Le grand duc Grigori jouissait de la nationalité monégasque. Nous dirons même qu'il en abusait. Outre ses fonctions de plongeur, il exerçait la présidence d'une vingtaine de sociétés industrielles ou commerciales dont les statuts avaient été déposés sur le territoire de la Principauté pour échapper à l'impôt. À prêter, ainsi, son nom pour ses manoeuvres de holdigne, le vieillard gagnait l'argent de son tabac et des quelques douceurs indispensables à sa nostalgie. La princesse Carola mit bon ordre à ce trafic. C'est dire qu'elle l'intensifia.