"Les paysages presque tous identiques, les aires de repos et les bretelles d'accès interchangeables, les autres véhicules et les poids lourds lancés à toute allure, les zones de péage qui les engrangeaient avec un appétit insatiable, les voies de décélération et les bandes d'arrêt d'urgence, le tracé rectiligne de la chaussée qui violait les gigantesques étendues vierges de toute construction, chaque détail déclenchait en lui un léger sentiment d'oppression qu'il réfrénait aussitôt". (p. 157)