lien : http://boumabib.fr

Incontournable Août 2022





Une sympathique trouvaille au rayon de la BD jeunesse Intermédiaire, avec ce tome unique mettant en vedette une jeune fille attachante et rafraichissante qui devient amie avec une sorte de kraken, aussi affectueux qu'imposant.





Pearl habite un petit village côtier qui semble devenu bien pauvre. Comme son père travaille au mieux pour arriver à payer leur toit et leur nourriture, Pearl est souvent seule. Grande amoureuse de la mer, elle plonge pour trouver des fruits de mer qu'elle peut revendre. Un jour, alors qu'elle découvre une épave au fond d'une zone interdite, elle fait en même temps une trouvaille de taille en la personne d'Otto, un immense céphalopode. La pauvre créature est criblée de harpon. Quand Pearl tente de l'appâter pour en tirer profit, ses manoeuvres finissent par tourner au sauvetage. Dès le moment où elle parvient à extraire les harpons, la créature se montre étonnamment amicale et dotée d'une grande intelligence. Même sa couleur de base, un violette pâle un peu maussade, vire au bleu électrique quand il est en la présence de Pearl. C'est le début d'une grande amitié, mais comme toutes les histoires de monstres, les avares et les braconniers ne sont jamais bien loin.





Déjà, je dois dire que j'adore Pearl. Elle a une dégaine charmante, avec des cheveux en épis visiblement incoiffables, de grands yeux expressifs, un style décontracté et des mimiques comiques. C'est un "poisson", une excellente nageuse. Sa locomotion change d'ailleurs dans l'eau, elle devient plus souple, plus fluide. Sa combinaison est classe, également. Pearl est une enfant qui se sent délaissée et cela va faire d'elle une ado débrouillarde, audacieuse, mais aussi peu sérieuse quand à ses études et solitaire. Elle a du mal à accepter les départ de sa mère, dont elle garde un bracelet. Il y a aussi Naomi, cette jeune fille qui est sa voisine de pupitre, pour qui elle semble avoir le béguin, mais avec qui il est difficile pour elle de parler. Pearl semble avoir une certaine maladresse avec la socialisation et semble avoir l'impression de ne pas être assez bien pour les autres, surtout avec un père absent et une mère disparue. Heureusement, elle gagne l'amitié d'Otto et elle a aussi Moby ( Oh, la référence à Moby Dick, fort à propos) , un adorable chien qui n'a qu'un oeil. J'aime beaucoup la représentation de l'héroïne sur la couverture, avec cette belle carrure d'épaules, et cette pose décidée.





Otto, oh cet adorable grosse pieuvre, franchement, je vous met au défis de ne pas le trouver à croquer, ce personnage! Otto a une faculté étrange lui permettant de changer de couleurs avec son humeur. Quand il est en mode défensif ou qu'il est en colère, il prend une alarmante couleur écarlate et sa peau se hérisse de pointes. Au repos, il a une triste nuance rosette et quand il est heureux, c'est le bleu éclatant électrique mentionné plus haut. Ses yeux sont très expressifs et ses tentacules font office de mains. La case où Pearl trouve un coquillage à offrir à Naomie, alors qu'Otto fait exactement le même geste avec le même regard appréciateur avec un requin blanc était hilarante: "Oh, le beau coquillage! "Oh, le bel encas!" Hihihi - pauvre requin. Otto est très probablement un kraken, un peu plus petit que certaines représentations déjà exprimées dans d'autres oeuvres, mais assurément plus sympathique. Victime de sa taille et manifestement un rare spécimen, il a été la proie de marins peu scrupuleux.





