Aux premiers moments de notre désarroi, quelles que soient les manifestations extérieures de notre tristesse, nous nous promettons l'appui d'une force intérieure qui nous permettra au moins de résister aux regards du monde extérieur .Mais très vite, cet appui nous fait défaut. Notre orgueil cède à nos larmes, notre dignité est écrasée sous le fardeau dont nous l'avons chargée, puis, avec nos gémissements sonores, nous avouons être les malheureux que nous sommes.