L'histoire en soit est relativement déjà vue, avec un personnage atypique rencontrant un "monstre" et devra le protéger d'humains sanguinaires. Mais ce n'est pas tant l'histoire que son traitement que j'ai apprécié. Même les histoires simples peuvent être magiques quand on y met la bonne dose d'humour et de sensibilité. Pearl et Otto sont différents et méfiants de ce fait, deux éléments qui se font écho entre eux deux. Certains éléments sont un peu faciles, comme le fait que les braconniers ont utiliser une seule fléchette soporifique pour endormir Otto et je me demande comment ils sont parvenus à le mettre dans leur bateau vu sa masse considérable. Je me demande aussi si on peut réellement nager si longtemps sous l'eau avec un simple tuba, mais comme je n,ai aucune expérience en la matière, j'ignore si c'est plausible. Les évènements s'enchainent bien, mais là encore, peut être un peu facilement sur certains points. Enfin, la transition entre le projet de Pearl a pécher Otto et son changement d'idée pour lui venir en aide manquait de clarté, car à aucun moment elle nus informe de son changement d'avis.





Reste que c'est une jolie histoire, visuellement attirante. Je souligne aussi que Pearl est gay, on a donc une petite romance entre filles ici, mais rien de majeur. C'est cependant toujours une joie de voir la diversité mise de l'avant. Enfin, certains trouveront "facile" la réaction du père de Pearl, quand il la suit dans sa tentative de sauver Otto, mais en même temps, c'est exactement ce qu'il faut à Pearl: un papa qui se montre présent. Ce dernier fait visiblement de son mieux pour sa fille et il est bon de présenter aussi ces parents qui savent que certains évènements requiert leur inconditionnelle présence. En cela, je trouve donc le choix de cette réaction logique et censée.





En fond de trame, nous avons l'enjeu de la pauvreté. le braconnage marin est rependu dans le monde et revient bien souvent au facteur de la pauvreté. Je remarque à la couleur de peau des habitants qu'il semble y avoir les "natifs" et les "colons blancs". Nous sommes peut-être dans ces endroits du monde où le colonialisme a eu des effets délétères. En outre, on assiste à ce qu'on appelle une "parentification" quand un jeune, enfant ou ado, a des responsabilités et/ou des préoccupations qui incombent normalement aux adultes. En ce sens, ce n'est pas "normal" que Pearl "travaille" a payer les dettes de leur foyer. Ce n'est pas un jugement, c'est un constat et il est souhaitable de représenter ces jeunes qui se retrouvent dans cette situation.





Graphiquement, c'est dynamique, fluide, souvent comique. Certains traitement, comme les hachures en fond ou les cases obliques, me rappelle certaines Bd de super héros. Les éclaboussures sont un peu moches car elles sont monochromes et triangulaires. En revanche, les transitions de couleurs et les palettes de couleurs sont magnifiques. le fait de garder le trait noir pour les personnages et les objets, de ne pas les utiliser pour les décors, est un bon choix. Cela rend le tout plus doux. Les positions corporelles sont variées et dynamiques. Certaines scènes font pleine page, parfois double-page, comme la scène dans le musée où Pearl et Naomi partage un moment au fond d'un abysse, où les silhouettes sont en bioluminescence 9 joli!) et certaines scènes avec Otto, dans lesquels on cerne mieux son immense gabarit et sa force colossale. Enfin, j'aime le traitement couleur du ciel, surtout les transitions du crépuscule et de l'aurore.





Donc, malgré quelques petites choses qui auraient pu être retravaillées, dans l'ensemble, j'aime le style de la BD, l'humour présent et l'amitié touchante entre deux êtres atypiques. Une BD qui montre également que les filles aussi peuvent être courageuses, surtout aux garçons qui ont encore du mal à choisir des BD ayant une héroïne comme personnage principal.





À voir!





Pour un lectorat à partir du troisième cycle primaire, 10-12 ans.

Pearl est une ado un peu solitaire. Entre une mère disparue et un père qui a de gros problèmes financiers, Pearl préfère la plongée sous-marine à l'école. Grace à sa passion, elle soutient son père en ramenant l'argent de ses pêches et s'évade de cette vie peu facile. Jusqu'au jour où elle tombe sur une créature mystérieuse. D'abord surprise puis conquise, Pearl va se lier d'amitié avec elle et entretenir un lien bien particulier. Oui mais, les braconniers rodent...



Une belle bande dessinée; avec de belles planches, épurées. Un texte qui va droit à l'essentiel et surtout une immersion totale dans l'océan. Découvrir une épave, chercher des trésors au fond de l'eau, il y a un côté "Petite sirène" voir "Titanic" quand on y pense. Je la recommande vivement !

Hello !

je vous retrouve pour une nouvelle chronique de Brume !

j'espère que vous les appréciez car je vais essayer pour l'année prochaine d'en écrire un peu plus.

Parlons aujourd'hui d'un roman graphique que j'ai lu récemment.

Nous allons suivre Pearl qui est une jeune adolescente qui préfère les fonds marins au salles de classe ou aux amies. Elle du genre solitaire mais veux bien faire, comme aider son père qui n'arrive pas à trouver du travail. Mais le jour où elle va plonger et découvrir un monstre marin, sa vie va changer.



Une jolie histoire d'amitié entre humain et animaux, une petite romance... Ce roman graphique ne peut que se dévorer. Ce n'était un coup de cœur mais je vous le conseille si vous avez une médiathèque près (ou loin d'ailleurs) de chez vous.

J'espère que vous avez apprécié cette chronique et que vous prendrez plaisir

à lire ce livre si je vous ai donné envie !

Bonnes lectures !

J'ai passé un bon moment avec ce roman graphique.



C'est un beau petit récit d'aventure avec un personnage principal attachant et courageux.



Cette histoire permet également de mettre en avant la protection de l'environnement et le respect de la faune et de la flore en mer. Les illustrations sont simples mais jolies et les couleurs vous donnent l'impression de faire la plongée !
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Une magnifique Bd qui parle d'inclusion, de bienveillance de non jugement.

Une BD pour la catégorie de mon challenge LGBTIA+, AMOUR DE SOI, DIVERSITÉ, INCLUSIVITE.



A REMETTRE ENTRE TOUTES LES MAINS, ENFANTS, ADO ET ADULTES.



MERCI Pearl et Otto pour cette jolie histoire

(LX971) Un très chouette album parfaitement calibré pour le jeune public à partir de 10 / 12 ans. L'histoire rafraîchissante donne le sourire avec un message positif sur le rapport à la nature, sans oublier une petite dose d'émotion avec un message sur le deuil nécessaire et la résilience. Les graphismes sont très agréables, lumineux et colorés avec de belles planches, notamment sur les fonds marins. Oui pour la sélection du Prix BDz'îles en collège.

'MAB) Oui pour la sélection collège.

La joie et le malheur des « one shot », c’est qu’on peut profiter d’un seul coup l’histoire entière… mais qu’on sait en refermant l’œuvre qu’il n’y aura pas de suite, ce qui est triste quand c’est d’une telle qualité.



J’ai eu un coup de cœur pour cette bande dessinée inclusive qui parle des dérives d’un système économique, de résilience, de survie, et, surtout, d’une amitié improbable.
Lien : https://sophielit.ca/critiqu..

Voici une BD qui est dans la catégorie "jeunesse". En raison d'un texte moins important que dans les BD classiques. Pour autant, cette BD est vraiment superbe !



On suit l'aventure de cette jeune fille un peu perdue dans sa vie et ses sentiments. Un papa qui n'a plus beaucoup d'argent, qui veut déménager. Et ce "monstre marin" dont Pearl fait connaissance.



De cette amitié commence une aventure sympathique, pleine d'humour, de joli moment et de partage. De très nombreuses planches sont pleines, sans aucun texte. Que ce soit les réactions, les visages, les lieux, c'est très détaillé et vraiment très beau !

Les pages s'enchainent facilement et on s'arrête même sur certaines planches tant les dessins que nous offres l'auteur sont magnifiques.



Un moment de lecture super agréable, une rencontre et une histoire qui donne le sourire.
Lien : https://www.labulle-lunelopo..

J’ai adoré ce roman graphique à destination de la jeunesse. Pearl survit comme elle peut avec son père suite à l’abandon de sa mère. Pearl est une solitaire qui aime la pêche et l’océan. Jusqu’au jour où elle va faire une rencontre qui va la changer.



Pearl aborde plusieurs thèmes : l’abandon, l’amitié, l’adolescence sans oublier l’océan et sa protection. Une lecture très agréable et que je conseille aux jeunes comme aux adultes.

Hasard total mais c’est ma deuxième lecture en quelques jours qui a pour thème l’amitié ado / animal ! Avec Pearl et le monstre marin, Anthony Silverston et Raffaella Delle Donne au scénario et Willem Samuel aux illustrations nous emmène en Afrique du Sud dans la vie de Pearl, une adolescente qui vit avec son père depuis que sa mère a fui le foyer familial.



Leur quotidien est compliqué car le père de famille est au chômage et que Pearl veut l’aider financièrement, quitte à franchir les limites de la légalité. Si l’école ne la passionne guère et qu’elle est solitaire, elle peut compter sur son chien et sa passion pour la plongée, pour illuminer ses journées.



C’est ainsi qu’elle fait la connaissance d’un octopus avec qui elle se lit d’amitié car c’est vraiment dans l’océan qu’elle se sent pleine et entière.



Au-delà de cette amitié atypique, les auteurs abordent la pauvreté qui fait rage en Afrique du sud, le braconnage, l’abandon, l’école, les relations père/fille, les premiers émois…



Si le scénario se lit tout seul, la vraie valeur ajoutée pour moi est le travail graphique de Willem Samuel que j’ai adoré, surtout ses planches autour des plongeons de Pearl. Sa gestion des couleurs est aussi très réussie tantôt avec des dominantes de bleu pour l’océan mais aussi des couleurs chaudes pour le reste de l’histoire.



C’est une bande dessinée jeunesse pour les douze ans et plus, l’histoire est donc rapide et gentillette mais elle délivre aussi de beaux messages pour les ados, de ce point de vue je la trouve très réussie et vous la recommande.



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Jouant avec les codes du fantastique, de la romance, du roman d’aventures mais aussi roman d’apprentissage, Pearl et le monstre marin nous plonge dans un habile mélange de genres soutenu d’un graphisme énergique et franc rappelant le film d’animation.
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Pearl est une jeune fille qui vit en Afrique du Sud, et est passionnée par la mer. C'est d'ailleurs là où elle se sent le mieux.

Elle vit avec son père qui n'est presque jamais là, il essaye tant bien que mal de trouver du travail pour subvenir aux besoins de sa famille. La mère de Pearl est partie alors qu'elle était petite, elle rêve malgré tout qu'elle reviendra un jour.

Pearl adore plongée au fond de l'eau, découvrir de nouveaux coins, de nouveaux trésors. Lors d'une de ses descentes, elle découvre un coin sous-marin qui est fermé et dangereux. Elle veut quand même y pénétrer car elle y a trouver des trésors et des coquillages, qu'elle peut facilement revendre pour survivre.

Elle y retournera quelques jours plus tard et découvrira un monstre marin pour qui elle fera tout son possible pour la protéger.



Une superbe histoire magnifiquement illustré, elle nous emmène dans un endroit magnifique que l'on aimerait bien découvrir.

Pearl est très attachantes, elle se bat pour des valeurs importantes, qui lui tiennent très à coeur. Les relations humaines sont compliquées pour elle, elle essaye de se découvrir.



Les thèmes abordés sont divers tels que la pauvreté, le braconnage, les histoires de famille, la découverte de sa sexualité.



Je recommande cette magnifique bande dessinée.
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